Franchement communistes, les militants du PRCF sont totalement engagés dans la lutte antifasciste et la solidarité internationaliste. Les délégués réunis pour la 4e conférence nationale du PRCF ont adopté à l’unanimité la résolution suivante, alors que la junte fasciste pro-UE de Kiev accélère ses tentatives d’interdire le parti communiste ukrainien, et que ses forces répriment partout nos camarades et le mouvement antifasciste. Plus que jamais, l’heure est à l’unité d’action des forces antifascistes.
« Nous apprenons que le PC d’Ukraine, que nous avions invité à cette Conférence, vient d’être interdit ou que de graves menaces d’interdiction pèsent sur lui par les putschistes et les néonazis de Kiev. Plus que jamais c’est un devoir pour le PRCF d’accroître sa solidarité de classe avec nos camarades.
La Conférence Nationale appelle toutes les forces anti-fascistes de France à s’unir dans un Collectif Antifasciste National Ukraine des Travailleurs (CANUT). »
ПРЕДЛОЖЕНИЕ УКРАИНЕ, единодушно ставившаяся на голосование, делегатами 4-ой Национальной Конференции PRCF Парижа 14 и 15 марта 2015 г.
Мы узнали, что КП Украины, которую мы пригласили на эту Конференцию, была запрещена деятельность накануне или имеются серьезные угрозы о запрете будут воздействовать на КП путчистами и неонацистами Киева. Более чем когда-то, это – долг для PRCF, увеличивать свою солидарность с нашими товарищами на Украине.Национальная Конференция созывает все анти-фашистские силы Франции, которые присоединяются в Коллектив под названием Национальная Антифашисткая Украина Трудящихся (CANUT).
Le leaders des Komsomols d’Ukraine (LKSMU) visé par une enquête
Michael et Alexander Kononovich, l’un est le Premier secrétaire des Komsomols d’Ukraine (LKSMU) et l’autre Deuxième secrétaire du Comité régional du Parti communiste de Volhynie, risquent tous les deux de 5 à 10 ans de prison (et la confiscation de leurs biens) pour avoir aidé les enfants handicapés du Donbass – article et traduction Nico Maury
La junte fasciste de Kiev ne renoncera pas à intimider les militants communistes. Les frères Kononovich sont la cible des représailles lancées contre le Parti Communiste d’Ukraine (KPU) et ses militants.
Il y a quelques jours, Alexander Kononovich, Deuxième secrétaire du Comité régional du Parti communiste de Volhynie,avait été raflé et battu en pleine journée dans les rues de Lutsk par des militants néonazis et des leaders du mouvement « EuroMaïdan ». Les habitants de la ville avaient sauvé Alexander Kononovich d’une mort certaine. ( rappel des faits)
Aujourd’hui les frères Kononovich sont la cible des autorités pour avoir aidé les enfants du Donbass.
Une enquête préliminaire contre les frères, Alexander et Michael Kononovich, a été ouverte par le SBU (ex-KGB) de la région de Volhynie. L’attachée de presse du SBU, Ivanna Polishchuk, a déclaré qu’une procédure pénale pour « séparatisme » a été ouverte « contre deux citoyens d’Ukraine », ces derniers « portent atteinte à l’intégrité territoriale de l’Etat et incitent à l’agitation ethnique en Ukraine. »
Le SBU a saisi le ministère de la justice, les jeunes frères communistes risquent de 5 à 10 ans d’emprisonnement avec la confiscation de leurs biens.
Comme prétexte pour exiger leur arrestation, avoir organisé une collecte d’aide humanitaire aux civils Donbass. Depuis septembre 2014, les komsomols (LKSMU) organsinent une campagne nommée « La Ligue de la jeunesse communiste pour la paix ». Son but, collecter de l’aide médicale et alimentaire pour tous les habitants des régions de Donetsk et de Lugansk, en détresse en raison des combats.
Le premier lot de l’aide humanitaire a été envoyé aux enfants handicapés de Lugansk. La position de principe des organisateurs de « La Ligue de la jeunesse communiste pour la paix » est d’aider les civils et non les gens armés.
Ainsi, les communistes de Volhynie sont accusés de «séparatisme» du fait de l’envoi de nourriture, de médicaments et de produits de première nécessité aux habitants de Donetsk et de Lugansk. Les communistes luttent en particulier pour aider les personnes âgées et les enfants, pour venir en aide aux victimes de la guerre civile, pour un cessez le feu immédiat et une solution pacifique au conflit.
Ukraine : « Ils ont menacé de m’emmener dans les bois et de me tuer » (Alexander Kononovich – KPU)
Hier, le Deuxième secrétaire du Comité régional du Parti communiste de Volhynie, Alexander Kononovich, avait été raflé en pleine journée dans les rues de Lutsk. Les habitants de la ville ont sauvé Alexander Kononovich d’une mort certaine – article et traduction Nico Maury
Selon Alexander Kononovich, cette attaque a été organisé par l’ancien responsable du « Pravy Sektor » de Volynie, Pavel Danilchuk et une militant « auto-maïdan » (groupe d’autodéfense d’EuroMaïdan – Самооборона_Майдану) Sergei Merchuk.
Comme prétexte pour exiger leur arrestation, avoir organisé une collecte d’aide humanitaire aux civils Donbass. Depuis septembre 2014, les komsomols (LKSMU) organsinent une campagne nommée « La Ligue de la jeunesse communiste pour la paix ». Son but, collecter de l’aide médicale et alimentaire pour tous les habitants des régions de Donetsk et de Lugansk, en détresse en raison des combats.
Le premier lot de l’aide humanitaire a été envoyé aux enfants handicapés de Lugansk. La position de principe des organisateurs de « La Ligue de la jeunesse communiste pour la paix » est d’aider les civils et non les gens armés.
Ainsi, les communistes de Volhynie sont accusés de «séparatisme» du fait de l’envoi de nourriture, de médicaments et de produits de première nécessité aux habitants de Donetsk et de Lugansk. Les communistes luttent en particulier pour aider les personnes âgées et les enfants, pour venir en aide aux victimes de la guerre civile, pour un cessez le feu immédiat et une solution pacifique au conflit.
Ceux qui organisent la traque des communistes :
– Pavel Danilchuk, responsable du Pravy sektor dans l’oblast de Volhynie
– Maria Domanskaya, militante d’EuroMaïdan connue pour avoir incendié les bureaux du Part des régions à Lutsk et d’avoir tenté de détruire ceux du KPU
– Igor Guz, député régional de Volhynie du parti « Front populaire » (du Premier ministre, Arseni Iatseniouk), ancien de l’organisation nationaliste « trident » (aujourd’hui dissoute dans le Pravy sektor)
– Andrey Osipov, député au Conseil municipal de Lutsk, membre du parti de Ioulia Timochenko, Batkivshchyna (« Patrie »)
– Michael Shelepov, journaliste et activiste connu pour avoir organiser le putsch d’EuroMaïdan (et proche du parti néonazi Svoboda)
– Olga Bulkovskaya, journaliste et rédactrice en chef du portail d’information « Volyn-Post »
Bref des gens à l’image de cette nouvelle Ukraine « démocratique ».
Ukraine : Alexander Kononovich (KPU) raflé en pleine rue par la junte fasciste de Kiev
Alexander Kononovich, Deuxième secrétaire du Comité régional du Parti communiste de Volhynie, représentant de la communauté russe dans cette même région, a été enlevé en pleine rue, avec son épouse, par des agents du SBU (ex-KGB) – article et traduction Nico Maury
Alexander Kononovich était au téléphone avec son frère, Michael Kononovich Premier secrétaire des Komsomols (LKSMU), quant des agents masqués ont arrêté et mis de force, en pleine rue à Lutsk, le dirigeant communiste et sa compagne, Elena.
Dans un sms reçu beaucoup plus tard, Michael Kononovich a confirmé que son frère aller bien et qu’il était détenu par le SBU. Depuis son téléphone ne répond plus.
Le Parti communiste d’Ukraine exige que les forces de l’ordre prennent des mesures immédiates pour libérer Aleksander Kononovich et que ces ravisseurs soient arrêtés.
Le Parti communiste exige que la direction du SBU confirmer ou de nie la détention illégale d’Alexander Kononovich.
Le Parti communiste d’Ukraine considère que l’enlèvement d’Alexandre Kononovich est encore une autre tentative pour intimider les communistes qui s’opposent ouvertement à la guerre fratricide dans le Donbass et le génocide sociale du peuple ukrainien. Le Parti communiste accuse la junte fasciste au pouvoir.
Son frère Michael a fait une déclaration d’urgence en relation avec l’enlèvement, il appelle tous les témoins de l’événement à le contacter :
Les arrestations de communistes continuent en Ukraine
Konstantin Beskorovainyi, élu municipal de la ville de Konstiantynovka (ville occupée de la République Populaire de Donetsk – 96.000 habitants) a été enlevé par des agents du SBU (ex-KGB) au motif que ce dernier » a tenté d’empoisonner, au cyanure, les réserves d’eau de la ville ». Les nouvelles accusations farfelues pour continuer l’épuration des communistes en Ukraine – article et traduction Nico Maury
Le conseiller municipal communiste (KPU) de Konstiantynovka, Konstantin Beskorovainyi, est accusé, selon son avocat, de crimes absurdes, une tentative d’empoisonnement au cyanure de l’eau de sa ville natale. Aujourd’hui le sort de l’élu communiste est inconnu.
« Son épouse s’inquiète qu’il ne soit plus en vie. Et les avocats espèrent qu’il sera envoyé en République Populaire de Donetsk dans le cadre des échanges des prisonniers de guerre, comme pour tous ceux qui sont accusés de « séparatisme ». Mais, il y a eu plusieurs échanges, et Konstantin Beskorovainyi n’est pas dans la liste » déclare son avocat, Nicholas Miagkov.
Le département de police de la ville Konstiantynovka avait lancé deux affaires pénales : la première sur l’enlèvement du conseiller municipal et la second pour abus de pouvoir des responsables du SBU.
« Des hommes armés et masqués, en uniformes, sans insignes sont intervenus pour arrêter l’élu communiste. Selon le site officiel du SBU, dans une information publiée le 19 décembre 2014, Konstantin Beskorovainyi a été arrêté pour contre-espionnage. Maintenant, ni le SBU, ni le ministère public ne sont capable de fournir des informations sur les affaires pénales engagées contre lui » déclare son avocat.
Depuis ce jour là personne ne sait ou il se trouve.
Épuration des communistes en Ukraine
Hier, Markiyan Lubkivsky, responsable du SBU, lors d’une conférence de presse, a déclaré: « Le communiste avec d’autres criminels également détenus, avaient prévu une attaque au cyanure contre les réserves d’eau de la ville. » Lubkivsky. Ils devaient commettre des actions de sabotage et des actes terroristes contre les forces de l’ATO, ainsi que contre les infrastructures de la ville, en collaboration avec d’autres membres de réseaux clandestins bien organisés ».
Nicholas Miagkov considère ces accusations absurdes. « Konstantin Beskorovainyi est dentiste. Le jour précédent son arrestation il fournissait une aide médicale aux habitants de la ville, et a eu aucun rapport avec des organisations clandestines ». L’avocat rappelle que Konstantin Beskorovainyi est le seul élu communiste dans le conseil municipal de la ville et que le pouvoir tente, sous de faux prétextes, à éliminer le Parti communiste. Les violations des droits civils des membres du Parti communiste ne sont pas des cas isolés dans les régions de Donetsk et de Lugansk.
Les autorités n’ont pas abandonné leurs tentatives d’interdire le Parti communiste. Mais il s’avère que le SBU n’a rien trouvé qui accuse le parti Communiste d’Ukraine (KPU), alors ce dernier change de stratégie et monte des affaires contre les membres du Parti communiste.
L’avocat Eugene Gerasimenko estime cette pratique est sans espoir. Selon lui, la tentative d’interdire le parti en attaquant ses membres pour divers crimes est contraire aux normes européennes.
« Le gouvernement ne respecte pas les normes européennes, il est impossible d’interdire le parti. Après tout, le parti n’est pas responsable des actions de ses membres. Sinon, par exemple, le parti « Batkivchtchyna » (de Ioulia Timonchenko),aurait dut être dissout après le crime de Lozinski (un membre de Batkivchtchyna avait abattu un élu municipal de Kharkov en 2010). Et que voyons-nous? ça ne c’est jamais produit malgré la preuve de sa culpabilité » résume l’avocat.
Il souligne que les autorités ne pourront pas interdire le KPU, parce que les accusations sont « farfelues ».
Le Premier secrétaire du Parti communiste, Petro Simonenko, note que la pression sur les membres du parti est croissante. Il rappele que l’année dernière les services de sécurité ont arrêté des membres et des militants du parti arbitrairement, qu’ils ont été torturé pour les forcer à avouer des crimes qu’ils n’ont pas commis.