Ce 14 mars 2015, les éditions Delga publient le dernier ouvrage de Georges Gastaud :
marxisme et universalisme : classes,nations,humanité(s)
Faut-il continuer d’opposer, comme y invite l’opinion dominante, l’universalisme des « droits de l’homme » au particularisme des classes sociales, des nations ou des « civilisations » ? À l’inverse, « la » nation et l’« humanité », et en conséquence, le patriotisme et l’humanisme, ne sont-ils pas secrètement divisés par des fractures de classes bien réelles dont doit tenir compte toute stratégie progressiste ? Quant à la lutte des classes, dans laquelle les dominants ont provisoirement conquis l’initiative historique, n’est-elle pas le levier paradoxal par lequel le genre humain peut réellement s’unifier au lieu de s’abandonner au faux universalisme de la « construction européenne » et du « transatlantique », ce particularisme du riche qui voudrait imposer au monde une seule pensée et une seule langue ? C’est à quoi ce livre de Georges Gastaud invite à réfléchir à travers une série d’articles sur la lutte des classes, la nation, l’exterminisme capitaliste, mais aussi sur le devenir de la France et de la langue française.
Voici quelques un des chapitres abordés par cet ouvrage.
- classes et société sans classes ; de la lutte des classes à la société sans classes ; de la dictature du prolétariat au dépérissement de l’Etat
- Vivent les Nations! ; « l’Inter-Nationale » sera le genre humain ! ; A propos du centième anniversaire de l’assassinat de Jaurès « Leur » Jaurès n’est pas le nôtre ! ; Eléments pour une réflexion marxiste sur la question nationale ;
- Résister à l’Europe Atlantique ; Combattre l’euro-fascisation ; Combattre l’euro-balkanisation des nations
- Le Marxisme, la Nature et l’Avenir de l’humanité ; matérialisme et exterminisme, du communisme comme anti-exterminisme conséquent ; Ecologie et communisme ; A propos du sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique le vrai principe de précaution, c’est le communisme ! ; Formalisme et anti-exterminisme/ Prolongements anti-impérialistes du projet de paix perpétuelle kantien ; 300e anniverssaire de la naissance de Rousseau. Marxisme et rousseauisme ou la philosophie politique de Rousseau au coeurs des luttes révolutionnaires contemporaines
- Marxisme et particularisme ; réflexions sur les « questions sociétales » ;
- Conclusion générale ; L’ultime carte de Marianne est un atout-gagnant !
A mettre dans toutes les mains. Ce livre devrait être dans toute les bonnes librairies dans les semaines à venir (s’il n’y ai pas demandez le !). Il est bien sûr possible de le commander directement auprès de l’éditeur les éditions Delga
editionsdelga [ @rob@se ] yahoo.fr
Georges Gastaud a enseigné la philosophie dans le second degré et en Classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques. Syndicaliste, militant pour la renaissance communiste et pour un nouveau CNR, ce fils de résistant a publié notamment les titres suivants :
- Mondialisation capitaliste et projet communiste, (Temps des cerises 1997) ;
- Communisme, vers quel avenir ? (collectif, Temps des cerises) ;
- Lettre ouverte aux « bons Français » qui assassinent la France (Temps des cerises, 2005) ;
- Le livre noir de l’anticommunisme (éditions du CISC, 2007) ;
- Sagesse de la révolution (Temps des cerises, 2009) ;
- Patriotisme et internationalisme (éditions du CISC, 2011)
- Plus quelques « samizdat rouges » : Sur la dialectique de la nature, Matérialisme et exterminisme, Essai sur la renaissance communiste, Vigilance laïque et résistance anticapitaliste, Exterminisme et criminalisation (pour une lecture anti-impérialiste du Projet de paix perpétuelle de Kant).
En préparation, un cours laïque de philosophie en plusieurs tomes à la lumière du matérialisme dialectique, intitulé Marxisme et philosophie.
Si le livre tient les promesses de son titre, il est extrêmement intéressant. On oppose souvent universalisme et relativisme (culturel par exemple) et cela pour mettre en doute la validité universelle (valant pour tout homme) des droits fondamentaux – ceci au nom d’une pensée critique et au nom des « philosophies du soupçon » auxquelles on rattache le marxisme.
Or, cela n’est qu’un pauvre stratagème. Le marxisme (plus précisément l’anthropologie marxiste) est la base la plus sérieuse pour fonder véritablement les droits humains et les droits fondamentaux dans leur universalisme. C’est ce que j’ai voulu démontrer dans une série d’articles résumés dans celui-ci (qui indique où commencer la lecture et jusqu’où la poursuivre : http://lemoine001.com/2014/05/07/epilogue/
Je serais très intéressé par l’avis de M. Gastaud sur ce travail.