Lundi 6 avril a été publié aux Etats-Unis l’appel suivant :
L’exécution de la peine de mort a été arrêtée contre Mumia Abu-Jamal par un vaste mouvement mondial qui a duré trois décades. Le Département des peines de Pennsylvanie a été tenté, dans les trois derniers mois, de l’exécuter à la suite d’une négligence médicale.
Le 30 mars, inconscient, Abu-Jamal fut hâtivement conduit au centre médical de Schuilkyll à Pottsville. Il souffrait d’un choc diabétique, avec un taux élevé de sucre dans le sang qui a atteint 779. Juste après deux jours de traitement à l’hôpital ICU, le 1er avril, Abu-Jamal fut reconduit à l’infirmerie de la prison de SCI Makanoy à Frackville. Il fut assisté par divers docteurs dont les négligences médicales et les mauvais traitements ont failli le tuer.
Les responsables officiels de la prison ont initialement refusé les visites aux membres de sa famille, aux soutiens et à l’avocat de Mumia Abu-Jamal. Ils n’ont cédé qu’après avoir reçu des milliers d’appels. Sa famille, son avocat et ses soutiens ont été autorisés de rendre visite à Mumia le 3 avril . Mais la visite a été reportée car Mumia était extrêmement affaibli. Il a perdu 80 livres, et le taux du sucre dans le sang était encore élevé à plus de 300. Pour le déjeuner de ce jour, la prison l’a nourri de spaghetti, l’un des plus mauvais mets à donner à un patient diabétique.
Le crime commis envers des prisonniers politiques en leur refusant des soins de santé suffisants s’est auparavant produit. Avant cette année, 9 membres de Phil Africa ont été conduits à la mort dans des circonstances suspectes à l’hôpital de Dallas. L’absence d’un niveau de traitement médical a un impact sur tous les prisonniers, particulièrement pour ceux de plus de 55 ans.
Nous demandons que l’Etat de Pennsylvanie cesse et abandonne ses tentatives d’assassiner le prisonnier politique Mumia Abu-Jamal :
* de permettre les visites quotidiennes à Mumia Abu-Jamal de la famille, de ses amis et de son avocat. Leur soutien et protection en ces temps de vulnérabilité ne devraient pas être restreints.
* de permettre à Mumia de choisir les docteurs et spécialistes qui l’examinent et de prévoir son traitement. ACTUELLEMENT, ni la direction de la Prison de SCI Mahanoy ni le Centre Médical de Schuylkill n’ont de spécialistes du diabète. Il y a un précédent à ce sujet en Pennsylvanie. Le prisonnier John.E. du pont, un héritier de la fortune des produits chimiques, n’a pas été autorisé à des soins de médecins privés durant son emprisonnement. Mumia connaît le même sort.
* de remettre à son avocat les dossiers médicaux de Mumia.
* de libérer de la prison tous ceux qui sont âgés de 55 ans et plus. Le 24 avril Mumia entrera dans sa 61ème année.
* de permettre une enquête complète de la protection de la santé en Pennsylvanie.
* Mumia est innocent et n’aurait pas dû être incarcéré. Nous demandons sa libération immédiate.
Nous appelons chacune et chacun à participer aux actions suivantes dans les prochains jours:
* Utilisation large d’inscriptions sur Twitter #mumiamustlive, #save Mumia et #Blacklivesmatter,
* Appeler, et envoyer des email aux officiels de l’Etat qui sont à adresser à :
- Doc Secretary John Wetzel: 717-728-4109; crpadocsecretary@pa.gov.
- Gov. Tom Wolf :717-772-5000; fax 717-772-8284 governor@pa.gov
- Prison Superintendant John Kerestes : 570-773-2158 contact.doc@pa.gov.