LA LIGUE DU NORD, mouvement séparatiste et fascisant italien, vient de déposer un projet de loi sur « l’interdiction de tous les partis qui sont inspirés par les doctrines marxistes et qui a semé la terreur et la mort dans toutes les populations de la terre ».
Cette démarche liberticide est inspirée, comme l’a reconnu la Ligue par l’exemple de l’Ukraine « La Rada, le Parlement ukrainien, a massivement approuvé une mesure qui assimile, à juste titre, le communisme et le nazisme, l’interdiction de leurs symboles, de leurs propagandes et montre leur nature antidémocratique et criminelle ».
Ainsi la boucle est bouclée et les plus aveugles ne peuvent qu’ouvrir les yeux : la fascisation est en marche.
D’autres conclusions peuvent être tirées de cette tentative fascisante : votée ou non ce projet de loi contribue à criminaliser le communisme en présentant comme des faits ce qui n’est que spéculation et manipulation des fils revanchards de Mussolini. Cela démontre aussi que l’offensive anti-communiste et fasciste ne se cantonne pas à l’Ukraine ou aux Pays Baltes mais se déroulent dans toute l’Europe. Cela prouve que l’appui donné par l’UE et le gouvernement français en particulier aux putschistes fascistes de Kiev n’est pas un faux-pas ou un accident mais s’inscrit dans la fascisation de l’Europe toute entière. Mais cela démontre aussi la terreur que le communisme continue d’inspirer aux classes dirigeantes et possédantes qui s’acharnent avec sur leur flanc droit les bandes fascistes et Renzi sur son flanc gauche, à un feu permanent, insidieux, quotidien, violent contre le communisme.
En Italie où le PCI fut puissant et quelque soit l’état actuel du mouvement communiste qui tente de renaître, la bourgeoisie sait que dans les masses l’espoir d’une alternative progressiste n’est pas mort. Et c’est cela l’objectif des campagnes de la Ligue du Nord et de la droite italienne contre les migrants ou le communisme : diviser les travailleurs, remplacer la lutte des classes par la lutte des races devant une « invasion » imaginaire : 160.000 migrants sont arrivés en Italie (60 millions d’habitants) en 2014 alors que la Turquie accueille environ 1,8 million de réfugiés syriens et le Liban (petit pays de 4 millions de personnes) en accueille plus d’un million.
De plus comment peut-on faire abstraction des causes du mouvement migratoire : l’impérialisme et son pillage des pays du Sud, l’impérialisme et les guerres qu’il sème en Irak, en Syrie, en Libye et en Afrique.
Federico Soda, chef de mission de l’Organisation Internationale sur les Migrations en Italie. déclare :« Ces chiffres suggèrent que les flux sont principalement provoqués par les multiples crises humanitaires complexes près des frontières externes avec l’Europe, comme la guerre en Syrie et l’agitation et l’instabilité politique en Libye. Bon nombre d’entre eux fuient la guerre, la persécution.»
L’UE impérialiste est le vecteur central de la fascisation ici et ailleurs. Allumant les incendies puis se parant d’un casque de pompier l’UE conduit les peuples vers le fascisme et la guerre comme la situation ukrainienne le démontre.
C’est pourquoi les femmes et les hommes attachés à la paix, à la souveraineté nationale, au progrès social se retrouveront à Paris le 30 mai dans une manifestation à Paris pour la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN ouvrant la voie à la sortie du capitalisme.
Commission Internationale du PRCF
Bonjour,
Quand vous dites : « massivement approuvé une mesure qui assimile, à juste titre, le communisme et le nazisme » et un peu plus loin : « les plus aveugles ne peuvent qu’ouvrir les yeux : la fascisation est en marche. » J’estime qu’il y a une contradiction. Il est difficile de nier le nazisme et en même temps faire l’apologie du fascisme.
Il me semble que cette contradiction vient de la volonté délibérée de la grande majorité des « élites » intellectuelles, politiques, et des médias qui les servent, à semer une confusion qui sert leur intérêt, celui de la mise en place d’un impérialisme prédateur issu du développement idéologique final du capitalisme.
Utilisant les recettes qui ont fait leurs preuves, « élites » et médias mercenaires, provoquent les confusions sémantiques, alimentent les divisions pour cacher leur intention première qui est non pas de mettre en place un néofascisme mais un impérialisme dévastateur, stade ultime du capitalisme.
Mais pour cela il faut combatre le Communisme et ils le combattent en provoquant dans les mentalités, l’amalgame, nazisme = communisme.
Il faut arréter de se leurer, c’est le Communisme et les communistes qu’ils veulent détruire. Travail souterrain qui a été entrepris dès l’apparition du mouvement.
A ce travail de propagande, média, cinéma, musique, un travail de sape sur la société est effectué en parallèle, individualisme épuré de l’individualité, perte des rapports sociaux, perte de l’empathie, rapidité des echanges inter-humains supprimant la réflexion, mais jouant sur une émotivité programée, tout cela concours a détruire la société dans son ensemble. Ajoutons la destructions programmée des états nations par la mise en place de la régionalisation.
Non, nous n’avons pas affaire à une monté du fascisme, mais à la mise en place de l’impérialisme dans toute son horreur.
L’individu, objet de consommation, c’est facile d’en avoir une idée, regardez les porcs en batterie et vous aurez une idée de notre devenir humain si les communistes ne se réveillent pas.