1er mai 2015 journée internationale des travailleurs en lutte contre le capital
En ce premier Mai 2015, le PRCF appelle les travailleurs de France à une grande journée revendicative : ne faisons pas du 1er mai un rendez-vous formel mais un temps fort de l’engagement à nationaliser et à internationaliser les luttes anticapitalistes, antifascistes et anti-impérialistes.
Tout d’abord, souvenons-nous que le 1er mai n’est ni la « fête du travail », ni la « fête du muguet », mais la journée internationale des travailleurs en lutte contre le capital, pour l’emploi, les salaires, la protection sociale, l’emploi industriel, les services publics, le refus des guerres impérialistes, la solidarité internationale : souvenons-nous des martyrs de la classe ouvrière qui, ce jour-là, ont payé de leur vie leur engagement pour le progrès social et pour les libertés démocratiques ; que notre cœur vibre à l’unisson des camarades qui, de Kiev à Bagdad, s’apprêtent à payer cher leur participation à cette journée mondiale d’action des prolétaires !
Ensuite, ne laissons pas détourner la journée de demain par le syndicalisme d’accompagnement de la C.E.S.*, cette bureaucratie aux mains de l’UE, et par les dirigeants syndicaux euro-formatés qui continuent de vendre le mensonge de plus en plus éculé de l’ « Europe sociale » : expliquons inlassablement que l’UE n’est rien d’autre qu’une dictature fascisante pilotée par l’Axe germano-américain : si notre peuple ne veut pas « y rester », il faut qu’il SORTE de ce broyeur de peuples qu’est l’UE atlantique et du dispositif anti-ouvrier qu’est la « monnaie unique » : l’Europe des luttes ne se construit pas DANS l’UE mais CONTRE elle. C’est dans cet esprit que le PRCF, partie prenante des Assises du communisme, invite à un rassemblement national de lutte le 30 mai à Paris, à l’occasion des dix ans du Non populaire à la constitution européenne, pour inviter notre peuple à sortir de l’euro et de l’UE atlantique dans la perspective du socialisme pour la France, faisons vivre une alternative révolutionnaire face aux complices de l’UMPS et de l’UM’ Pen en gestation qui veulent contraindre notre peuple à « choisir » entre l’euro-dissolution en cours de la République française et la xénophobie d’Etat, son fascisant complément, que portent à différents degré Valls, Sarkozy et les Le Pen !
Loin de tout 1er mai consensuel pleurnichant de manière floue sur « l’austérité » pour mieux épargner l’UE qui l’organise à l’échelle continentale, ciblons clairement nos ennemis de classe qui sont aussi ceux de notre nation sacrifiée sur l’autel de la « construction » européenne et du Traité transatlantique :
- les prédateurs insatiables du MEDEF et du CAC-40, qui ne cessent de se gaver d’argent public sans créer un seul emploi, bien au contraire !
- tous les politiciens à leur service, les Sarkozy et autres Estrosi – qui, pour épargner le capital, rêvent de substituer aux réalités de la lutte des classes les fantasmagories sanglantes d’une nouvelle guerre de religion ciblant les travailleurs musulmans ;
- le gouvernement Valls-MEDEF qui rampe devant les capitalistes et ne sait plus quoi faire pour brader l’Education nationale, les services publics, la protection sociale et les acquis du CNR… ! A bas les lois Valls-Macron, non au projet scélérat de fliquer totalement l’internet ;
- l’UE du capital, ce monstre oligarchique pilotée par Angela Merkel, dont l’orientation néo-fascisante vient d’être confirmée par la scandaleuse déclaration antifrançaise du ministre Schäuble appelant – sans la moindre réaction de Hollande ! – à « réformer la France de force » ! Que notre solidarité internationaliste n’aille pas à l’Allemagne du capital mais aux métallos et aux cheminots allemands en lutte, aux communistes allemands qui mènent un combat difficile !
- l’OTAN, cette machine de guerre de l’hégémonie US qui sème la mort et l’ingérence partout, de l’Ukraine au Proche-Orient, quitte à s’allier aux pires réactionnaires, des néonazis de Kiev aux régimes féodaux et intégristes du Qatar et de l’Arabie saoudite ;
- le FN toutes tendances confondues, cet outil du grand capital pour diviser les travailleurs en fonction de leurs origine et pour mieux torpiller la France républicaine en la déshonorant à jamais dans une sanglante aventure xénophobe !
Dans cet esprit, le PRCF soutient les efforts des syndicalistes de classe pour prolonger les luttes sectorielles en construisant le « tous ensemble en même temps » ; le PRCF appelle les communistes à s’engager dans leur diversité dans la grande initiative du 30 mai contre l’UE atlantique en se dégageant de l’emprise euro-constructive (et prolo-destructive !) des euro-réformistes de tous poils qui veulent nous enfermer dans l’impossible « démocratisation » de l’UE dictatoriale ; prolongeons le 1er mai en agissant dans les régions, à Lille, Paris, Lyon, Marseille… le 9 mai prochain (70ème anniversaire de la victoire des peuples, et notamment de l’Armée rouge, sur l’Allemagne nazie) et le 30 mai à Paris !
Rouvrons une perspective progressiste dans notre pays en associant les deux drapeaux du Front populaire et de la Résistance antifasciste, le drapeau rouge international du prolétariat et le drapeau tricolore des Sans Culottes qu’il ne faut à aucun prix abandonner aux fascistes et aux racistes qui le pervertissent.
PLUS QUE JAMAIS CE 1ER MAI, REPRENONS LE MOT D’ORDRE DE LENINE ET DE L’INTERNATIONALE COMMUNISTE :
PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, PEUPLES OPPRIMES DU MONDE, UNISSONS-NOUS !
Un appel de Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, syndicaliste, et de Jo Hernandez, animateur de la Commission Luttes du PRCF.
*et pas davantage par le pseudo-syndicalisme des dirigeants de la CFDT, ces chiens de berger du capital européen qui, en fait de Journée de lutte, et non contents d’accompagner et de précéder les contre-réformes de Valls-MEDEF, seront surtout en pointe ce 1er Mai 2015 pour marginaliser la langue française, premier service public de France, au profit du tout-anglais maastrichtien avec leur honteuse journée intitulée « Working Time Festival » (en anglais populaire, l’acronyme WTF signifie « What the Fuck », soit « ô putain ! ») !