« Aujourd’hui ce 22 juin est une date symbolique. C’est le jour où les troupes nazies ont commencé à rentrer en URSS. Et nous avons débuté avec la Grande guerre patriotique. C’est un jour important pour les gens pour se souvenir de leurs morts.
Maintenant, 70 ans après, cela recommence encore avec la même idéologie nazie et nous espérons gagner cette guerre. Les gens rencontrés ici, je l’ai vu, sont là pour gagner et pour avoir un avenir radieux.
En arrivant ici j’ai vu des écoles détruites, des maisons en ruine mais j’ai aussi vu de nombreux enfants en train de jouer au soleil. Je souhaite voir des personnalités politiques venir ici pour voir les lieux pour comprendre ce qu’est réellement le patriotisme. Le patriotisme c’est l’amour pour sa patrie. C’est prendre soin d’elle et prendre soin de la ville. Malgré le bruit des canons, les destructions, les gens ici profitent de la vie. Les gens sont là pour gagner et pour répandre la joie.
Nous célébrons la cérémonie du début de la Seconde Guerre mondiale, la musique classique porte en elle un message important car la musique classique est notre héritage commun. C’est le message de la paix. Sergueï Prokofiev, par exemple, est né à côté de Donetsk. L’opinion publique change maintenant sur la situation en Ukraine », a dit dans un entretien à RT Valentina Lisitsa, pianiste ukrainienne censurée en Occident pour ses prises de position contre Kiev.
Concert pianiste Valentina Lisitsa à la Journée de Donetsk de la mémoire et le deuil
En avril dernier, la pianiste d’origine ukrainienne s’était vue refuser une prestation à l’orchestre national de Toronto, pour avoir exprimé ses opinions sur le conflit dans l’est de l’Ukraine. Ce «boycott» a eu un grand retentissement sur les réseaux sociaux ainsi que dans le monde de la musique classique, de nombreuses voix s’offusquant que la politique supplante l’artistique.