Mais la situation grecque a aussi pour mérite de ne plus laisser aucune place aux doutes: l’Union européenne est bel et bien intrinsèquement capitaliste, et ne prévoit aucune place pour la démocratie. En son sein, une politique au profit du peuple plutôt qu’à celui des entreprises semble dès alors impossible. Cette Union Européenne et cet Euro sont et resteront, jusqu’à ce que les peuples souverains les abattent comme jadis les privilèges et la monarchie, les armes du libéralisme financier. Union des étudiants communiste
La crise grecque comme révélateur de la nature dictatoriale, totalitaire, de l’Union européenne et de l’euro.
Les yeux s’ouvrent, devant la violence et la cruelle réalité des faits. De ces accords de Bruxelles, de ce memorandum n°3 imposé par la force – dans un véritable coup d’état financier dévoilant ce qu’est le rôle réel de l’euro, une arme d’exploitation massive des travailleurs dans les mains du Capital européen – contre le vote massif encore chaud de quelques jours du peuple grec disant non à l’euro-austérité.
Et le faits donnent raison à ceux qui – comme les militants franchement communistes du PRCF qui n’ont jamais abandonné ce combat – expliquent qu’il n’y aura pas d’alternative populaire, pas de politique de gauche, pas de fin de l’euro austérité, pas de démocratie sans sortir de l’Union Européenne du Capital. Sans que les travailleurs se libèrent des fers de l’Euro, et sortent du Capitalisme. Il n’y a rien à négocier en restant prisonnier du carcan de l’euro, il y a tout à perdre à rester prisonnier d’une Union Européenne batie par et pour la classe capitaliste, afin de renforcer l’exploitation des peuples, afin de les diviser, de les opposer en les montants les uns contres les autres dans une concurrence toujours plus féroce et sauvage.
Grèce, Ukraine : la dictature fascisante qu’est l’Union Européenne tombe le masque
Alors que la Commission Européenne déverse milliards après milliards pour financer sa junte de Kiev – ouvertement appuyée sur des milices fascistes – dans une Ukraine en faillite en raison de la guerre lancée une nouvelle fois vers l’est par l’impérialisme euro atlantique, la BCE, l’UE de façon implacable étrangle la Grèce pour pouvoir mieux saigner les peuples européens, de Lisbonne à Paris, de Madrid à Bruxelles, de Rome à Dublin !
Pour complaire aux diktats de l’UE-MEDEF, Hollande ne vient il pas d’annoncer un nouveau plan d’austérité de 4 milliards d’euros afin de satisfaire aux critères de l’Euro ? c’est sans doute cela l’euro qui protège… la finance et les marchés financiers !
L’Union européenne, c’est la dictature, c’est le fascisme, c’est le chômage, c’est la guerre.
Oui l’Europe capitaliste, il faut en sortir pour s’en sortir ! Tous ensemble, faisost front, un front du peuple, un front antifasciste populaire et patriotique, pour les 4 sorties, la sortie de l’UE, de l’euro, de l’OTAN et du Capitalisme ! Tous Ensemble !
JBC pour www.initiative-communiste.fr site web du PRCF
source : http://jrcf.over-blog.org/2015/07/l-uec-se-prononce-contre-l-euro-et-l-ue.html
Communiqué des étudiants communistes à l’occasion de ce 14 Juillet 2015
Les faits récents, nous obligent en tant qu’étudiants communistes à réagir. Nous nous saisissons de cette date symbolique qu’est le 14 juillet jour de fête nationale pour le faire, car la réponse au référendum grec nous montre qu’il reste encore bien des Bastilles à prendre.
Le 14 juillet 1789, nos pères prirent la Bastille des mains des monarchistes, cet « air de liberté » aller permettre la naissance de notre République. C’est ainsi que les opprimés de l’époque (paysans, artisans, bourgeois, militaires…) prirent les armes contre leurs oppresseurs (aristocrates, monarchistes et clercs). Or, même si nous savons que cette Révolution ne s’est pas toujours écrite à l’avantage des classes populaires notamment après l’installation au pouvoir de la bourgeoisie la plus aisée, qui n’a pas hésité à assassiner les amis et défenseurs du peuple qu’étaient Marat, Robespierre ou encore Saint-Just. Elle reste un des plus beaux exemples, de ce que le peuple peut réaliser : l’accomplissement de ce que certains ont considéré à l’époque comme une utopie.
Aujourd’hui, nous sommes donc le 14 Juillet 2015 et de tout cela que reste t-il à célébrer ?
Cette année, ce 14 juillet marque l’anniversaire d’un des symboles de la Libération, puisqu’il qu’il y a 70 ans après quatre ans d’occupation c’est en nation libre et souveraine que la France célébrait sa fête nationale. Libéré des armées allemandes, le peuple français pouvait de nouveau scander sa devise révolutionnaire : « Liberté, Egalité, Fraternité » et pouvait porter fièrement le drapeau bleu,blanc,rouge, symbole du pouvoir du peuple sur le pays.
Cette période devait graver la nécessité pour les peuples de disposer de leur souveraineté nationale et populaire. C’est du reste, aussi cette volonté portée par le Conseil National de la Résistance, qui étaitt au cœur des réclamations des Algériens massacrés à Sétif.
Au delà de ça, les acquis de la Révolution et de la Libération semblent bien loin. D’abord, l’aspect populaire de cette célébration en est aujourd’hui gommé non pas par le défilé militaire comme certains pourrait le prétendre, mais bel et bien par la parade de nos dirigeants et de leurs invités. Cette année, notre président a ainsi convié son homologue mexicain, le président Enrique Peña Nieto, celui-la même qui sous la tutelle des réseaux mafieux et du gouvernement États-uniens viole les droits de son peuple, à l’image de la tragique disparition de 43 de nos camarades étudiants mexicains.
Il en va de même pour les acquis de la Libération, alors qu’il y a 70 ans le CNR proclamait la nécessité de rendre au peuple leur souveraineté, aujourd’hui on nous impose une Union Européenne, qui s’assure de son espace vitale par le canon -pensons à l’Ukraine ou a la Lybie-, par autoritarisme -n’oublions pas le non de 2005- et l’hégémonie intellectuelle du libéralisme. Le dossier brûlant de la Grèce en est encore la preuve, outre le fait que le parti progressiste Syriza avait déjà cédé à l’austérité qu’on lui sommer d’imposer à son peuple, voici que certains membres de l’Eurogroupe voulait faire payer les grecs de leur affront en ayant par la voie de la démocratie osé exercer leur souveraineté. Les dirigeants allemands en tête de file, ont-ils sans doute oublié bien vite que malgré leurs crimes de 1945, les grecques avaient eux accepter d’annuler la dette allemande en 1953, moins de dix ans après la fin de la guerre.
Mais la situation grecque a aussi pour mérite de ne plus laisser aucune place aux doutes: l’Union européenne est bel et bien intrinsèquement capitaliste, et ne prévoit aucune place pour la démocratie. En son sein, une politique au profit du peuple plutôt qu’à celui des entreprises semble dès alors impossible. Cette Union Européenne et cet Euro sont et resteront, jusqu’à ce que les peuples souverains les abattent comme jadis les privilèges et la monarchie, les armes du libéralisme financier.
Nous étudiants communistes engageons toutes nos forces dans la lutte contre le capitalisme, d’abord en s’opposant aux mesures austéritaires imposées aux étudiants européens, ces mesures ne visant juste qu’à renforcer une lutte des classes ou seul « l’élite » aurait accès au savoir.
Mais aussi, nous exigeons des droits pour les étudiants, comme un salaire étudiant, afin de faciliter l’accès à des formations de qualité pour ceux qui seront les travailleurs de demain.
Bonne fête nationale à tous !
UEC – le 14 juillet 2015
Il faut abattre l’UE et l’euro.Mais de quelle manière ? en retournant au protectionnisme ? au nationalisme ?
Que pensent les communistes du système de libre-échange(des marchandises et des personnes) qu’est l’UE ?
Que pensent, par exemple, Marx et Engels du libre échange vs système protectionniste ? Je conseille aux camarades communistes de consulter patiemment la conférence que Marx a fait en 1848(et ça n’a pas vieilli, l’UE n’est qu’un système de libre-échange de marchandises, de capital, de personnes, en bref la liberté du capital européen à exploiter le prolétariat européen) à Londres sur le libre échange et son rôle pour l’union du prolétariat international.
Ils pensent que le libre échange détruit les frontières nationales, rassemble le prolétariat, crée les conditions matérielles d’une union plus grande du prolétariat que ne le permet le cadre national.
Est-ce que cela signifie qu’on doit abandonner la lutte pour l’émancipation du prolétariat national ? Non.Là, il s’agit au prolétariat d’un pays, organisé localement, nationalement de prendre le pouvoir et de commencer la révolution communiste et donc en même temps de quitter l’UE capitaliste.
Donc, il n’y a que deux façons de se débarrasser de l’UE(capitaliste):
1° Par une révolution communiste au niveau d’un pays donné ou révolution par morceau.(car le chômage presse,on ne peut attendre la révolution européenne bien que c’est souhaitable).
2° Par une révolution européenne simultané dans tout l’UE(Pour cela le parti doit lutter pour plus de fédéralisme dans l’UE pour s’approcher du modèle des USA; aux USA , le travail du parti communiste est infiniment plus facilement qu’en Europe( en Europe, le nationalisme prime encore sur l’union, armée éparpillée, police éparpillé,etc);or aux USA tout est centralisé(armée,police,etc.), la révolution est donc dirigé contre ce centre capitaliste de touts les Etats qui composent les USA).
C’est seulement de ces deux manières qu’on pourra se débarrasser de l’ UE capitaliste et le remplacer par l’UE communiste.Donc, les communistes doivent faire la différence entre l’UE capitaliste et l’UE communiste à construire.
NB: Ces deux politiques doivent se faire en même temps par le Parti communiste et les syndicats(ceux-ci doivent soutenir le Parti et ne plus se borner à des luttes quotidiennes éternelles)
Voilà comment détruire l’UE capitaliste.