Syriza tombe totalement le masque.
Le 15 juillet, le gouvernement de M Tsipras, tout en adoptant le 3e plan d’austérité de la Troika écrasant les travailleurs grecs de concert avec la droite et l’extrême droite, a lancé ses forces de répression pour tenter de briser la résistance populaire s’exprimant à travers les manifestations massives et monumentale organisés par les syndicats.
Cette répression – menée par des forces sociales démocrates – est bien le signe de l’euro-fascisation qui s’accélère, poussée par les diktats de la dictature du capital et ses instruments d’exploitation que sont l’UE et l’euro alors que la crise mondiale du capitalisme n’en finie pas de s’aggraver.
www.initiative-communiste.fr site web du PRCF témoigne de toute la solidarité des militants franchement communiste du PRCF avec leurs camarades grecs.
Le gouvernement attaque les manifestations avec ses forces anti-émeute
Le PAME salut les milliers de travailleurs, de chomeurs, de retraités, de jeunes travailleurs et d’étudients, de femmes, d’artisans et d’agriculteurs qui ont massivement pris part aux manifestations du PAME le 15 juillet dernier, partout à travers la Grèce. Les manifestations ont envoyé un clair message de lutte, et non de déception, pour demander que cesse le défaitisme, contre les nouvelles mesures brutales du 3e memorandum du gouvernement SYRIZA.
Nous dénonçons auprès de l’ensemble des travailleurs, le plan de provocation préméditée du gouvernement SYRIZA pour utiliser les forces d’oppression de la police anti-émeute au coté de mécanisme para-étatique durant l’énorme manifestation du PAME à Athène le 15 juillet dernier. Un plan qui avait pour but de briser la manifestation du PAME et d’intimider les travailleurs et les couches populaires.
Au même moment où à l’intérieur du Parlement Grec, nous avons assisté à la formation d’une nouvelle alliance au sein des partis politiques de la bourgeoisie entre les sociaux démocrates de SYRIZA les libéraux de Nouvelle Démocratie, l’extrème droite de ANEL et les sociaux démocrates du PASOK et de POTAMI, nous avons été les témoins à l’extérieur du parlement des sombres mécanismes pour attaquer le peuple. Il n’y a aucun doute que le choix de cette politique aussi brutale contre les travailleurs démontre l’escalade de l’oppression de l’état et des employeurs. La répression du mouvement populaire du 15 juillet n’est pas un incident isolé. Cela fait partie des prérequis exigés par le nouvell accord contre le peuple grec pour attaquer contre le mouvement social des travailleurs. Cela signifie l’intervention à l’encontre des syndicats et contre leurs revendications. Cela a été préparé et c’est une escalade dans l’autoritarisme avec de nouvelles mesures pour interdire et restreindre l’action des syndicats. Ils prépare une nouvelle législation concernant les syndicats pour bloquer la montée de la lutte des classes.
Nous appelons les syndicats à être en alerte pour contrer leurs plans. Nous répondons au grand capital, au gouvernement Syrizia et ses machinations, en organisant et en renforçant la lutte des classes. Nous rejetons toutes coupes dans les salaires et les pensions, toute abolition des droits des travailleurs. Nos revendication ne sont que l’expression des besoins actuels de la classe des travailleurs.
Nous continuerons, nous renforcerons la lutte puisqu’ils ont déclaré la guerre contre nous.
PAME – 17 juillet 2015 – traduction JBC pour www.initiative-communiste.fr – site web du PRCF
source : http://pamehellas.gr/index.php/en/homepage/92-press-releases/5264-on-the-great-demonstrations-of-july-15th-we-denounce-the-plans-of-the-syriza-government-to-attack-the-demonstrators-using-riot-police-forces
Une pétition a été lancée pour la libération des dizaines de militants arretés le 15 juillet
Solidarité avec les prisonniers du 15 juillet – Contre la violence policière
Le gouvernement SYRIZA-ANEL, qui a adopté le nouveau mémorandum dans la lignée des gouvernements précédents, prouve qu’il ne peut ni mettre en œuvre les nouvelles mesures d’austérité qui détruisent la vie des travailleurs et du peuple en Grèce ni réussir à opérer un renversement du NON massif de la classe ouvrière, sans recourir à la forme ultime de la domination sociale : la violence policière d’État et la répression.
La nuit du 15 juillet, jour de grève générale dans le secteur public, les municipalités et les hôpitaux contre le nouveau mémorandum, lors de la manifestation organisée par des syndicats et des organisations politiques et sociales, la police du « gouvernement de gauche » a déchaîné sa rage. La partie de la manifestation où se tenaient les membres de l’OKDE-Spartakos, clairement visibles avec chants et drapeaux, a été, sans aucune provocation, violemment attaquée par la police anti-émeute qui a cruellement frappé et blessé des manifestantEs puis les a arrêtés sans raison. Deux camarades de l’OKDE-Spartakos et d’ANTARSYA, après avoir été tabassés pendant la charge de police, mais aussi après leur arrestation, ont dû passer devant le procureur le 16 juillet, ainsi que d’autres manifestants arrêtés, sur la base de nombreuses fausses accusations ridicules. Leur procès est prévu le mercredi 22 juillet. Ces deux camarades sont Manthos Tavoularis, employé de librairie et secrétaire du Syndicat des Travailleurs des Librairies et Michalis Goudoumas, travailleur social, membre du Syndicat des Travailleurs de la Fondation pour l’Enfance « Pammakaristos ».
15 autres militantEs ont été arrêtés avec nos camarades et traités par la police avec la même brutalité, et passeront aussi en procès mercredi.
Le gouvernement ne laisse place à aucune illusion s’agissant de savoir qui sont ses alliés et qui sont ses ennemis. Il choisit de voter pour le nouveau mémorandum en collaboration étroite avec les partis politiques de la bourgeoisie, les médias dominants, le capital grec et européen, l’UE et le FMI.
Le gouvernement a choisi d’attaquer avec une violence impensable, utilisant la fameuse « Garde Prétorienne » (la police anti-émeute grecque « MAT » et l’unité de police « DIAS ») contre des organisations politiques de la gauche anticapitaliste, des syndicalistes et des militantEs politiques qui se sont battus ces dernières années contre les mémorandums, l’austérité et les lois autoritaires, qui se sont aussi battus et ont mobilisé pour le NON lors du référendum, qui se battent pour l’émancipation de la majorité laborieuse et sa libération de l’enfer capitaliste.
Cette répression de la part du gouvernement qui a autoritairement transformé le NON écrasant des travailleurs et des travailleuses en un mémorandum « de gauche » d’une extrême sauvagerie de classe, n’effraie pas les militantEs politiques qui se battent aux côtés de celles et ceux qui disent NON JUSQU’AU BOUT.
C’est pourquoi nous sommes solidaires de touTEs nos camarades militantEs politiques qui étaient le « groupe-cible » de la répression policière lors de la manifestation ouvrière du 15 juillet et nous exigeons le retrait immédiat de toutes les accusations contre les militantES politiques interpellés et traînés de force au tribunal.
Nous participerons au rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon, le 22 juillet à 9h.
Appel déjà signé par plus de 300 syndicalistes et activistes en Grèce :
Merci de faire apparaître en signant en ligne le prénom, le nom et , si possible, le syndicat ou l’organisation et éventuellement le niveau de responsabilité.
soutien.grecs.reprimes@gmail.com
Premiers signataires:
Despina Koutsoumpa, member of council of region of Attiki
Panagiotis Tselepis, secretary of workers in municipality of Nikaia/Renti (region of Attiki)
Santiago Menconi, worker and activist from the Argentina Transport Union
Koutsoumpa is also member of general assembly of ADEDY
Zetta Melampianaki, secretary of teachers’ union in Nea Smpyrni (region of Athens)
Ilias Loizos, secretary of workers union in municipality of Neo Irakleio (region of Attiki)
Xristos Argiris member of general council of ADEDY, doctor
Adamopoulos Nikos, secretary of workers in municipality in Nea Ionia (region of Attiki), member of general council of POE-OTA (fenderation of workers in municipalities) and member of executive committe of ADEDY
Takis diamantidis, secretary of union of Teachers in Samo…Eric Toussaint maître de conférence à l’université de Liège, président du CADTM Belgique et membre du Conseil scientifique d’ATTAC France
Catherine Samary économiste, spécialiste des Balkans et de l’Europe de l’Est, maître de conférence, membre du Conseil scientifique d’ATTAC France, membre fondateur d’Espace Marx.
Daniel Tanuro ingénieur agronome et environnementaliste, collaborateur au Monde diplomatique et fondateur de l’ONG belge Climat et justice
Olivier Besancenot postier, ancien candidat de la LCR à l’élection présidentielle en France puis du NPA aux européennes
Jeff Mackler, National Secretary, Socialist Action/USA; Administrative Committee, United National Antiwar Coalition (UNAC); Director, Mobilization to Free Mumia Abu-Jamal
Tout confirme la justesse d’analyse du KKE quant à la nature de Syriza.
Les prises de positions du sénateur Laurent et du député Chassaiigne confirment que la ligne du PGE déclinée par sa section française est contraire aux intérêts des travailleurs et de la France.
Que les vrais communistes français s’unissent pour mettre en échec la politique désasteuse du capital.
En France, le front de gauche est une déclinaison de Syrriza
Les masques tombent en Grèce avec la violence de la répression policière ordonnée par le gouvernement Syrriza contre les grévistes et les manifestants refusant le nouveau mémorandum imposé par les dirigeants de l’UE et la Troïka et accepté par Monsieur Tsipras et son nouveau gouvernement.
Mais ils tombent également en France avec le rôle de Hollande qui a réussi à « imposé à Merkel ( prétentieux le monsieur) le maintient de la Gréce dans L’UE. Il a fait ce que les oligarques lui ont imposé par l’intermédiaire des américains. Mais comment un socialiste peut être fier d’imposer à un peuple des plans d’austérité aussi violent? Lui qui aime et oeuvre pour les sans dent devrait avoir honte de la misère qu’il leur impose. Pour éviter que d’autres peuples manifestent contre leurs conditions de vie, il pense qu’il faut vite construire un Etat européen supranational qui imposera l’ordre à tous les peuples européens vivant en dessous du seuil de pauvreté au bénéfice d’une oligarchie baignant dans l’opulence. Il est soutenu par Vals, est-ce surprenant?
En soutenant ce mémorandum le PCF montre qu’il c’est éloigné de la classe ouvrière et bafoue tous ces idéaux. Les vrais communistes doivent se retrouver au sein de partis franchement communistes et se rassembler.
Nous ne sommes pas loin des Grecs et si nous ne réagissons pas, dans 5ans nous en serons à leur niveau; chômage, santé, éducation…suicides de désespoir. Pensons à nous, mais aussi à nos enfants.
Quittons l’UE engendrant le fascisme, l’ euro source de misère, et l’ OTAN belliqueux qui nous fait participer à des guerres à travers tout le monde. Non l’UE ce n’est pas la paix ni le bonheur des masses.
Peuples européens, rassemblons nous pour refuser leur plan d’austérité et retrouver l’espoir.