D’après la presse novorusse, les fascistes ont constaté avec horreur que Lénine est de retour dans la région de Chernigovskiy.
Alors que les milices fascistes pro UE avaient détruit en février dernier la statue de Lénine de Semenovka, l’Université Ukrainienne pour la mémoire Nationale en charge du processus de désovietisation (en vertu des lois fascistes anticommunistes et réhabilitant les collaborateurs des nazis édictées par la junte de Kiev) a constaté qu’une nouvelle statue de Lénine était en place, alors que les communistes locaux ont œuvré pour son retour.
L’institution fasciste réclame le démantèlement de cette statue en application des lois interdisant les symboles communistes.
Ne doutons pas que les hommes de mains de l’UE à Kiev ont déjà en tête une statue « démocratique » pour la remplacer à l’image des portraits du fascistes Bandera qu’ils promènent dans la rue, la nuit tombée accompagnée de flambeau.
Alors que la junte de Kiev détruit les monuments célébrant la victoire contre le nazisme, cette l’Ukraine façonnée par l’UE élève au rang de héro les nazis et leurs collaborateurs.
Toute à son anticommunisme et à son appétit de s’accaparer les richesse de l’Ukraine, l’Union Européenne, appuie et finance ceux qui réhabilite aux rangs de héro les collaborateurs nazis du III Reich. A l’image de ces panneaux publicitaires installées dans la ville ukrainienne de Lviv qui portent l’inscription : « Division ukrainienne Galicie. Ils ont défendus l’Ukraine. »
En Ukraine, la Commission Européenne déclare faire progresser les valeurs de l’UE. On ne peut que constater ce que sont ces valeurs.
Pourtant, il faut rappeler que les travailleurs d’Ukraine – qui à une très large majorité s’étaient prononcés contre la dissolution de l’URSS – ne sont pas dupes des manipulations xénophobes de la junte pro UE, nombre d’entre eux se considérant comme faisant partie d’un même peuple, le peuple soviétique. A l’image de ces dizaines de milliers d’ukrainiens préférant se porter déserteurs que de répondre aux incessantes nouvelles vagues de mobilisations ou de ce mineur dont un journaliste français rapporte depuis Donetsk les propos :
« Vous savez, moi je suis né en Union soviétique, personne ne m’a demandé mon avis lorsque je suis soudainement devenu Ukrainien en 1991. Je ne me suis jamais senti Ukrainien, ni même Russe, vous comprenez, la Russie c’est encore autre chose, ici c’est le Donbass, mais moi je me suis toujours considéré comme le membre d’une grande fratrie, celle de l’Union soviétique, celle des peuples qui en faisaient partie. Lorsque cela a commencé dans l’Ouest, je me suis dit, « Slava Oukraïni » (Gloire à l’Ukraine) passe encore, mais « Slava Geroiam » cela ne passait pas, qu’est-ce que cela voulait dire d’encenser des collaborateurs d’Hitler ? Je n’ai jamais été contre les Ukrainiens, pas même finalement maintenant, mais ce qu’ils font, du moins ce que ce régime fait c’est assez abominable, ici c’est chez nous. Ce que nous deviendrons je n’en sais rien, indépendants ? Dans la Russie ? Finalement nous n’avons pas besoin des oligarques, nous n’en voulons plus, peu importe leur provenance. L’Ukraine veut se trouver indépendante ? Nous aussi ! Alors chacun chez soi, la paix c’est le plus important mais pas au prix demandé par Kiev, nous ne serons plus jamais Ukrainiens ». Yvan mineur dans le Donbass.
Malgré la répression, en dépit des lois fascistes, nos camarades ukrainiens avec courage ne renoncent pas à la lutte antifasciste contre le capitalisme, pour la paix contre ses guerres impérialistes. Ils ont besoins de notre solidarité.
Plus que jamais, pour la démocratie, contre le fascisme, tous – que l’on soit communiste ou non – nous devons défendre les communistes persécutés en Ukraine. N’oublions pas qui sont les régimes qui ont interdit les communistes, les ont mis dans des camps de concentrations. N’oublions pas les vers de Niemoler !
NO PASSARAN