Alors que les médiacrates censurent totalement ceux qui – comme le PRCF proposent de sortir de l’euro – les médias du système organisent très officiellement la « dédiabolisation » du FN faisant mine de lui reprocher d’être prétendument pour la sortie de l’euro. Cela fait partie de cette stratégie de promotion incessante du FHaine, faisant des bisbilles au sein de la PME familiale Le Pen la dernière série de l’été, et permettant surtout de terroriser tout ceux qui conscients que l’UE et l’euro sont des armes de destruction massive des travailleurs veulent en sortir.
le fn pour la sortie de l’euro ? vraiment pas non !
Pourtant le FN n’est ni pour sortir de l’Union Européenne, ni même pour sortir de l’Euro, pas plus que la dynastie Le Pen n’est anti-système ! Ceux qui s’imaginent le contraire se trompent. Ennemi des classes populaire, le FN a choisi son camp et c’est bien celui de la mondialisation capitaliste, celui de l’UE et de l’euro, celui de l’eurofascisation, lui qui juste avant que la guerre n’éclate en Ukraine affichait ouvertement son alliance avec le parti fasciste ukrainien pro-UE Svoboda, lui qui il n’y a pas si longtemps affirmait son soutien à la construction européenne.
Le Fhaine est un parti pilier du système au coté du PS et de l’UMP. La collusion entre le FN et la droite est d’ailleurs patente. Comme en en témoigne les alliances sans cesse répétées entre la droite et l’extrême droite durant les 40 dernières années, comme en témoigne leur projet politique commun , contre les travailleurs et notre pays.
Si le FHaine déploie une rhétorique contre l’euro, prévoit il d’en sortir? certes non pour qui lit son programme
- « la France doit préparer, avec ses partenaires européens, l’arrêt de l’expérience malheureuse de l’euro, et le retour bénéfique aux monnaies nationales qui permettra une dévaluation compétitive pour oxygéner notre économie et retrouver la voie de la prospérité. Le couple franco-allemand doit jouer ce rôle moteur dans cette concertation et cet arrêt programmé de l’expérience de l’euro. Il doit retrouver l’initiative et permettre à la zone euro de sortir du marasme. L’Allemagne y est prête, car elle sait qu’elle ne pourra pas financer sans fin tout le reste de la zone. »
Où il apparait que le FHaine conditionne toute sortie de l’euro non seulement à un accord de l’Allemagne pour sortir de l’euro mais au fait que l’Allemagne en soit le moteur ! Drôle de conception de la souveraineté nationale, mais qui n’a rien d’étonnant quand on connait ce que pense Le Pen de l’Occupation. Où il apparait que le FHaine n’envisage la sortie de l’Euro que sous la forme d’une « fin programmée » – si accord de l’Allemagne donc – qui est objectivement renvoyée aux calendes grecques. Comment parler de la sortie de l’euro sans en fait être pour sortir de l’euro dans les faits, c’est bien cela la rhétorique du FN pour capitaliser la colère des classes populaires massivement opposées à l’euro tout en ne remettant pas in fine en cause cette arme servant à casser les salaires et maintenir les peuples sous le joug.
- « Afin d’accompagner la sortie de l’euro, un ministère chargé des Souverainetés devra prendre en charge techniquement et juridiquement la renégociation des Traités et la restauration de notre souveraineté nationale dans l’ensemble des domaines où elle a disparu, notamment monétaire. »
Que de mots pour ne pas dire grand chose. Ou plutôt si. Il apparait que le programme du FN ne prévoit ni de sortir de l’UE, ni de sortir de l’Euro, ni de désobéir au traité ou d’en sortir même partiellement afin de rétablir la souveraineté du peuple français. Non le FHaine propose de renégocier les traités (comme le PS ou l’UMP en fait), renégociation qui pour aboutir doit obtenir l’accord de l’unanimité des états membres, renégociation impossible comme l a montré l’écrasement de la Grèce, puisque la BCE déchainerait immédiatement la spéculation et l’étranglement financier. On est très loin d’une sortie réelle de l’UE et de l’euro, permettant de rétablir cette condition aussi nécessaire qu’essentielle de la démocratie, la souveraineté du peuple.
- « La coopération européenne permettra d’examiner, pendant toute la durée de la négociation, l’ensemble des options envisageables pour rétablir la souveraineté monétaire des Etats membres »
« l’ensemble des options envisageables »… tout est dit. Quand c’est flou c’est qu’il y a un loup ! car si ni le programme ni les professions de foi du FHaine ne comprennent comme mesure simple, claire et compréhensible par tous, comme engagement pris devant les citoyens français la sortie de l’euro, le programme fait référence à des obscures « négociations » ouvrant la porte à « l’ensemble des options envisageables »… le tout comme on l’a vu plus haut conditionné à l’accord de l’Allemagne ! Personne ne peut s’y tromper, les caciques du FN spécialistes de l’opinion – rappelons la carrière au sein des instituts de sondages d’opinion des frères philipot – savent surfer sur le rejet populaire majoritaire de l’euro mais savent aussi jusqu’où ne pas aller trop loin pour ne pas embarrasser ceux qu’ils servent, l’oligarchie capitaliste. Les déclarations publiques de la présidente du FN en témoignent, elle qui a publiquement déclaré qu’elle ne sortirait pas de l’euro par exemple dans un débat spécifique sur la question (Mots Croisés, Europe Stop ou Encore, en 2013 – voir ici à la 39e minute http://www.youtube.com/watch?v=8xFakzfriaA)
Sollicitée plusieurs fois par le présentateur Yves Calvi, Marine le Pen refuse d’appeler à sortir de l’UE mais veut négocier pendant au moins 1 an au sein de l’Union Européenne. Elle se refuse d’ailleurs très soigneusement à employer les termes de sortie de l’UE et même de sortie de l’euro.
Yves Calvi : Marine le Pen, je peux vous poser une question? parce que tout à l’heurej’évoquais le référendum, je sais que vous voulez réagir
vous avez dit que vous étiez favorable à ce que l’on consulte les français sur ces questions
mais vous PERSONNELLEMENT Marine Le Pen s’il y avait un référendum est ce que vous voteriez pour quitter l’europe ?Marine Le Pen : Ben NON, je ne peux pas vous répondre puisque si se référendum intervenait, par définition puisque personne autour de cette table ne voudrait l’organiser c’est donc que je serais arrivée au pouvoir.
Je me donnerai un an pour négocier tout ce qui m’apparait comme étant profondément négatif dans l’Union Européenne. J’y arrive tant mieux, en l’état je demande aux français ce qu’ils en pense, je n’y arrive pas, les français diront également ce qu’ils en pensent.
La réponse de Marine Le Pen est on ne peut plus claire, correspondant d’ailleurs parfaitement aux textes de son programme tels qu’ils sont publiés sur Internet, le FN est pour renégocier les traités européens, pour une autre europe, exactement comme l’UMP comme le prouve d’ailleurs la suite de ce débat télévisé. Le pauvre Yves Calvi insiste sans doute auto convaincu par le bourrage de crânes médiatique que le FN est pour sortir de l’UE.
Yves Calvi : Excusez moi mais vous ne pouvez pas fuir cette question. C’est un thème sur lequel vous êtes en permanence. Est ce que vous voulez sortir, Est ce que vous n’attaquez que l’euro ou est ce que vous attaquez aussi l’Europe ?
ma question est simple, et je pense que les téléspectateurs peuvent le comprendre.
En cas de référendum est ce que vous voteriez pour quitter l’europe ? c’est simple comme question.Marine le Pen : Non.
Moi je vous dit, il y a énormément de points qui doivent être négociés. Voila. Clairement.
Moi je n’admet pas que l’UE ai des frontières totalement ouvertes que ce soit sur le plan des flux de produits, c’est le problème du libre échange, ou que ce soit des flux migratoires…Yves Calvi : donc vous ne quittez pas l’europe ?
J’entendais M Lemaire avoir un discours extrêmement dur à l’égard de l’europe cela me réjouis, euh, parce que , euh, il y a une lucidité nouvelle dans la classe politique Française.
Euh, mais, je veux que l’Union Européenne me laisse avoir la maitrise de mes frontières donc je veux renégocier Schengen, je veux que l’UE m’autorise à faire du protectionnisme intelligent à mes frontières, je veux que l’UE m’autorise à faire du patriotisme économique,Calvi : très bien, dans ce cas là vous quittez l’Union Européenne ?
MLP: Si l’Union Européenne me dit non, je proposerai aux français effectivement la voie de la liberté, de la souveraineté et de la liberté, et de l’indépendance monétaire…
Calvi : J’ai compris que vous quitteriez l’Union Européenne à ces conditions qui sont ingérables pour les autres pays, qui n’en voudront pas
MLP : NON. mais vous n’en savez rien….
C’est bien le slogan d’une autre europe qu’entonne comme ses compères de l’UMP et du PS Marine le Pen, le slogan éculé et usé de la rénégociation des traités européens, fixant d’ailleurs ses priorités qui ne sont pas de défendre les droits ou les salaires des travailleurs, de faire place aux peuples mais de pouvoir mener comme elle l’entend la chasse aux immigrés tout en servant comme elle l’entend les monopoles capitalistes français. La réponse de Marine le Pen, son projet est bien de rester dans l’Union Européenne, et bien de renégocier l’Euro avec l’Allemagne, pas d’en sortir. Indiquant d’ailleurs avoir pour souhait d’appeler les citoyens français à rester dans l’UE si elle devait organiser un référendum. Il convient de rappeler que le FN lorsqu’il en a eu la possibilité ne s’est pas opposé à la construction européenne. Contrairement au parti communiste qui a voté contre l’Acte Unique, les nombreux députés du FN se sont eux abstenus, acte unique qui est le démarrage même de l’Euro.
Ce qui intéresse la PME Le PEN c’est le pouvoir pour elle, pas pour le peuple. Le projet politique du Fhaine n’est pas la souveraineté populaire. Comme en témoigne d’ailleurs son attachement visceral au régime quasi monarchique de la Ve République. Marine Le Pen, interrogée à l’Assemblée nationale par la presse parlementaire le mercredi 18 février 2015, a elle-même déclaré que « Les institutions de la Ve République sont tout à fait aptes à exprimer la démocratie pour le peuple français », marquant ainsi son hostilité à la Constituante, son hostilité à un pouvoir du peuple pour le peuple par le peuple.
Le FN un parti anti-national
Il faut donc battre en brèche une bonne fois pour toutes cette idée que le FN serait patriote alors qu’il est anti national, que c’est un ennemi de la France des travailleurs.
Comme en témoigne cette annonce récente par Marion Maréchale le Pen de son alliance dans le sud de la France avec les identitaires et les indépendantistes. Le dirigeant identitaire, indépendantiste, de Nice Phillipe Vardon, rejoindrait ainsi la liste FN au régionale de l’automne prochain en Paca. C’est en invoquant « la résistance des princes provençaux contre les sarrasins » (sic) que la benjamine du clan Le Pen a justifié l’adoubement d’une figure de cette mouvance identitaire qui milite activement pour l’éclatement de la France ainsi que pour la construction européenne, pour une Europe des régions, blanche et chrétienne. Bas les masques donc, car le pédigrée de ce Vardon ne laisse aucun doute. Adepte des défilés aux flambeaux dans les rues de Nice, cet ancien porte-parole des jeunesses identitaires, a également fait un passage au GUD, groupuscule fasciste, et poussé la chansonnette dans le groupe de rock identitaire « Fraction », avec Fabrice Robert, qui dirige aujourd’hui le Bloc identitaire. Pour compléter ce CV fourni, il faut également mentionner que Philippe Vardon a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amendes pour incitation à la haine raciale et reconstitution de ligue dissoute. Les jeunesses identitaires ayant été considérées en 2007 par le tribunal de grande instance de Nice comme une émanation d’Unité radicale, dissoute par le gouvernement en 2002.
Voila qui ne laisse aucun doute sur ce qu’est le FN. Un parti qui n’a pour but que de diviser les français en diffusant ses mortifères idées xénophobes, de porter les idées du patronat de réduction des salaires et d’autoritarisme, de défendre le système. Sa rhétorique anti UE et contre le mondialisme – adoptée après des décennies de soutien affiché à la construction européenne – ne pourrait d’ailleurs pas faire illusion auprès d’une partie de l’électorat si la gauche n’avait pas abandonné le terrain du combat anti impérialiste pour la sortie de l’UE.
Derrière le masque, le vieux FN ultra libéral
Contre la mondialisation capitaliste et populaire le FN ? il est vrai qu’avec l’accentuation de la crise, le FN a adapté son discours pour mieux s’adresser aux travailleurs, aux classes populaires, n’hésitant pas à citer Jaurès… Le voici pourfendeur d’un mondialisme qui ne dénonce que les arabes et prend soin de laisser de coté patrons et banquiers.
Exit le discours virulamment libéral de papa Le Pen. L’héritière – avec l’aide d’un Philippot brillant opportuniste – a teinté le discours d’un accent plus social qui aide beaucoup à l’entreprise de dédiabolisation mise en œuvre par nos médias qui connaissent parfaitement ce F Philippot passé par la TNS Sofres alors que son frère Damien est directeur des études politiques à l’IFOP autre institut de fabrication de l’opinion bien connu. [1]
Alors où se situe le FN, a-t-il rompu avec les thèses ultra libérales et ultra capitalistes historiques du FN pour défendre le peuple ? ou est ce un coup marketing de F Philippot passé par HEC et spécialiste du marketing événementiel ?
La réponse est claire pour qui décortique le programme du FN. Surtout si l’on veut bien se souvenir des déclarations de M Le PEN ou de celles de Gollnish en 2010 lors du mouvement pour défendre le droit à la retraite :
« Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos. Voilà deux semaines que la France s’installe dans le chaos, entre grèves, manifestations et blocus. La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. » Marine Le Pen
« Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos. Voilà deux semaines que la France s’installe dans le chaos, entre grèves, manifestations et blocus. La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. » B Gollnish
Voila la façon dont le FN défendait les travailleurs alors et attaquait avec virulence la finance et le système.
Elle est encore plus évidente lorsque le FN salue la mémoire de Miss Maggie –The Witch – détestée par les ouvriers britanniques, pays dont elle a détruit l’industrie pour le plus grand profit des marchés financiers de la City. Jugez plutôt :
« Communiqué de Presse du Front National (8 avril 2013)
Le Front National adresse ses condoléances au Parti conservateur après le décès de Margaret Thatcher, Premier ministre britannique de 1979 à 1990.
Il salue la mémoire d’une dirigeante de convictions profondément attachée à la souveraineté de son pays et adversaire résolue de l’Europe fédérale. »Pas un mot pour les mineurs et ouvriers britanniques, pas une critique de la politique ultralibérale de cette dame de fer qui est à l’origine de la braderie des services publics et du saccage de l’industrie britannique. Pas une condamnation pour celle qui a servi avec zèle la finance et le capitalisme mondial en détruisant autant qu’elle l’a pu les conquêtes sociales protégeant les travailleurs de la prédation et des agressions brutales du capitalisme. Pas un bémol pour nuancer le rôle détestable de cette chantre de la dérégulation et de la mondialisation.
Il y avait pourtant là à dire pour qui veut battre en brèche le « mondialisme » et faire la preuve que ce mot n’est pas le paravent marketing de la xénophobie et du racisme anti immigrés et anti musulmans qui constitue l’essentiel du discours du FN et de la famille Le Pen.
Non, le FN tombe le masque et fait la preuve de la duplicité d’un discours pseudo-populaire hypocritique qui ne sert à qu’à s’insérer dans l’entreprise des grands médias de le dé diaboliser pour mieux étouffer les velléités populaires de remise en cause d’un système qui fait la preuve de son pourrissement chaque jour grandissant en divisant les travailleurs.
Les barricades n’ont que deux cotés. Et le FN n’est pas de celui des travailleurs mais bien de celui des marchés, des paradis fiscaux, des délocaliseurs et des négriers mettant en concurrences les peuples les uns avec les autres (et notamment via l’UE). Il fait la preuve ici de son soutien à la classe capitaliste. Le TINA (there is no alternative) ultralibéral du capitalisme le plus brutal d’une Thatcher amie de Pinochet – qui alimente toujours aujourd’hui autant la mondialisation capitaliste et en particulier la construction de ces institutions supra-nationales européennes entièrement à la main de cette classe dominante – voilà ce que salue le FN dans ce communiqué. Derrière l’emballage rutilant que nous vendent les spécialistes de l’opinion (et on a vu que les Philippots ne sont pas les derniers en la matière, et que les Le Pen ont de solide amitiés dans les médias par exemple avec L Joffrin) le FN est pret à servir la classe dominante, à servir le système en défendant cette politique économique ultra capitaliste qu’est le libéralisme. Cela semble d’autant plus évident que l’on a vu une nouvelle fois éclater avec l’affaire Cahuzac toutes les accointances de la famille Le Pen -pdg de père en fille de la PME FN – avec cette classe dominante
Il faut reconnaitre qu’il n’était pas nécessaire d’attendre ce communiqué du FN pour révéler que le vieux fond ultra-libéral, pro patronal et anti-travailleurs est toujours la base politique du FN. Car le programme du FN en contient toujours les vieux ressorts libéraux si l’on veut bien ne pas qu’écouter ses orateurs mais aller lire ses propositions : baisse des salaires (via l’abaissement du salaire indirect rebaptisé par les patrons cout du travail), retraite par point (premier pas vers la capitalisation), condamnation des syndicats, chèque éducation etc….
Pour les travailleurs, il est toujours aussi urgent de se défendre du FN et ne pas se laisser berner par un discours affuté qui diffuse dans tous les foyers tous les soirs à 2Oh par la grâce des TV de Mm Vinci et Bouygues et de leurs amis.
A tous les progressistes de combattre ce FN, de le démasquer alors même que manipulant un débat sur le mariage gay instrumentalisés par les sociaux libéraux de la fausse gauche, la droite et l’extrême droite s’unissent dans la rue pour former un tea party à la française fascisant. Et le combattre sur tous les sujets.
Cela signifie donc aussi de ne pas le laisser seul surfer sur le rejet de l’UE et de l’Euro par nos concitoyens qui constatent chaque jour un peu plus que cette construction européenne ne s’est faite que pour servir la classe capitaliste. C’est aux progressistes et aux républicains de défendre cette belle idée que c’est le peuple souverain qui doit exercer le pouvoir. C’est aux progressistes et aux républicains que de défendre la Nation contre la xénophobie du FN. Car la Nation – au sens de 1793 et de Valmy et à l’heure où la classe dominante fait le choix d’abriter son pouvoir dans des institutions européennes supra nationales totalitaires et de dépecer ces Etats devenus trop sensibles aux intérêts des travailleurs – c’est bien les travailleurs de notre pays (indépendamment de leurs origines, de leurs confessions etc…), et notre Etat Républicain fait des conquêtes sociales de la Révolution, de 1936, de la Résistance communiste à travers le CNR, de 1968 leur appartient. En saluant la mémoire de Thatcher le FN démontre également qu’il ne défend pas la souveraineté des peuples puisqu’il honore la mémoire de celle qui a entre autre sur les mains le sang de Bobby Sand.
Pour démasquer le FN, il faut proposer une alternative progressiste rendant sa souveraineté à la Nation en sortant de l’UE et de l’euro qui sont les principales chaines du TINA capitalistes. Construisons un large front populaire patriotique ET progressiste permettant de faire vivre la République sociale et que reviennent les jours heureux.
[1] http://www.enquete-debat.fr/archives/caroline-fourest-cite-enquete-debat-67406
« L’animateur d’Enquête & Débat, Jean Robin, se souvient d’une rencontre organisée à Radio Courtoisie le 13 mai 2009. Ce jour-là, Marine le Pen doit être interviewée par Paul-Marie Couteaux, qui en profite pour lui présenter Jean Robin, mais aussi Florian Philippot et son frère Damien. “La conversation est libre, raconte Jean Robin, et Marine le Pen semble très intéressée par Florian Philippot, qui lui promet (déjà) une série de notes, et qui lui explique que le FN aurait tout intérêt à cibler les fonctionnaires, “clientèle électorale délaissée par le PS et l’UMP”, selon lui. Son frère, qui travaille dans un institut de sondage bien connu, a également toute l’attention de Mme le Pen.” L’institut très connu en question n’est autre qu’Ifop. Un organisme peu suspect de marinisme à sa tête, puisqu’il est notamment dirigé par Laurence Parisot, mais dont les enquêtes réalisées à la base donnent Marine le Pen très haut dans les intentions de vote. Des chiffres que relaie volontiers levraidebat.com. Non sans interviewer Damien Philippot, qui y commente ces sondages au nom de l’institut Ifop. Décidément, les deux frères sont des adeptes du tour de passe-passe. Le site sera fermé en avril 2011, quelques mois avant que la médiatisation officielle de l’énarque du FN ne commence.” Marine le Pen démasquée, Caroline Fourest, Fiametta Venner, éd. de poche, p. 407-408, février 2012″
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Derrière le masque, le FN, pro patronal, ultra libéral, un parti pilier du système
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Le Front national et l’Europe : depuis quand, tant de désamour ?
Par François Ruffin, 29/04/2014 , « Pauvres actionnaires ! » (Fakir Éditions)
On a reçu un coup de fil, ce matin, de Charlotte, attachée de groupe coco au Parlement européen, à la recherche d’arguments sur le FN et l’Europe. Comme elle n’est pas la seule, sans doute, à s’interroger, Fakir vous offre un chapitre de « Pauvres actionnaires ! »
Bruxelles. Aujourd’hui.
« L’Europe de Bruxelles a imposé partout les principes destructeurs de l’ultralibéralisme et du libre-échange, au détriment des services publics, de l’emploi, de l’équité sociale. Restaurer la souveraineté nationale, cela signifie d’abord sortir du carcan étouffant et destructeur de Bruxelles dans lequel on nous a enfermés malgré nous. » Marine Le Pen, discours de Tours, 16 janvier 2011.Avant. 1988. Pour une « Europe politique, économique et militaire »
La Lettre parisienne du Front national narre ces rencontres, au printemps 1988 : « Réunis au-delà des barrières de langage par une solide foi anticommuniste, les jeunes Européens de la « grande Europe » ont reçu pour objectif de se battre pour les libertés et plus particulièrement pour la liberté des peuples d’Europe de l’Est. » Dans son discours, le « leader européen » – alias Jean-Marie Le Pen – « réclama la construction d’une Europe politique, économique et militaire ». Et son intervention « se termina dans un climat chaleureux, aux accents de L’Ode à la joie de la IXe symphonie de Beethoven et aux cris de : « l’Europe, Le Pen, Liberté ». » Maastricht est en vue, mais le FN conclut son meeting sur l’hymne officiel de l’Union européenne…Rempart
Jean-Marie Le Pen ne fut pas toujours le héraut de l’europhobie, le porte-drapeau de la souveraineté nationale. Au contraire, même. Dès son premier portrait télévisé, en 1973, il se définit ainsi : « Je suis de Bretagne, je suis de France, mais je suis d’Europe aussi. » Et pour une raison simple : l’Europe, c’est d’abord un rempart contre le bolchévisme. Son programme de 1974 note ainsi :
« Face à l’impérialisme soviétique qui n’a pas renoncé à ses desseins de domination politique et idéologique, l’indépendance de notre pays est liée à celle de l’Europe et de l’Occident. »
Contre un ennemi commun, il y a le devoir d’être « solidaire avec les alliés européens et occidentaux », de faire corps avec nos voisins. Sans démontrer, forcément, un enthousiasme forcené, mais sans non plus attaquer « l’Europe de Bruxelles ».
Ça va durer.
Silence
Pour les élections européennes de 1984, le Parti communiste vitupère : « Considérez les dangers d’un éventuel élargissement du Marché commun à l’Espagne et au Portugal, que nous sommes seuls à combattre. L’Europe actuelle, c’est celle du chômage, dominée par le dollar et le mark. »
Le Front national, lui, se tait sur cette orientation, ne glisse pas un mot sur Bruxelles, et se contente d’un : « En Europe et en France, pour faire reculer la guerre et le communisme, pour combattre et vaincre l’immigration, l’insécurité, le chômage, la dénatalité, la dictature fiscale, le laxisme moral… votez Le Pen ! »Acte unique
Lors du débat sur l’Acte unique européen, en 1986, l’orateur communiste dénonce un traité qui vise « une libéralisation du marché au profit des sociétés multinationales », « une déréglementation systématique », « une attaque contre les acquis sociaux par des politiques de flexibilité et d’austérité », et son groupe vote contre, en conséquence.
De son côté, le député frontiste François Bachelot regrette une « Europe qui n’a pas d’âme », une « pseudo-Europe des technocrates », mais sans s’opposer : « Nous n’avons nullement l’intention, comme les communistes, d’hypothéquer l’avenir de la France qui se fera sûrement à travers l’Europe. » Et sur un texte capital, qui prévoit, rien de moins, la disparition des frontières douanières, les élus Front national s’abstiennent…S’adapter
Pour les présidentielles de 1988, le candidat communiste, André Lajoinie, fait de la Communauté économique européenne sa cible privilégiée : « Aujourd’hui, dans les faits, la CEE tant vantée par nos gouvernements, ce sont : les quotas, la casse et le chômage, la déréglementation, la soumission aux États-Unis, qui affaiblissent la France… Mitterrand, comme Chirac, se présente en champion de « l’Europe de 1992 », si néfaste pour notre pays et notre peuple… Qu’est-ce que cela signifie ? C’est écrit noir sur blanc : moins de pouvoir d’achat, moins d’emplois, moins de droits, plus de difficultés dans les villes et les campagnes, la France encore affaiblie. Je suis le candidat des Françaises et des Français attachés à l’identité de leur pays et à sa totale liberté d’action. Le grand marché européen sera, dès lors, avant tout, le grand marché des capitaux, malsain et parasitaire, une Bourse sans frontières pour les gros spéculateurs. »
Jean-Marie Le Pen, lui, se tait sur ce sujet : « Avec vous je me bats pour que le nom de la France et de l’Europe continue de briller dans le monde. » Mieux, « l’Europe de 1992 », le frontiste s’en félicite plutôt dans son programme :« Économie. Moins d’impôts, moins de bureaucratie. Pour une adaptation de notre économie à l’échéance européenne de 1992 par une réduction des charges fiscales et sociales (taxe professionnelle notamment) qui pénalisent les entreprises françaises face à leurs concurrentes étrangères et par une remise en cause de l’impôt sur le revenu qui décourage l’activité et l’initiative économiques. Comment ? En imposant une cure d’amaigrissement à l’État. »
Cette « Europe de 1992 », le tribun FN n’envisage pas de la combattre, seulement de s’y « adapter ». L’Union n’est pas présentée, alors, comme un ennemi, mais plutôt comme un adjuvant : grâce à elle, les vues libérales s’imposent.
Volte-face
Quatre ans plus tard, pourtant, lors de cette « échéance européenne de 1992 » justement, patatras ! Avant le référendum, le Front national tonne : « L’Europe de Maastricht, c’est l’Europe cosmopolite et mondialiste. Maastricht, c’est l’immigration massive… Maastricht, c’est encore plus d’insécurité… Maastricht, c’est le droit de vote des immigrés… Maastricht, c’est encore plus d’impôts… c’est la ruine de l’agriculture française… c’est la dictature des multinationales… c’est la disparition du franc au profit d’une monnaie unique… Parce que nous ne voulons pas d’une Europe des banquiers, non à Maastricht. »
Comment expliquer cette volte-face ?
Le Front national ne fut jamais – on se tromperait, et l’on tromperait – un eurobéat. C’est par réalisme, par géostratégie, que le FN a accepté la construction européenne, et guère par enthousiasme. Une Europe chrétienne et capitaliste, face à la Russie communiste et au Maghreb musulman.
Or, le monde a changé.
En 1989, le mur de Berlin est tombé.
En 1991, l’URSS a disparu.
Voilà qui bouleverse la donne. Qui permet, pour le FN, un revirement.
Et au fil des scrutins, les Le Pen font de Bruxelles la source de tous les maux : « Le traité de Maastricht, c’est la précarité. On rationne notre Sécurité sociale. On ferme nombre de services publics, commissariats, maternités ou services hospitaliers. En même temps, notre monnaie, le franc, est remplacé par l’euro. »
Et alors qu’il a démarré avec une décennie de retard, alors qu’il a accompagné, voire soutenu – au moins par son silence – cette Europe-là durant toutes les années 1980, le Front national devient LE parti de l’europhobie, rafle la mise des eurosceptiques, se fait le porte-voix des colères.Gnangnan
Mais si « le Front national devient LE parti de l’europhobie », c’est de la faute, aussi, aux autres. À ceux qui avaient une décennie d’avance. Aux communistes, se faisant euro-compatibles, se coulant paresseusement dans la mièvrerie du « changer l’Europe ».
En 1999, alors que la France va abandonner sa monnaie, alors que le FN dénonce « la face cachée de l’Euro », alors que l’élargissement se prépare à l’Est, alors que des délocalisations sont en cours vers la Pologne, la Slovaquie, le Parti communiste, lui, positive : « Bouge l’Europe ». Ainsi Robert Hue intitule-t-il sa liste, composée « des hommes et des femmes du mouvement associatif et syndical, des féministes et des jeunes, des chômeurs et des artistes. Ces candidats et candidates sont aux couleurs de la vie réelle. Différents. » Et cette littérature gnangnan nous invite au « devoir d’ingérence citoyenne », au « chantier de l’Europe sociale », à la « contagion démocratique » via le Parlement européen. « Est-ce que l’Europe doit faire peur ? » Non, bien sûr : « L’Europe est une chance qu’il faut saisir. »
C’était nul.
Nul idéologiquement, face à une Europe plus libérale que jamais. Nul tactiquement, critique radicale abandonnée à l’extrême droite. Nul électoralement, sans la moindre intuition, alors que l’opinion basculait dans le rejet de Bruxelles.
On croirait des paysans stupides, qui auraient labouré sous les frimas, qui auraient semé malgré le vent et la pluie, et qui se refuseraient à récolter les blés alors que, sous un soleil luisant, la moisson est prête. Le PC avait dénigré l’Europe au moment où, encore dans l’œuf, on lui accordait le bénéfice du doute : maintenant qu’elle était honnie, il la ralliait !
L’arnaque
Aujourd’hui encore, le Parti communiste est-il sorti de cette eau de rose ?
« Le Front de gauche pour sauver l’Europe.
En 2009, nous voulons construire l’Europe dont nous avons besoin :
Une Europe sociale, écologique et démocratique.
Une Europe efficace contre la crise.
Une Europe de l’égalité notamment entre les femmes et les hommes.
Une Europe débarrassée des dogmes libéraux et des réflexes capitalistes.
Une Europe force de paix. »« Sauver l’Europe » ? « Bouger l’Europe » ? « Changer l’Europe » ?
Là où le Front national propose, plus franchement, de la faire péter, de « dénoncer » ou de « renégocier » tous les traités : « Contre l’arnaque européenne », affichait Marine Le Pen la même année. « L’Union européenne est devenue un système totalitaire et son bilan est un véritable désastre économique et social : récession, délocalisations, mépris des peuples… »« Pauvres actionnaires ! » Quarante ans de discours économiques du Front national passés au crible. Suivi d’un entretien avec Emmanuel Todd, sous la direction de François Ruffin, Éditions Fakir, 2014.
140 pages, 6 euros. À commander sur notre boutique ou en imprimant directement le bon de commande !Toutes les informations sur notre page des éditions Fakir.QUIZZ
Marine Le Pen s’attaque aujourd’hui « aux dogmes de l’ultra-libéralisme », défend un « État fort », réclame des « impôts justes », met en cause l’« Europe », dénonce la « mondialisation », etc. Face à ce virage, Fakir Éditions publie « Pauvres actionnaires ! » et étudie « Quarante ans de discours économique du Front national » – suivi d’un (formidable, disons-le) entretien avec Emmanuel Todd. pour vous mettre l’eau à la bouche, on vous offre ce quizz.
1. Il est de notre « devoir » et de notre « intérêt, de respecter le droit des actionnaires », ces « pauvres actionnaires malmenés », menacés « encore de textes contraignants sur lesquels ils n’ont aucun contrôle ». Je veux redonner « la confiance aux investisseurs » parce que, c’est bien connu, sans « investissement, il n’y aura pas d’emplois », je suis un représentant…
A. du RPR
B. de l’UDF
C. du PS
D. du Medef
E. du FN2. Je réclame « la construction d’une Europe politique, économique et militaire » dans une intervention qui « se termina aux accents de L’Ode à la joie de la IXe symphonie de Beethoven », l’hymne européen, je veux lier l’indépendance de notre pays « à celle de l’Europe et de l’Occident », je suis…
A. Jacques Delors (PS)
B. Nicolas Sarkozy (RPR)
C. Jean-Marie Le Pen (FN)
D. Robert Hue (PCF)
E. François Bayrou (UDF)3. « Nous approuvons pleinement les principes d’une privatisation de grande envergure comme celle que vous nous proposez. Que l’État se consacre d’abord à ses missions premières et que l’économie redevienne l’apanage de la société civile ! » Qui nous a offert cette formidable tirade sur la politique économique du pays ?
A. Bruno Mégret (FN)
B. Patrick Devedjian (RPR)
C. Raymond Barre (UDF)
D. François Périgot (Medef)4. « Produire Français : Nous importons 50 % de ce que nous consommons, c’est trop… La France doit se défendre contre la pénétration des firmes étrangères. » Le « produire français », une idée de…
A. François Bayrou (Modem)
B. Arnaud Montebourg (PS)
C. André Lajoinie (PCF)
D. Marine Le Pen (FN)5. Qui soutenait en 2004 que l’« abaissement massif des charges » pèse « sur les ménages et les entreprises… Aux États-Unis, les charges fiscales et sociales sont moins lourdes qu’en France…Une grande réforme fiscale allégeant de 350 milliards de francs le fardeau des impôts, taxes et cotisations étouffant nos entreprises, les familles et les Français » ?
A. Patrick Balkany (UMP)
B. Marine Le Pen (FN)
C. Laurence Parisot (Medef)
D. Jean-Louis Borloo (UDI)On s’est dit que, peut-être, vous aimeriez en faire profiter les amis, la famille, les collègues. Alors voilà, il est là, en PDF, prêt à être imprimé, recopié, découpé et recoupé un peu partout sur la toile et sur les murs des boîtes, des usines, des facs et des mairies.
Réponses : 1. E : discours de François Porteu de la Morendière, député frontiste, le 29 avril 1986 – 2. C – 3. A – 4. C (élections législatives, 1977) – 5. B.