C’est la «concurrence libre et non faussée» qui nous a été imposée, en assujettissant la France contre notre volonté, à l’Union Européenne et à son maudit Euro, qui plonge chaque jour davantage les peuples dans la misère et mène les agriculteurs à la faillite. Ce que le gouvernement cède aujourd’hui sous la pression des cultivateurs, soyez convaincus que cela sera eff acé dans quelques mois et que la situation sera redevenue la même.
La viande, le lait et, de manière générale, les marchandises françaises demeureront systématiquement plus chères que celles venant de l’étranger et même si les produits venus d’ailleurs sont moins bons, devant le coût de la vie, hormones ou pas hormones, la majorité des Français sera (en fonction de ses revenus) obligée d’acheter ce qu’il y aura de moins cher et cela ne changera rien aux difficultés de nos agriculteurs, car les grandes surfaces leur demanderont alors de s’aligner sur le prix des denrées étrangères et les difficultés reprendront de plus belle pour tous nos producteurs.
Le but final d’ailleurs n’est-il pas de liquider partout les petites et moyennes exploitations et de livrer la production agricole aux grandes sociétés capitalistes, à l’exemple de la «ferme des mille vaches», quitte à empoisonner la population ?
Le seul moyen de se débarrasser de ce carcan, c’est de sortir de cette U.E., prison des peuples !
Oui, pour s’en sortir, il faut en sortir, sinon nous allons tout droit vers un recul social qui nous ra-
mènera plus d’un siècle en arrière et condamnera notre peuple à la misère perpétuelle.
Il est certain qu’avec les événements de Grèce nos médias ainsi que nos hommes politiques s’en sont donné à cœur joie pour nous effrayer, en disant que si nous sortons de l’Euro et de l’U.E. ce sera pour nous une véritable catastrophe pour notre pays et pour notre peuple.
C’est faux et il est utile de rappeler que notre pays est la deuxième nation européenne derrière l’Allemagne à financer le budget européen. Il faut également savoir que par notre participation au fi nancement de l’Europe, nous versons chaque année 9 milliards d’Euros de plus que nous n’en recevons.
Avec ces 9 milliards, il y aurait moyen de donner aux agriculteurs une véritable aide et non une aumône qui, en bout de chaîne, devra être payée par les consommateurs. Si la France décidait de sortir unilatéralement de l’Union Européenne, sous la domination de ce qui s’apparente à un IVème Reich allemand, celle-ci serait en grande diffi culté de survie, elle ne pourrait plus nous imposer ses diktats et nous pourrions reprendre nous-mêmes en main notre destin, revenir à notre monnaie nationale le Franc, sans que le budget de notre pays soit préalablement préparé à Bruxelles ou à Francfort.
Il y a quelques années des dizaines de milliers de Français manifestaient dans les rues de nos villes,aux cris de «Tous ensemble !» Oui tous ensemble ! Mais il convient d’ajouter, si vraiment nous voulons changer les choses : «et en même temps» : travailleurs des villes et des campagnes. Nos gouvernants, quels qu’ils soient, se réclament souvent de l’héritage du Conseil National de la Résistance.Léon Landini, Président du Pôle de Renaissance Communiste en France, ancien Résistant rappelle sans cesse au nom de tous ses camarades assassinés par les nazis, que s’ils ont supporté l’insupportable c’était avec la conviction qu’ils se battaient pour une France libre, forte, indépendante et souveraine.
Que faire aujourd’hui ?
C’est à notre peuple, en reprenant dans des conditions nouvelles le flambeau de la Résistance et du C.N.R., qu’il appartient de reconquérir, ce que les représentants de la fi nance internationale nous arrachent chaque jour et de construire enfin les «Jours heureux».
www.initiative-communiste.fr vous propose de retrouver une sélection des articles et des prises de position du PRCF au sujet de la crise agricole.
-
Ouvriers et paysans, même combat ! Info Luttes n°14, Été 2015
-
Soutien à la lutte des éleveurs français : appel de Léon Landini, ancien résistant FTP-MOI, président du PRCF *
-
Agriculteurs : Les raisons de la colère !
-
Travailleurs des villes et des campagnes, tous ensemble mais en même temps ! – Tract du PRCF