Après avoir attisé la guerre civile en Côte-d’Ivoire et y avoir suscité le renversement de Laurent Gbagbo, la Françafrique récidive dans l’ingérence en préparant le renversement de son homme de main – devenu dangereux par son incompétence et par sa brutalité politique – Alassane Ouattara. Les sarko-médias nous présentaient pourtant Ouattara comme le fin du fin de la rationalité néolibérale : « ADO » allait redresser la Côte-d’Ivoire et purger le pays des velléités d’indépendance attribuées à Gbagbo…
Bien entendu, le PRCF ne défend en rien Ouattara, la marionnette en rébellion contre les marionnettistes élyséens ! Et si on respectait tout bonnement le droit des peuples africains à disposer d’eux-mêmes et par-dessus le marché, le droit du peuple français à redevenir maître de son destin en sortant de l’étouffoir euro-atlantique(UE, OTAN, euro) ? Car rappelons le mot d’Engels évoquant les rapports de l’Empire britannique et du peuple irlandais martyr : « un peuple qui en opprime d’autres ne saurait être libre ».
Côte-d’Ivoire : l’Ambassadeur Jean Marc Simon demande le départ de Ouattara et recommande même sa capture en douceur.
L’information a fait l’effet d’une bombe dont les déflagrations se font encore entendre, tant la lune de miel entre l’ambassadeur Jean Marc Simon et Alassane Ouattara, était parfaite. A tel point que l’ex-ambassadeur de France en Côte-d’Ivoire au moment de la crise post-électorale de 2010, n’hésitait pas à aller rendre visite chaque jour à son allié Alassane Ouattara, alors reclus à l’hôtel du Golf d’Abidjan, lequel attendait patiemment que la France et l’ONU capturent le Président Laurent Gbagbo pour l’installer, lui l’ami de Nicolas Sarkozy, au pouvoir.
Aujourd’hui, la roue a bien tourné et les rapports de l’Ambassadeur Simon ont désormais pris le chemin inverse. Il est aujourd’hui question de la chute imminente de Ouattara. Le Président Laurent Gbagbo depuis sa cellule de la Cour pénale internationale, doit boire du petit lait, lui qui aime à dire que « le temps est l’autre nom de Dieu ». En effet, quel revirement spectaculaire.
Avec la désaffection de l’Ambassadeur Jean Marc Simon, c’est tout le régime Ouattara qui s’effondre brutalement comme un château de cartes. Et selon nos informations, c’est la panique généralisée dans le camp Ouattara.
C’est peu dire que le coup est extrêmement rude dans le camp du régime au pouvoir à Abidjan, où on commence sérieusement à prendre la mesure du naufrage annoncé. Car Jean Marc Simon était l’homme clé du Président Nicolas Sarkozy en Côte d’Ivoire en tant qu’Ambassadeur de France, mais aussi l’homme de tous les secrets. Toute l’exécution de la stratégie politique, diplomatique, et militaire du Président Sarkozy, consistant à diaboliser le Président Laurent Gbagbo et entrainer sa chute pour ensuite installer son ami Alassane Ouattara au pouvoir, reposait sur l’Ambassadeur Simon.
Cet honorable correspondant de la Direction générale des Services extérieurs (DGSE), officiellement Ambassadeur de France, vient dans un rapport ultraconfidentiel des services de renseignements adressé à l’Elysée, de recommander le départ d’Alassane Ouattara du pouvoir en 2015, pour incapacité notoire à réconcilier les ivoiriens et à gérer le pays. Le rapport lui propose une sortie honorable du pouvoir. En cas de refus, son départ du pouvoir par la force sera alors envisagé.
Les références de ce rapport confidentiel sont :
[ Réf : EA/SOR DGSE/00147 – 2015/ JMS Côte d’Ivoire : Election présidentielle 2015-07-31 Enjeu : Bilan économique, social, et politique. Synthèse de la réunion du groupe de contact du CAC40/SOR/DR/DGSE du lundi 16 mars 2015 De : Jean Marc Simon, Ambassadeur de France. C/SOR/DGSE. Destinataire unique : Thierry Lataste, Directeur de Cabinet du Président François Hollande].Ce rapport de l’Ambassadeur Jean Marc Simon est un lâchage en règle d’Alassane Ouattara dont il fût le principal artisan de son installation au pouvoir.
Ce rapport fait des révélations à donner le frisson et montre que le divorce entre Paris et Abidjan est consommé et que pour la France officielle, Alassane Ouattara doit partir : « depuis, quatre mois, tous les services de l’Etat, à l’Elysée, au Quai d’Orsay, aux finances, aux armées, à la Dgse, se sont employés à obliger Alassane Ouattara à admettre son manque de maîtrise de l’action politique qui se retrouve subordonné à la réconciliation nationale. Avec l’expérience des crises de 1999, 2002, et 2004, ils ont combiné leurs efforts pour que la parole ne soit donnée aux armes qu’en ultime recours », note l’Ambassadeur Jean Marc Simon dans son rapport, lequel montre la porte de sortie à Alassane Dramane Ouattara dit ADO.
Nous vous proposons l’intégralité du rapport de l’Ambassadeur Jean Marc Simon, dans lequel il retourne de façon spectaculaire sa veste, pour désormais militer fermement pour un départ d’Alassane Ouattara du pouvoir en 2015 car ce dernier s’apprête à violer les lois et la Constitution de son pays. Il n’hésite d’ailleurs pas dans son rapport à demander une intervention militaire directe de la France pour capturer Ouattara en douceur et l’écarter du pouvoir.
Titre originel : Côte d’ivoire : l’Ambassadeur Jean Marc Simon demande le départ d’Ouattara et recommande même sa capture en douceur
Source : http://afriquenewsinfo.netCémoi ou la vraie fausse « première chocolaterie » ivoirienne. A quoi cela sert-il à l’AFP [Agence France Presse] d’avoir un bureau local doté de plusieurs journalistes si elle n’est même pas capable de savoir que cela fait des décennies que des chocolateries industrielles existent en Côte d’Ivoire ? Fallait-il tout simplement lire que l’usine de Cémoi était la première chocolaterie française en Côte d’Ivoire ?
C’est une sorte de « fable » sur le pouvoir qu’exerce, au sein des frontières hexagonales et ailleurs, l’Agence France Presse (AFP) sur les sujets internationaux, notamment les sujets africains. Le 18 mai dernier, Patrick Poirrier, le patron du groupe industriel français Cémoi, inaugure sa chocolaterie à Abidjan, en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara. Patriotisme économique oblige, l’AFP couvre cette actualité avec zèle. Et commence sa dépêche ainsi :
« Faire du chocolat pour les Ivoiriens » : la Côte d’Ivoire a inauguré lundi sa première usine de chocolat, une denrée jusqu’alors inaccessible pour la plupart des habitants d’un pays qui est depuis des décennies le premier producteur mondial de cacao.
Le hic – car il y a un hic – c’est que l’usine de Cémoi n’est absolument pas la première chocolaterie à caractère industriel à ouvrir ses portes en Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens qui, depuis une trentaine d’années grandissent avec des marques de chocolat comme Mambo, Choconut, etc… sont les propriétés de Chocodi, une usine créée par la filiale locale du groupe suisse Barry Callebaut dans les années 1970, revendue à des intérêts locaux en 2008, et qui connait désormais quelques difficultés. En dehors de Chocodi, une autre chocolaterie a été créée en 2010 dans la zone industrielle de Yopougon, à Abidjan, et continue de « tourner » . Son nom ? Professional Food Industry (PFI). C’est une filiale du groupe local SATOCI, contrôlée par des intérêts ivoiro-libanais.
A quoi cela sert-il à l’AFP d’avoir un bureau local doté de plusieurs journalistes si elle n’est même pas capable de savoir que depuis des décennies des chocolateries industrielles existent en Côte d’Ivoire ? Fallait-il tout simplement lire que l’usine de Cémoi était la première chocolaterie française en Côte d’Ivoire ?
Il est frappant de constater que de nombreux médias, y compris locaux, y compris spécialisés dans l’économie, ont repris cette dépêche manifestement erronée et mal informée de l’AFP. Le Monde Afrique a même maintenu intact son titre, « Une première chocolaterie au pays du cacao » après avoir précisé, dans le corps de l’article, que Chocodi avait précédé Cémoi dans ce domaine dès 1978. Où l’on se rend compte que la diversité des sites de « news » entraîne plus souvent la duplication ad nauseum d’une erreur là où on pouvait s’attendre à une multiplicité des regards et des sources, donc à un enrichissement de l’information.
L’erreur de l’AFP peut s’expliquer par un phénomène qui s’observe dans les rédactions, mais aussi dans les chancelleries : un ivoiro-optimisme forcené, quasiment obligatoire, qui ne lésine pas sur les superlatifs pour décrire un pays qui « émerge » après une « décennie » de crises. Il faut donc se donner l’impression qu’il y a des « ruptures », des avancées à pas de géant, voire des miracles quotidiens. Il faut construire une légende, et non se contenter de raconter le réel. Du coup, une « première chocolaterie », ça en jette beaucoup plus que – tout simplement – une « nouvelle chocolaterie ».
Source : Journal de l’Afrique 12, juillet 2015, Investig’Action.
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