Du 10 au 13 novembre se tient à la Haye un premier procès par le Tribunal Populaire International pour les crimes contre l’Humanité en 1965 en Indonésie.
www.initiative-communiste.fr ne pouvait que se faire le relai médiatique de ces débats, diffusé en direct via Internet.
Alors que le mur de la censure concernant ce génocide anticommuniste débuté en 1965 et les persécutions qui se poursuivent depuis des décennies est toujours aussi épais – y a t il un seul journaliste d’une des chaines de télévision nationale qui se soit déplacé à la Haye ? – c’est à chacun d’entre nous, au nom de la défense de l’Humanité de contribuer à briser cet effroyable silence.
Nursyahbani: “ il est temps de briser le cercle vicieux du dénis”
Le Tribunal Populaire International 1965 (IPT) a été ouvert mardi matin à La Haye (Pays Bas) par le coordinateur de l’IPRT1965 Nursyahbani Katjasungkana. Parlant des massacres de 1965 qui ont débuté le 1er octobre 1965, Nursyahbani a souligné que 50 ans se sont écoulés depuis, et que ce Tribunal est un effort pour enfin rendre la justice.
« Il est temps de briser le cercle vicieux du dénis »
L’IPT est une initiative internationale, a début avec la déclaration du greffier , Szilvia Csevar, qui a invité le panel de juge à entrer dans la cour, et à ouvrir l’audience.
Après la déclaration d’ouverture de Nursyahbani, Helen Jarvis – une des juges venant d’Australie – a souhaité en Indonésien la bienvenue à la court et remercié les victimes qui sont présentes pour témoigner durant ce Tribunal. Jarvis, qui a été l’une des juges de Tribunal des Nations Unies pour le Cambodge a exprimer à travers une brève allocution sa reconnaissance pour les efforts et la volonté des victimes pour témoigner.
Ensuite, le sud africain Zak Jacoob, qui préside le jury de juge, a indiquait qu’il reconnais la situation tumultueuses en Indonésie qui a suivi les massacres de 1965, et toutes ses conséquences. Il a souligné qu’il ferait « un effort pour considérer sérieusement » l’ensemble des considérants et témoignages qui seront mis en évidence.
Le procureur en chef Todung Mulya Lubis, dans une déclaration pleine d’émotion, a débuté par la question suivante « Pourquoi sommes nous tous ici ? » à laquelle il a répondu en soulignant avec force que la continuité avec les atrocités de 1965 ne peut pas se poursuivre plus longtemps. » Nous voulons trouver la vérité, la Nation veut trouver la vérité ».
Près de 250 personnes étaient présentes dans la salle d’audience, dont une présence considérable de médias indonésien et internationaux.
Jour 2 : Emprisonnement, torture et violences sexuelles
Jour 3: Tribunal 2015 – Persécution et exile, disparition, crimes de la propagande de haine
Jour 4 : Complicité des autres états :
source : http://1965tribunal.org/