Face au mépris des actionnaires d’Air-France et de Valls-MEDEF, face à l’U.E. qui détruit le produire en France , les services publics et la souveraineté du pays, les ouvriers d’Air-France ont répondu « coup pour coup ». Aussitôt, du PS à l’UMP en passant par les grands médias et par le FN (M. Collard a traité les cégétistes de « gens bornés »), ceux qui ne disent jamais rien contre les «plans sociaux » et contre les délocalisations, ceux qui se fichent de la pauvreté, de la précarité et de l’énorme violence de classe endurée par les travailleurs, ont traité de « voyous » les
ouvriers en légitime défense !
A l’inverse, le PRCF est totalement solidaire des travailleurs en lutte. Car le temps des concessions aux casseurs de
France et d’acquis sociaux est révolu. Assez de ce « dialogue social » bidon où le MEDEF, Valls et la CFDT «négocient» pour casser le CDI, les statuts, la Sécu, les retraites, le code du travail ! Basta du baratin du PS, mais aussi des états-majors du Front de gauche, des Verts et de la Confédération européenne des syndicats qui promettent l’« Europe sociale », comme si l’U.E. pilotée par Berlin et par ses collabos « français » n’était pas conçue de A à Z pour détruire notre indépendance, liquider l’emploi productif et substituer le tout-anglais à la langue française en broyant la vie de millions d’honnêtes gens.
Assez aussi de ces guerres et de ces ingérences où nous entraînent les Sarko, Hollande et autres valets de l’Empire américain qui ont déstabilisé des pays entiers : Irak, Ukraine, Libye, Syrie,Mali, au risque de déchaîner des monstres (néonazis au pouvoir à Kiev, tueurs fanatiques de Daesh…), de provoquer la noyade de milliers d’enfants en Méditerranée… et de ruiner le contribuable français alors que Hollande, Sarko et Cie privent de moyens la Sécu,
l’Education nationale et les Hôpitaux publics…
Bien entendu, les réseaux terroristes doivent être éradiqués sans faiblesse ; mais pas question de laisser amalgamer à ces monstres, produits ultimes de la déshumanisante mondialisation capita-liste, la masse des jeunes d’origine immigrée qui ne demandent qu’à vivre en paix ; pas question non plus, sous couvert d’« union sacrée », de laisser Valls-MEDEF massacrer nos acquis en réprimant l’action syndicale. L’union du peuple de France se construit contre le capitalisme destructeur et autour des travailleurs en lutte, pas autour de Hollande, de Sarkozy et du MEDEF ! En réalité, si la France reste dans l’UE du capital, elle y restera et nous avec !
En réalité, le Parti Maastrichtien Unique formé du PS, de l’ex-UMP et des Euro-Ecologistes (qui préfèrent l’Europe des Länder à la République une et indivisible) travaillent à dissoudre notre pays dans les Etats-Unis capitalistes d’Europe et dans le « Grand Marché transatlantique » cher à l’Oncle Sam !
Quant au FN, il défend en réalité l’euro et l’UE ! Non contente d’attiser la xénophobie, Mme Le Pen vient en effet de déclarer que « si l’UE nous restitue notre souveraineté », alors il faudra y rester ; oui ! Et si les crocodiles deviennent végétariens, on pourra même leur faire des chatouilles ! En réalité, le FN prône la sortie concertée des 18 pays de l’euro-zone (donc la souveraineté française attendra le feu vert d’Angela !) et les experts frontistes s’interrogent désormais publiquement sur le recul de l’âge de la retraite… que l’UE veut reporter à 67 ans ! En fait Mme Le Pen renie en douceur son discours pseudosocial et pseudo-national pour séduire ses vrais maîtres, les capitalistes, et obtenir au second tour les voix UMP. Après l’UMPS, c’est le tour de l’UM-Pen-S !
Quant aux naïfs qui auront voté FN, ils auront pour salaire la matraque antisyndicale et la guerre civile dans les cités ! Est-ce la guerre de religions que nous voulons pour notre pays ou, comme y travaille le PRCF, un Front antifasciste, patriotique et populaire (FRAPP) associant le drapeau tricolore au drapeau rouge des travailleurs ?
C’est pourquoi il faut sortir la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN pour battre le grand capital et mener une politique progressiste (nationalisations, planification industrielle et écologique, développement des services publics : école, santé, logements…), coopérations internationales avec tous les continents. Non seulement la révolution sociale et le communisme restent d’actualité, mais ils sont le seul espoir de survie pour la France, la Terre et l’humanité face aux méga-forces de mort déclenchées par le capital allié aux pires réactionnaires de la planète ! C’est pourquoi le PRCF fait deux propositions unitaires pour aider les travailleurs à contre-attaquer :
- Appeler ensemble à un référendum permettant aux Français de se prononcer contre le maintien dans l’euro et l’UE (p. 4) ;
- intervenir ensemble le 2 décembre devant les préfectures et les chambres patronales pour soutenir les ouvriers d’Air-France sommés de comparaître devant un juge.
Pour le secrétariat politique du PRCF, Léon Landini, président, Georges Gastaud, secrétaire national, Jo Hernandez, commission Luttes