C’est avec un esprit de responsabilité et le souci de faire avancer dans le respect de la diversité des points de vue la défense de la démocratie, de la paix, de la solidarité et du progrès social dans un contexte plus que jamais menaçant, afin de faire bouger les lignes et d’ouvrir la porte à l’action unitaire, tous ensemble, permetant d’ouvrir une vraie perspective à l’ensemble des travailleurs de notre pays que les militants du PRCF se sont adressés en ce début d’année 2016 à diverses personnalité par la lettre ouverte suivante.
Dans une France sous état d’urgence où la fascisation avance à grand pas, alors que la Commission Européenne est en train de finaliser le Grand Marché Transatlantique, oui il est possible, oui il est souhaitable d’œuvrer pour le tous ensemble et de prendre ses responsabilités, pour agir et ouvrir enfin une réelle et solide alternative antifasciste, populaire, patriotique.
Cher(e) concitoyen(ne),
Cher(e) camarade,
L’angoissant résultat des Régionales le prouve à nouveau, les forces progressistes, antifascistes et patriotiques (au vrai sens de ce mot) manqueraient gravement à l’esprit de responsabilité si elles ne tentaient pas au plus tôt de présenter ensemble à tous nos concitoyens les bases d’une alternative politique également tournée contre les forces ultra-réactionnaires (qui ne se limitent pas au « rassemblement bleu marine ») et contre ce Parti Maastrichtien Unique formé du PS et des LR, qui tue notre pays à petit feu au nom de la « construction » européenne et de l’ « Union transatlantique » chères au MEDEF. C’est d’autant plus vrai que dans la dernière période, les prétendus « partis républicains de gouvernement » (ainsi se nomment-ils eux-mêmes) multiplient les actes liberticides et que, de son côté, la présidente du FN a fait plus clairement que jamais allégeance à l’UE. Il n’est que temps de dénoncer, puis de briser, la tenaille politique formée par l’UM’ Pen fascisante et par le « PMU » euro-libéral et liberticide qui désespère notre peuple et qui paralyse le mouvement populaire ; et cela d’autant plus que les principaux états-majors de la « gauche radicale », du « Parti de la Gauche Européenne » et des confédérations affiliées à la CES, continuent de ressasser le mensonge, ridiculisé par l’écrasement euro-austéritaire de la Grèce par la capitulation de Tsipras, de la « réorientation progressiste de l’euro et de l’UE ».
C’est pourquoi le PRCF, tout en assumant sa responsabilité propre dans l’action unitaire pour que renaisse une force franchement communiste alliant le drapeau rouge au drapeau tricolore, propose de faire émerger un Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Écologique (F.R.A.P.P.E. !) ; que, pour faire image, notre organisation appelle aussi, contre l’étendard bleu-marial des Maastrichiens et à la flamme bleue-marine du FN à faire vivre une « Alliance Rouge Marianne ».
C’est dans cet esprit également que le PRCF, avec d’autres personnalités progressistes, a lancé l’appel-pétition joint qui, essentiellement au porte-à-porte, à l’entrée des entreprises, sur les marchés populaires du Nord, de PACA, de l’Isère, de la RP, etc., a reçu un accueil très encourageant (1300 signatures à ce jour). Il s’agit de poser l’exigence d’un REFERENDUM PERMETTANT au peuple français de REFUSER son maintien dans l’euro et l’UE , pour le retour de la souveraineté populaire, la démocratie, la paix, la solidarité entre les peuples. C’est dans cet esprit qu’a été rédigé l’appel-pétition joint dont nous vous prions de prendre connaissance avec attention.
C’est pourquoi nous avons l’honneur de vous adresser les propositions suivantes qui sont indépendantes les unes des autres :
- Signer l’appel-pétition et faire partie du comité de parrainage national. Merci dans ce cas de diffuser largement l’appel autour de vous. Notre diversité n’est pas un handicap mais un atout politique et il est bien évident que signer un appel-pétition ne signifie pas adhérer à une organisation. Nous serions donc très heureux de vous permettre de vous exprimer sur notre site électronique www.initiative-communiste.fr , dont l’audience ne cesse de progresser, ou dans notre mensuel papier Initiative communiste, au sujet de cet appel, ou à travers une interview.
- nous vous proposons d’organiser ensemble au premier trimestre 2016 une TABLE RONDE sur le thème suivant (dont naturellement la formulation peut être affinée) : La France doit sortir de l’UE du capital financier pour briser l’étau politique formé par les forces ultra–réactionnaires et par les autres forces maastrichtiennes, relancer les services publics, la protection sociale et le « produire en France », pour défendre l’environnement contre le tout-profit, préserver les chances d’une culture francophone vivante face au tout-anglais « transatlantique » envahissant, (re-)constituer une REPUBLIQUE SOCIALE, SOUVERAINE, LAÏQUE, INDIVISIBLE, DÉMOCRATIQUE et POPULAIRE, FRATERNELLE et PACIFIQUE.
- Au-delà de cette table ronde, qu’il conviendrait de médiatiser au maximum, les organisations et personnalités qui s’y seraient exprimées pourraient envisager de lancer dans le pays une Campagne progressiste (ou tout autre adjectif marquant notre commune hostilité au FN pseudo-« souverainiste » : aucune « main tendue » compromettante dans cette direction n’est admissible à nos yeux) pour la rupture de la France avec l’UE, avec pourquoi pas un débat décentralisé sur la mise en place d’un programme républicain d’alternative populaire tourné à la fois vers l’indépendance nationale, le progrès social, la coopération internationale, la nationalisation démocratique des secteurs économiques stratégiques, l’élargissement de la démocratie (qui passe à nos yeux par une nouvelle Constitution démocratique). Il va de soi, étant donné la symbiose qui caractérise l’UE et l’OTAN, que la campagne pour sortir de l’UE ne ferait qu’un avec la campagne pour extraire notre pays de ce bloc agressif qu’est l’Alliance atlantique.
Bien entendu, nous sommes disponibles dans cet esprit à toute rencontre ou à tout contact bilatéral.
Est-il nécessaire d’indiquer que la présente proposition ne consiste en rien à demander à qui que ce soit de rallier le PRCF ou toute autre organisation politique. Sans confondre en rien les périodes historiques, nous pourrions essayer de nous inspirer au présent de l’esprit, à la fois pluraliste et fédérateur, qui présida à la création du Conseil National de la Résistance et de son programme « Les Jours heureux ».
Salut et fraternité !
- Léon Landini, président du PRCF, ancien officier Franc-Tireur et Partisan de la Main-d’œuvre Immigrée, Grand Mutilé de Guerre, officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance,
- Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF,
- Antoine Manessis, responsable national du PRCF à l’action unitaire.
Mis en ligne le 24 janvier 2016
C’est au peuple de décider, signez et faites signer la pétition pour un referendum pour la sortie de l’Euro et de l’Union Européenne
L’ UE et l’euro cassent la France et ses conquêtes sociales !
LE PEUPLE FRANÇAIS DOIT POUVOIR SE PRONONCER PAR RÉFÉRENDUM SUR L’EURO ET SUR L’UNION EUROPÉENNE !
L’EURO, L’UNION EUROPÉENNE, LA FRANCE DOIT-ELLE « Y RESTER » OU BIEN EN SORTIR ?
En 1992, les promoteurs du Traité de Maastricht et de la monnaie unique promettaient aux Français le plein emploi, le progrès, la démocratie et la fraternité entre les peuples. L’expérience a démenti toutes ces promesses ; en effet,
- la zone euro est synonyme de récession, de casse du tissu industriel et agricole, de chômage massif, d’extension de la pauvreté et de la précarité ; « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » prescrite par l’U.E. aide les forces d’argent à démolir le produire en France, à comprimer les salaires, les services publics et la protection sociale.
- L’euro asservit les pays de l’est et du sud de l’Europe à l’économie allemande et à l’économie des U.S.A., dont la France devient un appendice.
- La souveraineté du peuple français, qui a refusé la constitution européenne, alias « Traité de Lisbonne », est bafouée ; les partis pro-Maastricht qui se succèdent au pouvoir exécutent la feuille de route destructive édictée par la Commission de Bruxelles, la Banque de Francfort et le patronat français.
- En France et ailleurs, les dégâts sociaux et liberticides ainsi que les frustrations engendrées par la « construction » européenne nourrissent l’extrême droite, la xénophobie, le racisme, le fascisme et la haine. Soutenus par l’ O.T.A.N., à laquelle l’ U.E. est étroitement liée, des nostalgiques du Troisième Reich relèvent la tête de l’Ukraine aux Pays baltes, provoquant la Russie et jouant avec la paix mondiale.
Sous la direction de l’OTAN, de l’UE et des USA, le pays est engagé par les gouvernants successifs dans des guerres coloniales en Libye, en Afrique subsaharienne et en Syrie.
- En fait de diversité culturelle l’’Oncle Sam se sert de l’ U.E., en passe de se muer en « Grand Marché Transatlantique », pour imposer son idéologie, sa langue et sa sous-culture.
- Les euro-régions et les « métropoles » menacent les communes et la « République laïque, une et indivisible » héritée de notre histoire.
Bref, la France issue de la Révolution et du Conseil national de la Résistance se dissout rapidement dans le bain d’acide d’une U.E. dominée par le capital financier.
- La dictature de l’ U.E. sur la Grèce, mais aussi le traitement humiliant infligé à l’Europe du sud et de l’est, prouve que l’ « Europe sociale » est impossible dans le cadre de l’ U.E., entièrement au service des plus riches et des plus puissants. Il faut donc que la France sorte de l’ U.E. et de l’euro pour permettre au peuple de reconstruire sa souveraineté, de remettre le monde du travail au cœur de la nation, d’organiser la coopération entre Etats souverains en Europe et hors d’Europe.Le peuple Français peut relever ce grand défi s’il reprend son destin en main sur des bases progressistes et républicaines.
Dans cette perspective, le peuple français doit au plus tôt pouvoir se prononcer sur le maintien ou non de la France dans la zone euro et dans l’ U.E. – Pour cela, il faut qu’un référendum soit rapidement organisé sur ces deux questions vitales et intimement liées :
« La France doit-elle rester dans la zone euro ? » – « La France doit-elle rester dans l’Union européenne? ».
Si le verdict populaire était contourné comme le fut scandaleusement le Non populaire de mai 2005 à la Constitution européenne, notre peuple devrait en tirer les conséquences pratiques en intervenant par tous les moyens possibles et en refusant toute légitimité à ceux qui auraient à nouveau violé sa souveraineté.
je signe la pétition en ligne
Premiers signataires :
Léon Landini, ancien officier FTP-MOI, Médaille de la Résistance, officier de la Légion d’honneur, président du Pôle de Renaissance Communiste en France et
-
Caroline Andréani, membre du Comité national du PCF ,Danielle Bleitrach, sociologue, écrivain Georges Bordes, Résistant au détachement Rechossière des FTPF, responsable de la Jeunesse Communiste clandestine 1942-1944 en Corrèze, président du Comité local de libération de St. Hilaire-Foissac (19), croix du combattant volontaire de la Résistance,Saïd Bouamama, militant du R.C.C.,Robert Brun retraité et militant syndical et communiste, ancien secrétaire de la fédération de la construction cgt,Marie-Christine Burricand responsable du Réseau FVR-PCF, élue municipale et métropolitaine de Vénissieux,Loïc Chaigneau, animateur du site L’Affranchi,Jean-Claude Danglot, ancien secrétaire fédéral PCF62,Michel Debray, ancien président de l’Institut Charles De Gaulle.,Jean-François Dejours, syndicaliste enseignant, professeur de philosophie,Michel Decourcelles, militant du R.C.C.,Roland Diagne, militant du R.C.C.,Henriette Dubois, Résistante, « Nelly » dans la Résistance, ancien agent de liaison de l’état-major des FTP Zone sud,Jean Gagnaire, CGT-métallurgie et FSC,Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, philosophe,Danielle Gautier, syndicaliste CGT-métallurgie et FSC (Front Syndical de Classe),Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance, directeur de la revue « Etincelles », vice-président du PRCF,Jo Hernandez, syndicaliste EDF, responsable « luttes » du PRCF,Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine, PRCF,Antoine Manessis, responsable du PRCF pour les relations intérieures,Annette Mateu-Casado, trésorière nationale du PRCF,Elise Mazenoux-Pranchère, résistante aux FTPF et COPA, croix du combattant volontaire de la Résistance,Laurent Nardi, ancien maire-adjoint de Passy (74),Jean-Michel Padot, conseiller municipal PRCF de Bully-les-Mines,Anna Persichini, déléguée CGT d’IBM-Nice,Pierre Pranchère, ancien maquisard FTPF de Corrèze, ancien député, a. membre du CC du PCF, vice-président du PRCF, député de Tulle 1956-1958 et 1978, député européen honoraire,Jean-Luc Pujo, président des clubs Penser la France,Gilbert Rodriguez, militant CGT, responsable du Front syndical de classe,Fabrice Selingant, réseau Faire vivre et renforcer le PCF,Rose-Marie Serrano, défenseur de la mémoire républicaine de l’Espagne,Jean-Pierre Sienkiewicz, syndicaliste, professeur agrégé de physique,Roger Silvain, ancien responsable CGT chez Renault Billancourt, président du Front syndical de Classe,Stéphane Sirot, historien du syndicalisme,Guillaume Suing, professeur de S.V.T., Rassemblement des Cercles Communistes,William Roger, animateur du Rassemblement des cercles communistes,Yves Vargas, philosophe,Gautier Weinmann, secrétaire de la cellule PCF de Leforest …
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