Léon Landini sur Radio Campus Lille – à écouter en direct et sur le web #vidéo #radio– [19/01/16 – 18h30]
L’équie de c’est l’heure de l’mettre émission de radio campus Lille 106.6 s’est entretenu avec Léon Landini. Un entretien qui est un véritable moment d’histoire concernant la résistance. Résistance d’hier, résistance d’aujourd’hui évoquée par Léon Landini résistant d’aujourd’hui dans la continuité de la résistance d’hier. Un véritable appelle à s’engager et à militer à réentendre et réécouter. www.initiative-communiste.fr remercie les équipes de C’est l’heure de l’mettre qui offre à tous ici un document d’une très grande qualité. Et vous propose de réécouter ici rassemblées les trois parties de l’entretien ci-après.
Quand Léon sort de la Résistance, il est encore plus résistant. On n’est pas dans le mythe hollywoodien du héros qui prend un repos bien mérité après la bataille. On est dans le vrai, et la lutte continue.
A l’écouter on devine comme un regret d’avoir déposé les armes… C’est qu’après, il y aura besoin de nourrir la famille, des combats politiques toujours, quelques victoires, certes… Et puis, aussi, la défaite du camp socialiste et la mutation suicidaire du Parti. Et sur tout ça, Léon, il a des choses à dire.
Il sera de ceux, parmi les premiers, à quitter SON parti, pour patiemment, avec d’autres, en reconstruire un autre. Oh, pas pour créer un « club » réformiste ou une nouvelle aventure gauchiste, non. Léon Landini préside aujourd’hui le PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France).
Après avoir traversé le siècle, son idée n’a pas changé : tant qu’il y aura l’exploitation du travail, il y aura le communisme en face, et les déclarations des petits roquets bourgeois qui l’ont enterré, comme les reniements des ternes réformistes qui n’en finissent plus de tuer le Parti, ça ne l’impressionne pas, Léon. Même, des fois, il en rit… Ils sont si petits !
C’est qu’en fait, il ne cesse pas d’aller dans le sens de l’Histoire, le camarade Landini. Vous pouvez être des millions à aller contre, il sait où il va, lui, il sait où nous allons. C’était pareil en 40, non ?
Quand on lui demande s’il n’est pas un peu désabusé par ce qui l’entoure, et notamment la dépolitisation apparente des masses, il nous répond, dans un sourire, que ce pays, il a des « tripes rouges ».
On ne peut pas sortir d’une telle rencontre avec des idées défaitistes. Alors, plus que jamais, c’est l’heure de l’mettre !