le PTB après avoir exprimé sa condamnation absolue des attentats perpétrés par les assassins de l’Organisation de l’Etat Islamique conclue sa déclaration en soulignant la responsabilité de l’impérialisme:
« Mais aujourd’hui, il est également nécessaire de poser de nombreuses questions, et de nombreuses réponses devront être fournies. Depuis les attentats de Paris en novembre dernier, les habitants de Bruxelles ont dû faire face à des militaires lourdement armés, dans les rues. Ils sont maintenant arrivés à la conclusion que ceux-ci n’ont certainement pas aidé à éviter les attaques terroristes. Les autorités politiques ont stigmatisé des communautés entières comme des foyers de terrorisme qui devaient être complètement nettoyés, mettant ainsi les droits démocratiques des habitants en péril, au lieu d’utiliser des mesures spécifiques et ciblées visant les terroristes et leurs réseaux. D’autres questions se posent avec encore plus de force depuis les attaques de Bruxelles. Comment lutter contre le racisme et l’exclusion, la discrimination et l’inégalité, tout en stimulant et en renforçant l’unité et la résistance populaire contre les mesures d’austérité du gouvernement? Comment promouvoir une paix juste et durable au Moyen-Orient et en particulier en Syrie, par le dialogue et les négociations avec tous les acteurs locaux et régionaux concernés, au lieu de poursuivre l’option militaire avec plus de bombes et de destruction? Comment lutter efficacement contre Daesh et son idéologie ultra-réactionnaire, sans s’attaquer à ses soutiens financiers et logistiques qui se poursuivent via l’Arabie Saoudite, les autres États du Golfe et la Turquie – tous des alliés de l’OTAN? Car, à moyen terme, c’est seulement en luttant contre leurs causes profondes que nous serons en mesure de lutter efficacement contre le terrorisme et la guerre, la haine et la division, le racisme et l’exclusion. »
A lire : Communiqué du PRCF suite aux attentats de Bruxelles
Attaques terroristes de Bruxelles : entre la colère et la résilience
Parti du Travail de Belgique (PTB) – 23 mars 2106
Le mardi 22 mars, la terreur aveugle de l’État islamique (Daesh) a envoyé ses ondes de choc à travers Bruxelles et bien au delà. Les attaques terroristes à la bombe, l’une à l’aéroport de Bruxelles et l’autre à la station de métro Maelbeek, près des bâtiments de l’Union européenne, ont causé au moins la mort de 31 personnes. Il y a en plus 250 blessés, dont certains très gravement. Des bagagistes à l’aéroport, des membres du personnel du métro, des voyageurs et des navetteurs, des personnes de tout horizon, des individus isolés comme des familles de différentes nationalités, convictions et d’origine sont parmi les victimes.
Peter Mertens, président du PTB, dans une première réaction, déclarait: « Des vies enlevées par des fanatiques barbares. Il n’y a pas d’excuse pour ce terrorisme. Il n’y a pas d’excuse pour ces lâches qui veulent détruire notre vivre ensemble. Aucune excuse. Ils ne nous détruiront pas. Parce que la solidarité et la résilience leur barrent la route. Les terroristes de Daesh veulent imposer leur vision du monde : la haine de l’autre, une division de plus en plus grande entre les uns et les autres, la militarisation, de nouvelles guerres. Mais ils ne nous détruiront pas. Pas avec la terreur, pas avec la haine. C’est ce que j’ai retenu du témoignage poignant d’Alphonse Youla, un bagagiste « black » qui a apporté son aide à six ou sept personnes dans le cauchemar de l’aéroport. C’est aussi ce que je lis parmi ces milliers de messages sous le hashtag #jeveuxaider & #ikwilhelpen, de personnes qui offrent un lift à ceux qui quittent Bruxelles ou un logement pour la nuit, de ceux qui font des dons de sang, des taxis et hôtels qui offrent le trajet ou la nuit gratuitement. Notre pays résiste. Et continuons : aidons là où nous le pouvons. C’est ce qu’ont fait les centaines de personnes qui se sont rassemblées, spontanément le soir même des attaques, Place de la Bourse au centre de Bruxelles où Hossein, musicien irakien, chantait l’espoir »
Dirk De Block, président du PTB de Bruxelles et Youssef Handichi, membre PTB du Parlement bruxellois et ancien chauffeur de bus et syndicaliste,ont immédiatement tweeté : « Nous ne laisserons pas ces lâches détruire ce que nous avons construit ensemble », exprimant ainsi un sentiment largement répandu dans la population bruxelloise . A Bruxelles et dans de nombreuses autres villes de Belgique plusieurs veillées de solidarité, des marches et des assemblées sont organisées, dans lequel le PTB prend une part active .
Mais aujourd’hui, il est également nécessaire de poser de nombreuses questions, et de nombreuses réponses devront être fournies. Depuis les attentats de Paris en novembre dernier, les habitants de Bruxelles ont dû faire face à des militaires lourdement armés, dans les rues. Ils sont maintenant arrivés à la conclusion que ceux-ci n’ont certainement pas aidé à éviter les attaques terroristes. Les autorités politiques ont stigmatisé des communautés entières comme des foyers de terrorisme qui devaient être complètement nettoyés, mettant ainsi les droits démocratiques des habitants en péril, au lieu d’utiliser des mesures spécifiques et ciblées visant les terroristes et leurs réseaux. D’autres questions se posent avec encore plus de force depuis les attaques de Bruxelles. Comment lutter contre le racisme et l’exclusion, la discrimination et l’inégalité, tout en stimulant et en renforçant l’unité et la résistance populaire contre les mesures d’austérité du gouvernement? Comment promouvoir une paix juste et durable au Moyen-Orient et en particulier en Syrie, par le dialogue et les négociations avec tous les acteurs locaux et régionaux concernés, au lieu de poursuivre l’option militaire avec plus de bombes et de destruction? Comment lutter efficacement contre Daesh et son idéologie ultra-réactionnaire, sans s’attaquer à ses soutiens financiers et logistiques qui se poursuivent via l’Arabie Saoudite, les autres États du Golfe et la Turquie – tous des alliés de l’OTAN? Car, à moyen terme, c’est seulement en luttant contre leurs causes profondes que nous serons en mesure de lutter efficacement contre le terrorisme et la guerre, la haine et la division, le racisme et l’exclusion.