Tous ensemble pour le retrait de la Loi Travail, la mobilisation continue après le succès retentissant de la journée du 31 mars
D’abord avec une journée d’action ce 5 avril à l’initiative des organisations de jeunesse, puis avec une journée de mobilisation partout en France samedi 9 avril. Aucun travailleur soucieux de défendre non seulement ses droits, mais sa dignité, son avenir et celui de notre peuple ne doit manquer à l’appel. La mobilisation, c’est maintenant !
Parce qu’on ne négocie pas les régressions, parce que les travailleurs doivent obtenir le retrait total de la loi Khomeri qui reproduit la feuille de route de
l’UE sur le « marché du travail » en France !
Alors que 70% de nos concitoyens malgré le battage médiatique, malgré la confusion entretenu par les directions des syndicats inféodés au MEDEF et aux gouvernement, avec la formidable mobilisation populaire, le solide mouvement social qui s’est levé et s’exprime déjà depuis 4 journées de grèves et de manifestations très réussies, avec l’investissement croissant et massif de la jeunesse, des lycéens, des étudiants, oui c’est possible de gagner.
Au delà des journées ponctuelles éparpillés sur tous le territoire, pourquoi ne pas envisager le rassemblement des travailleurs, tous ensemble et en même temps dans l’unité d’action. Pourquoi ne pas impulser de manière décisive par une manifestation nationale de combat avec appel à la grève reconductible ! la contre attaque contre l’ensemble des contre-réformes portées par Hollande-Valls et par leur fascisant État-policier sous les surenchères thatchériennes de la droite ! Salaires, emploi, services publics, école et hôpital publics, retraites, Sécu, même combat! La grève générale se construit dans la convergence des luttes ! Les capitalistes bloquent notre pays ? Ripostons en bloquant leurs profits !
alors que le PS, la droite et le FN veulent bloquer, au profit du MEDEF, toute issue progressiste, le
PRCF appelle :
- à rejeter le baratin sur l’« Europe sociale » : l’UE et l’euro sont conçus de A à Z pour briser les acquis et les souverainetés nationales ; il faut sortir par la gauche de l’UE supranationale et de l’OTAN. Signez l’Appel-pétition pour exiger un référendum permettant au peuple d’exprimer sa volonté de sortir de l’UE et du destructif euro !
- à débattre d’un programme de rupture révolutionnaire rouvrant à notre pays la voie du socialisme : il faut nationaliser le CAC-40 et le système bancaire, reconstruire le produire en France éco-compatible, en finir avec la la 5ème « République » monarchique, relancer les revenus du travail (salaires, pensions, Sécu, services publics, indemnités chômage), taxer les dividendes et les grandes fortunes (400 milliards planqués dans les paradis fiscaux !), imposer une politique de coopération avec tous les continents : tous les peuples doivent pouvoir, sans ingérence impérialiste, vivre, travailler, décider au pays en échangeant à égali-té !
- Lire le communiqué du 31 mars de l’Intersyndicale pour le retrait de la Loi Travail cliquer ici
- Lire le commuiqué de la CGT le 31 mars
Les grèves en cours
- Grève à l’AP-HP (Hôpitaux de Paris)
- Grève chez bus à Saint-Quentin-en-Yvelines
- Grève à la Polyclinique d’Amiens
- Grève dans les cantines scolaires de Villeurbanne
- Grève au lycée de Combourg
- Grève nationale à La Poste
- Grève à l’hôpital Miséricorde à Ajaccio
- Grève des facteurs de La Rochefoucauld
- Grève chez Kohler à Passel
- …
Menacés de licenciement pour avoir fait grève le 31 mars
Trois salariés d’une entreprise de métallurgie du Nord (Hazeboruck) qui ont fait grève jeudi 31 contre la loi travail ont reçu vendredi « une convocation à un entretien préalable à licenciement éventuel pour faute grave » et sont menacés de licenciement.
La morgue et l’arrogance du patronat semble totalement décomplexée avec la Loi Travail. Un signe de ce qui attend tous les travailleurs si la Loi Travail n’était pas retiré
Car pour justifier le licenciement des 3 grévistes le patron indique à la presse : « Ces salariés n’ont pas demandé la permission de faire grève (…). S’ils en avaient fait la demande, je n’aurais jamais envoyé cette lettre », a affirmé à l’AFP François Segard, PDG de « Fonderies du nord », située à Hazebrouck (Nord), où une trentaine de salariés fabriquent des pièces en acier inoxydable depuis 1963.
Rappelons que le droit de grève est un droit constitutionnel et que dans le secteur privé, les salariés qui veulent utiliser leur droit de grève n’ont pas à respecter de préavis. Une grève est licite même si elle n’a pas été précédée d’un avertissement ou d’une tentative de conciliation avec l’employeur.
Article L1132-2 du Code du travail
Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire mentionnée à l’article L. 1132-1 en raison de l’exercice normal du droit de grève.
Var : grève du réseau de transport en commun Mistral
Des perturbations sont à prévoir ce jeudi 31 sur les lignes du réseau Mistral. Un préavis de grève a été déposé, suite au mot d’ordre national.
Une nouvelle journée de mobilisation contre la loi Travail est prévue ce jeudi 31 mars. La journée s’annonce noire dans les transports, avec un préavis de grève déposé par la SNCF, Air France ou encore la RATP.
Le réseau de bus Mistral, qui couvre douze communes du Var (Carqueiranne, Hyères-les-Palmiers, La Crau, La Garde, La Seyne-sur-Mer, La Valette-du-Var, Le Pradet, Le Revest-les-Eaux, Ollioules, Six-Fours-les-Plages, St Mandrier-sur-Mer et Toulon) a également déposé un préavis de grève, sans que l’on connaisse, pour l’heure, l’ampleur des perturbations à prévoir.
Groupama Loire-Bretagne
Ouest France, 25 mars 2016 :
,. La convention annuelle des salariés Groupama Loire-Bretagne se tenait vendredi, au parc des expositions de Lanester.A l’appel de la CFDT 250 personnes ont manifestés devant les portes de l’établissement, pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail (nouvel outil informatique qui serait peu approprié, embauche d’effectifs supplémentaires et arrêt des procédures en cours) et une revalorisation de leurs salaires.
Toulouse : cinquante salariés de Téléperformance en grève contre la pause-pipi demandée par courriel
France 3 Midi-Pyrénées, 25 mars 2016 :
Malgré le retour en arrière de la direction concernant ce logiciel qui obligeait les salariés à demander par courriel l’autorisation d’aller aux toilettes, la Cgt a maintenu son appel à la grève ce vendredi. Sur les 200 salariés de Téléperformance, une cinquantaine a débrayé vendredi de 14 à 17h pour protester contre « le logiciel de flicage » en cours de déploiement.
Les salariés de McDonald’s se mobilisent contre la précarité
AFP, 23 mars 2016 :
Des salariés de McDonald’s ont manifesté mercredi à Paris à l’appel de la CGT pour réclamer au géant de la restauration rapide un salaire horaire de 13 euros. Aux cris de « McDo escroc, il faut partager le magot », les salariés dénoncent l’évasion fiscale massive de l’entreprise.
Les manifestants se sont réunis devant un restaurant de l’enseigne Gare du Nord à l’appel de la CGT, avant un autre point de vente près de la Gare de l’Est. Les salariés sont payés au Smic (9,67 euros de l’heure) et « comme une majorité des effectifs travaillent à temps partiel imposé, 24h par semaine, ça fait 770 euros par mois », a déclaré Gilles Bombard, secrétaire général CGT McDonald’s Paris et Ile-de-France. Et 80% des salariés sont à temps partiel. La précarité est grande…
C’est pourquoi la CGT et les salariés réclament une hausse des salaires à 13 euros de l’heure. D’autant que McDonald’s a les moyens. La CGT explique bien comment l’entreprise organise « le déficit systématique de ses restaurants » pour ne pas faire de bénéfices en France et envoyer directement au Luxembourg jusque 20 % du chiffre d’affaires.
Les élus du comité d’entreprise de McDonald’s Ouest Parisien ont déposé plainte en décembre pour blanchiment de fraude fiscale et abus de biens sociaux, mettant en cause des pratiques fiscales rendant « impossible » tout bénéfice, avec des redevances versées à une société au Luxembourg. Le parquet n’a pas donné suite et « comme le délai de trois mois est passé », le CE est désormais « en capacité de demander la saisie d’un juge d’instruction ».
A l’hôtel Villa-Massalia, les femmes de chambre sont dans la rue
France 3 Provence-Alpes, 28 mars 2016 :
Leur grève dure depuis près d’une semaine. Employées d’une société sous-traitante, les femmes de chambre d’un hôtel de luxe du 8e arrondissement de Marseille réclament le paiement de leurs heures complémentaires et de meilleures conditions de travail. Le conflit est dans l’impasse.
Elles sont une quinzaine à avoir cessé le travail !
Devant l’hôtel Villa-Massalia, ces femmes de l’ombre à qui les clients doivent habituellement une chambre propre et agréable, se retrouvent aujourd’hui dans la lumière de l’actualité sociale.
Employées d’une société sous-traitante de nettoyage basée à Vitrolles, elles demandaient depuis des mois une amélioration de leurs conditions de travail. Face à une fin de non-recevoir, ces femmes de chambre ont donc décidé de se mettre en grève.
Entré dimanche dans son 6e jour, le mouvement n’a débouché pour l’instant que sur une ou deux avancées. Rien en revanche sur les principales revendications portées par la CNT à l’origine de la mobilisation.
La direction semble ne pas vouloir répondre aux doléances relatives notamment au paiement des heures complémentaires. Si le conflit est pour l’heure dans l’impasse, de nouvelles négociations devraient avoir lieu dans la journée de mardi.