chez IBM, encore un nouveau plan de suppressions d’emplois qui est ciblé sur une entité de spécialistes informatiques et pour lequel la Cgt IBM Nice dénonce en plus des suppressions de postes sans embauches de jeunes ce qui rajoute du stress à ceux qui restent alors que l’entreprise fait toujours des chiffres d’affaire extraordinaire; Voici la lettre envoyée par la CGT, et publiée à Nice par Le Patriote
Le 23 mars, la direction d’IBM France a annoncé une nouvelle vague de 360 suppressions de postes, concentrés sur la structure GTS-IS (Infrastructure Services) implantée à Marne la Vallée et Nice. Un tiers des emplois de cette entité interne au groupe IBM est ainsi menacé.
N’ayons pas la mémoire courte ! IBM France qui a eu jusqu’à 32.000 emplois en France dans les années 90, en comptant les sociétés intégrées dans les années 90, n’en regroupe déjà plus que 7000. Avec le plan triennal de Gestion Prévisionnelle des Emplois, signés hélas par plusieurs syndicats mais pas la CGT, ce sont à nouveau 1300 postes qui pourraient être rayés de la carte d’ici fin 2017, ramenant l’entreprise vers 5700 salariés. Et dès 2016, la structure interne au groupe IBM, GTS-IS, (Global Technical Support-Infrastructure Services), se verrait saignée d’un tiers de ses effectifs avec 360 suppressions de postes.
Des paillettes de la Com….
Il y a quelques mois, Ch.Estrosi vantait l’arrivée à Nice d’IBM dans l’Eco-Vallée, alors même que ce transfert venu de très près, l’ancien site de La Gaude, impliquait déjà des suppressions de postes et d’activités, notamment pour des intervenants externes liés à IBM dans l’ancienne structure. Qu’importaient les suppressions de postes pour peu qu’on ait l’ivresse de la Com sur le « succès » de l’Eco-Vallée.
Il y eu même une visite, « impromptue » bien sûr, de monsieur Estrosi sur le site de Meridia, juste avant le 1er tour des régionales pour une opportune visite du nouveau site et de ses 5 étages !
….à la réalité de la saignée
Cela fait des années que le groupe IBM sacrifie l’emploi et les activités des entités de l’entreprise, pour des délocalisations ou des transferts vers des filiales low cost. Même l’effort de formation du personnel, indispensable dans ces hautes technologies, est réduit. L’équivalent de 5 jours de formation par personne et par an en 2006, et moins de 2,5 jours de formation en 2013. Au point que la CGT s’inquiète ouvertement pour IBM France d’un sort demain comparable à celui de Texas Instrument hier. On en est effectivement à la 5ème vague de suppressions d’emplois depuis 2012 !
Avec 360 suppressions d’emplois chez GTS-IS, il n’est absolument pas garanti que des départs volontaires et des mesures de fin de carrière (la moyenne d’âge est de 50 ans) suffisent. Supprimer un tiers des effectifs peut entrainer des licenciements. Et, comme l’imagent des représentants de la CGT, cette structure GTS-IS, c’est l’équivalent de un étage et demi sur les cinq étages du nouveau site de Nice. Quant aux expériences précédentes de suppressions d’emplois, elles ont montré qu’elles se traduisaient pour le personnel restant par plus de pressions sans réelles adaptations aux nouvelles conditions de travail.
Vigilance et mobilisation
Le scandale est d’autant plus grand que l’entreprise IBM émarge généreusement aux dispositifs du CICE ( Crédit Impôt Compétitivité Emploi) et aussi au CIR ( Crédit Impôt Recherche ) . Espérons qu’en plus elle n’a pas perçue de fonds publics locaux pour son installation à Nice, … à peine réalisée et déjà menacée d’amputation. Ce sont de surcroit des emplois qualifiés, souvent de services auprès ou en contact avec la clientèle qui sont menacés.
Si il est trop tôt après cette annonce nationale de 360 suppressions de postes pour connaitre le détail des postes menacés sur le site de Nice, il est par contre urgent d’être solidaire de la mobilisation des personnels d’IBM qui se sont fait entendre une nouvelle fois la semaine dernière et d’interpeller aussi les responsables et élus locaux, qui derrière les paillettes de la Com (1) se font les complices d’un dépeçage.
(1) pendant la crise, la Com continue puisque ce lundi 28 mars, une page du supplément éco de Nice Matin était consacré au « Garage IBM Bluemix », nouvelle structure sensé « doper l’innovation », mais à ce jour aucun impact sur l’emploi n’a été présenté au Comité d’Etablissement d’IBM-06 de cette nouveauté.
source :Le Patriote côte d’azur, N° 129, semaine du 1er au 7 avril 2016 Par Jean Paul Duparc – transmis par la CGT IBM 06
La lègion d’honneur est transformée par les traitres du parti socialiste en légion d’horreur. Hier la la légion d’honneur pour l’assassin en chef d’Arabie Séoudite , dictateur violent et purulent, financeur de DAECH, Al QUAEDA etc… Il n’y a que le PS et les Républicains si mal nommés pour faire semblant de ne pas le savoir, maintenant la PDG IBM qui pourra mieux espionner les citoyens français au nom de la « libre Amérique » , libre concurrence et autre fariboles du néo fascisme!
La lignée des PDG d’IBM , serviteur des nazis , décorée par Hollande !
La machine de destruction nazie n’aurait jamais pu fonctionner à plein régime sans les complaisances et l’aide de partenaires industriels. Ainsi, en Allemagne et dans les pays conquis, certaines entreprises ont allègrement adhéré au régime hitlérien, soit par idéologie, soit par intérêt économique, soit les deux. Au sortir de la guerre, la plupart de ces sociétés ont poursuivi leur activité. IBM est l’une de celles-ci.
Les autres serviteurs zélés du IIIe Reich .
Au-delà de la grosse industrie, tous les secteurs d’activité ont participé de près ou de loin au régime nazi. Et pas qu’en Allemagne. De l’autre côté de l’Atlantique, les machines à cartes perforées fournies par l’entreprise américaine IBM à l’Allemagne à partir de 1933, permettent aux nazis d’améliorer leurs techniques de recensement, notamment celui des Juifs, mais également d’organiser de façon méticuleuse les déportations. De 1933 et 1939, ces appareils précis localisent toutes les catégories sociales jugées inférieures. Ainsi, chaque population a son numéro : 08 pour les Juifs, 02 pour les handicapés ou 06 pour les communistes espagnols. Les camps aussi : 01 pour Auschwitz, 03 pour Dachau. Grâce aux 2 000 machines à cartes perforées d’IBM, les nazis établissent 1,5 milliard de fiches. Elles aident à la gestion moderne et efficace des camps de prisonniers, de travail et d’extermination. De la sorte, le système accélère le processus de mort industrielle. Sans IBM, l’identification et la déportation des Juifs n’aurait pu être aussi efficace. Le numéro un mondial de l’informatique aurait gagné 10 millions de dollars de 1940 en vendant ses machines au IIIe Reich .
Dans les décennies 80 et 90, tous les plans de licenciement (dits volontaires de départ pré-retraites, essaimages ou cessations contractuelles, reconversion personnel d’activités,…) ont été financés par l’état donc par les contribuables.
Ceci et cela,sous couvert de différentes » lois spécifiques (combines) d’aide aux entreprises » « pour développement de l’emploi » par les gouvernements socialo-libéral et capitaliste (Mitterrand – Chirac). Avec Sarkozy et Hollande, rien n’a changé.
Les entreprises dont particulièrement IBM dit France, nationalisent leurs mauvaises gestions, ponctionnent les contribuables français, privatisent leurs bénéfices et subventions malhonnêtes détournés, tous en détruisant l’emploi productif en France, compensé par la financiarisation et spéculation internationalisée (vraie spécialité des dirigeants IBM. Avec Sarkollande, le pillage continue. Jean-claude Villame.
J’appuie l’information donnée par Alain, que je salue au passage. Lorsque que j’ai été embauché par ibm, à l’usine de Corbeil-Essonnes en 1964, le sujet était tabou.
La culture et l’ambiance de collaboration de classe était si particulière par rapport à mon expérience professionnelle qu’elle m’interpela rapidement. Si rapidement qu’en fin d’année, je fus appelé à la direction du syndicat ugict-cgt, Puis très vite à créer l’organisation politique du combat de classe (pcf). Donc je fus très vite informé sur tous les rouages de l’entreprise et de sa politiques directoriales.
Ainsi, entre autres sujets tabous, la collaboration ibm – pouvoir pétainiste – pouvoir nazi, est bien réelle.
Entre autres témoignages, ceux des anciens employés de 39-45 de l’usine de Corbeil-Essonnes présents de 1964 à 85 qui décrivaient comment tout le personnel de l’usine était réuni – rassemblé dans le hall central par tout l’encadrement pour écouter les discours de Pétain à la radio. (Présence obligatoire – photographie à l’appui).
Comme au niveau national (De Gaulle – Pétain), l’usine ibm qui fabriquait les machines mécanographiques et les premiers « ordinateurs électromécaniques » avait une direction bi-céphale de réserve.
Le management directorial (main de fer – gant de velours – surveillance jusque dans les chiottes) que j’ai découvert en 1964, était autant héritier du système américain (fordisme + paternalisme) que du système fasciste (de collaboration pétainiste).
Economiquement, face aux pratiques mafieuses inchangées auxquelles sont confrontés las salariés, je souhaite beaucoup de courage aux militants de classe cgt-ufict. Et réussiste des actions menées. Jean-Claude