Déclaration du Secrétaire Général du KKE, sur le tentative de faire voter « la loi-guillotine » (**) pendant le weekend du 7 au 8 mai
Le gouvernement Syriza-Anel tremble devant la rage et l’indignation populaire et se livre sans limite à des magouilles politiciennes. Il essaie de faire voter par surprise, ce weekend, sa loi contre la sécurité sociale, pour de nouvelles taxes et autres mesures sur lesquelles il s’est mis d’accord avec le quartet.
C’est un acte de pur autoritarisme et d’hostilité envers les travailleurs qui a pour but de servir les intérêts des grandes entreprises. C’est la preuve que ce gouvernement, quoiqu’il en dise, met en œuvre une politique réactionnaire et a recours à des manœuvres pour manipuler notre peuple.
Cela montre aussi que la convalescence de notre économie, l’ajustement de notre dette, cette nouvelle sucess-story à la Tsipras, ainsi que toutes les promesses de ce gouvernement pour adoucir la masse de mesures anti-populaires qu’il a signées sont, en fait, une suite sans fins de mesures barbares contre notre peuple.
Il serait ridicule pour ce gouvernement de croire que ses petites astuces empêcheront la protestation populaire contre les mesures-guillotine qu’il avance.
Le KKE appelle les salariés, les travailleurs indépendants, les agriculteurs, les jeunes, les retraités et les femmes des milieux populaires à participer en masse aux grèves et manifestations visant ceux qui sont réellement responsables de nos problèmes : l’Union Européenne, le Front Monétaire International, le Capital et les gouvernements et partis qui le servent.
Il appelle à un soulèvement dès aujourd’hui et dans les jours qui suivent, cela avec une intensité particulière ce weekend où les députés qui soutiennent le gouvernement ont l’intention de voter la loi-guillotine.
Le KKE se battra dans la rue et au parlement, jusqu’au retrait de cette politique anti-populaire et pour que le peuple redevienne maître chez lui et envoie les bouchers de ses droits aux oubliettes de l’histoire.
Dimitris Koutsoumpas
06.05.2016
Le KKE a raison depuis le début, il faut que la Grèce sorte de l’euro et de cette Europe capitaliste aux ordres des USA, il faut en finir avec la mondialisation capitaliste et le TAFTA. C’est à partir du moment ou les pays européens vont retrouver leurs souverainetés que le chômage pourra être combattu et que la croissance repartira.