Colère populaire contre le Golpe : un concert de casseroles accueille au Brésil l’interview de Michel Temer à la télévision
Rio de Janeiro, 16 mai, (RHC/PL).- C’est un par concert de casseroles, de cris et de klaxons que les Brésiliens ont accueilli ce dimanche la première interview du président intérimaire Michel Temer dans des centaines de villes du pays.
Le site web Vermelho souligne que les efforts déployés par la chaîne de télévision Globo de faire croire à une soi-disant légitimité de Michel Temer se sont soldés par une vague de protestations contre le gouvernant sans vote.
Les cris de «Temer dehors» et «Temer, putschiste» jaillissaient des édifices de famille de Rio, de Sao Paulo, de Salvador de Bahia, de Porto Alegre, de Recife, de Brasilia et de Niteroi, entre autres, lorsque Globo diffusait l’interview de Michel Temer.
Ce dernier a nié prétendre jeter par terre les acquis sociaux des gouvernements populaires de Lula et de Dilma Roussef, ces 13 dernières années avec sa réforme de la protection sociale.
Il a d’autre part affirmé qu’il n’a pas encore pensé à présenter sa candidature aux élections présidentielles de 2018, ce à quoi il a quand même ajouté que cela pourrait soudain arriver.
Edité par Francisco Rodríguez Aranega
source: http://radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/93590-une-vague-de-protestations-accueille-au-bresil-une-interview-de-michel-temer-a-la-television
Au festival de Cannes, les artistes brésiliens affichent leur mobilisation contre le coup d’état
Artistas brasileiros de Aquarius protestam contra « golpe de Estado » em Cannes https://t.co/K8xHHr3djp pic.twitter.com/tXJNr3mYzk
— Jornal do Brasil (@JornaldoBrasil) 17 mai 2016
Coup d’état au Brésil : la condamnation du parti communiste portugais
Le processus de coup d’état au Brésil a connu ces dernières heures un nouveau et dangereux approfondissement. A là suite de la processus de destitution à la chambre des députés le 17 avril et en dépit de la destitution par la cour suprême d’un des principaux promoteurs du coup d’état, le président du parlement Eduardo Cunha, le sénat a pris la décision de ne pas mettre fin au processus impliquant la suspension de Dilma Rousseff de son mandat présidentiel et de la remplacer par le vice président, quelqu’un qui lui est formellement accusé et assurément mouillé dans des scandales de corruption, qui est profondément contesté par le peuple et qui est compromis au plus haut niveau du coup d’état en cours.
Compte tenu de cette situation, le PCP réitère sa ferme condamnation des tentatives du secteurs réactionnaire et impérialiste de renverser, comme une revanche de leur défaite aux élections de 2014, le président légitime du brésil et de supprimer une évolution favorable aux travailleurs et aux secteurs les plus fragiles de la société brésilienne, par un processus de déstabilisation et de coup d’état, inséparable de projets dictatoriaux.Le PCP réitère également sa solidarité avec les travailleurs, le peuple e t les forces démocratiques et progressistes du brésil qui, dans cette période particulièrement difficile, affrontent le pouvoir du grand capital et l’instrumentalisation de l’appareil d’état et des médias par les forces du coup d’état, combattent courageusement pour défendre la démocratie et pour les politiques de progrès sociale et des souveraineté nationale
La défaite des secteurs réactionnaires et impérialistes est d’abord de l’intérêt du peuple brésilien, mais également de l’intérêt de tous les peuples, en particulier ceux de l’Amérique latine et de la Caraïbe qui sont confrontés à la généralisation de la contre offensive de l’impérialisme américain qui reconquiert ses positions perdues et tente de restaurer ce qu’il appelait de façon insultante « l’arrière cour des USA ».
Saluant les puissantes manifestations populaires contre le coup d’état et pour la défense de la démocratie, le PCP exprime sa confiance, qu’avec la solidarité internationale, le peuple brésilien triomphera.
Coup d’état au Brésil – bulletin du parti communiste argentin – 13 mai 2016
Dilma dénonce le coup d’Etat et appelle à la lutte permanente pour la démocratie
Brasilia, 12 mai (Prensa Latina) La présidente brésilienne Dilma Rousseff a une nouvelle fois dénoncé le coup d’Etat dont elle est victime et a appelé le peuple à rester mobilisé, unis et en paix de se battre pour la démocratie.
« J’ai vécu beaucoup de défaites et de grandes victoires, mais je n’ai jamais imaginé qu’il serait nécessaire de se battre à nouveau dans mon pays contre un coup d’Etat » l a déclaré la présidente avant de quitter le Palais Planalto.
Se référant au processus de justice politique validé aujourd’hui au Sénat, elle a réitéré qu’il s’agitd’une mise en accusation frauduleuse, un vrai coup d’état.
Je n’ai commis aucun crime de responsabilité, je n’aii fait ce que la loi autorise que je fasse. C’étaient les actes juridiques nécessaires, appropriées, Rousseff dit avant de démonter, encore une fois, la fausseté des accusations qui ont été portées contre elle.
Elle a souligné que c’est un procès totalement injuste et donc douloureux. Il n’y a aucune injustice plus dévastatrice que de condamner un innocent; provocant des dommages irréparables, a t elle dit
Le Président a également mis en garde contre les risques liés à un gouvernement non élu et illégitime, qui prendra ses fonctions à partir d’aujourd’hui pour une période allant jusqu’à 180 jours où elle sera écartée de sa fonction
(…)
Condamnation par les communistes de catalogne :
» Les communiste de Catalogne expriment la plus énergique condamnation du coup d’état écartant de sa charge la présidente selon la constitution du Brésil, Dilma Roussef, qui a été élu par plus 55 millions de brésiliens et brésiliennes.
Le président par interim Michel Temer déclare que « le pouvoir je le tiens du peuple », malgré que les 55 votes de sénateurs ne peuvent annuler les 55 millions qui ont élus Rousseff comme présidente.
Le coup d’état constitue une partie de la contre offensive de l’impérialisme nord américain et des grandes entreprises qui cherche à imposer de nouveau leur hégémonie et à rétablir le néolibéralisme contre les importantes avancées résultant de la transformation conduite par Lula et Dilma pour les travailleurs.Les interventions de l’impérialisme forment une partie de la stratégie de coup d’état comme le prouvent les tentatives contres les présidents Hugo Chavez 2002, Evo Morales 2008, Manuel Zelaya 2009, Rafael Correa 2010, Fernando Lugo 2012 et actuellement contre Nicola Maduro au Venezuela confronté à une guerre économique et médiatique pour l’empêcher de gouverner.
Nous condamnons la destitution injuste de la présidente Dilma (…)
La constitution du nouveau gouvernement de Tener composé uniquement d’hommes blancs et d’aucune femme caractérise un gouvernement machiste, raciste dans un pays où la majorité de la population est noire.
Le Parti SADI réaffirme son soutien et sa solidarité à Dilma Roussef et condamne énergiquement le Coup d’Etat réactionnaire des secteurs de l’oligarchie brésilienne.
Le Parti SADI réaffirme son soutien et sa solidarité à Dilma Roussef et condamne énergiquement le Coup d’Etat réactionnaire des secteurs de l’oligarchie brésilienne.
Après la chambre des députés, le Senat à son tour, vient de parachever le Coup d’Etat institutionnel, inspiré, organisé, planifié et exécuté de main de maître par les secteurs de la droite qui représentent l’oligarchie, les milieux réactionnaires de la presse, certains secteurs de la justice, les transnationales de la communication et leurs alliés objectifs, en écartant Dilma Roussef de la Présidence du pays.
Présenté habilement sous des dehors de l’égalité, ce Coup d’Etat est en réalité une usurpation du pouvoir par les forces politiques de droite, qui n’ont jamais gagné les élections par la voie des urnes depuis plus de dix (ans) avec l’objectif final d’imposer au Brésil un gouvernement néolibéral, instaurer et légitimer le pillage de ses immenses ressources naturelles comme le pétrole, les minerais, l’eau et la biodiversité, en subordonnant désormais sa politique extérieure aux intérêts hégémoniques et néocoloniaux des firmes transnationales et de leurs bras armés.
Il vise également à mettre un coup d’arrêt aux nombreux programmes sociaux mis en œuvre par le Parti des Travailleurs (PT) sous la direction du Président Lula et poursuivis par son successeur Dilma Roussef. Au nombre de ces programmes sociaux on peut citer : « La Bourse Familiale », « Ma Maison, Ma Vie », « Davantage de Médecins » ou encore « Faim Zéro » qui ont eu des impacts significatifs sur le niveau de vie des populations. La Banque Mondiale a déclaré que plus de 25 millions de brésiliens sont sortis de la pauvreté.
Le Parti SADI qui avait exprimé sa position sur la situation au Brésil :
- Réitère de nouveau sa ferme condamnation du Coup d’Etat institutionnel opéré par la droite réactionnaire et néolibérale contre la Présidente légitime Dilma Roussef, le Parti des Travailleurs (PT), le Président Lula et l’ensemble des forces démocratiques, progressistes du Brésil ;
- Dénonce des accusations sans preuves ni fondements juridiques contre Dilma Roussef ;
- Exige son rétablissement immédiat dans ses fonctions de Présidente du pays ;
- Exprime son soutien et sa solidarité à la résistance du peuple brésilien, du Parti des Travailleurs (PT) et de tous les secteurs progressistes contre les usurpateurs et leurs soutiens internationaux ;
- S’inquiète et s’indigne de la contre-offensive réactionnaire de l’oligarchie et de l’impérialisme en cours contre les gouvernements progressistes et révolutionnaires de l’Amérique Latine et des Caraïbes ;
- Exprime son soutien à la déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement réunis lors du 2ème sommet de la Communauté des Etats Latino-américains et des Caraïbes (CELAC) tenu en janvier 2014 à la Havane, qui a consacré l’Amérique Latine et les Caraïbes comme zone de paix et de sécurité.
Bamako, le 13 Mai 2016 Le Président Dr Oumar Mariko Député à l’Assemblée Nationale du Mali