C’est pas au patronat (ni à l’UE !) de faire la loi, la vraie démocratie, elle est ici !
Malgré le fascisant climat anti-C.G.T. que propagent Valls-MEDEF, la droite, le FN et leurs médias, la mobilisation s’enracine contre l’euro-diktat du 14 juillet 2016* déguisé en « loi El Khomri ». Les ouvriers du pétrole, des transports (Mer, Air, Rail, Route, Ensemble, M.A.R.R.E. !), de la voirie, d’EDF, les étudiants montrent la voie du soulèvement populaire contre la précarité générale que leur préparent Hollande, Juppé et l’UE ! Les faux « novateurs » de la gauche qui enterraient la classe ouvrière et le combat de classe se sont ridiculisés !
Car une majorité de Français a compris que la Loi Travail détruit les conventions collectives, prépare la mort des statuts. Elle permettra surtout au MEDEF de favoriser des syndicats jaunes (genre « C’est Fini le Droit du Travail » !) pour écraser boîte par boîte les revenus salariaux, déréguler les emplois du temps et la vie familiale, détruire les conquêtes de 36, 45 et 68. La question est alors : que faire pour gagner l’affrontement de classes et pour parer le raz-de-marée fascisant et thatchérien que préparent ensemble les LR (la Loi des Riches !) flanqués du FN et le PS inféodé à l’UE ?
Sur le plan syndical, le PRCF a proposé début février une manifestation nationale de combat appelant à la grève générale reconductible avec AG inter-pros et blocage des profits. On mesure le tort qu’a causé à notre CGT de lutte l’abandon par sa direction de la Fédération Syndicale Mondiale (qui soutient notre lutte) au profit de la Confédération Européenne des Syndicats (pro-Maastricht, qui ignore les luttes des travailleurs belges, français et italiens contre l’euro-casse du droit du Travail). Revenons à 100% au syndicalisme de classe et de masse qui a permis un siècle d’avancées alors que le « syndicalisme rassemblé » derrière la CFDT et la CES n’a apporté que des défaites au monde du travail.
Sur le plan politique il faut en finir avec le mensonge sur la « réorientation progressiste de l’UE ». Comme l’OTAN impérialiste, l’UE et l’euro sont conçus de A à Z pour détruire les acquis et la souveraineté des peuples. Pilotée par l’Axe Washington-Berlin avec le soutien du CAC-40 « français », l’UE supranationale n’est qu’une dictature du grand capital, « une économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » qui interdit de manière totalitaire le socialisme et le progrès social en Europe !
Le PRCF porte à l’inverse la stratégie dynamique des quatre sorties : le peuple travailleur doit sortir la France de l’UE-OTAN et de l’euro par la voie progressiste (démocratisation radicale de la vie publique, nationalisations et ré-industrialisation du pays, réduction des inégalités, coopération avec tous les continents, etc.) ; et d’abord, exigeons un référendum permettant aux citoyens de dire Non au maintien de la France dans l’euro-broyeur, partie intégrante du futur Grand Marché Transatlantique.
Le F.R.E.C.S.I.T. (France en Rupture avec l’Europe Supranationale à l’Initiative des Travailleurs) que nous proposons est à l’opposé de la « sortie concertée de l’euro » prônée par le FN ; nous appelons à sortir la France de l’UE par la porte à gauche et sur des bases internationalistes, alors que le FN veut diviser la France ouvrière sur des bases xénophobes… sans rompre avec l’UE : Mme Le Pen avoue qu’au prix de quelques concessions d’esprit xénophobe obtenues de l’UE (à l’instar de Cameron), elle maintiendrait la France dans le carcan bruxellois. En fait, le FN est l’aile la plus fascisante du Parti Maastrichtien Unique qui inclut les LR (la Loi des Riches !), le PS (« Prostituons le Socialisme » !) et Europe-Ecologie. Leur but commun est d’utiliser l’UE pour abattre la République laïque et indivisible et balayer l’œuvre des ministres franchement communistes de 1945** appliquant le programme du CNR.
Pour briser l’étau que le « PMU » et l’ultra-droite resserrent sur la France, le PRCF propose une stratégie nouvelle. Brisons les chaînes du PS et de l’UE ! Faisons du mouvement ouvrier de classe l’axe d’un Front Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique (FR.A.P.P.E. !). Unissons le drapeau tricolore au drapeau rouge pour rétablir l’indépendance nationale, le progrès social et le produire en France, coopérer avec tous les continents, rendre au peuple français son droit inaliénable de construire le socialisme pour qu’enfin, le pouvoir politique et les grandes entreprises appartiennent à ceux qui travaillent.
Le PRCF appelle à l’action commune les militants communistes, les syndicalistes en résistance, les patriotes antifascistes et les amis de la paix. Tant qu’il y avait un vrai PCF en France et un camp socialiste dans le monde, les capitalistes étaient tenus en respect. Par l’union de combat pour les quatre sorties (euro, UE, OTAN, capitalisme), communistes, membres ou pas du PCF et des JC, faisons renaître un vrai parti communiste en France !
L’affrontement de classes actuel a prouvé que la « démocratie » actuelle, en voie de fascisation, est un leurre. Violant le Non majoritaire à l’euro-constitution, imposant des diktats patronaux que ne comportait aucun programme présidentiel (retraite à 62 ans pour Sarko, loi Travail pour Hollande), bâillonnant le Parlement à coups de 49/3, réprimant à l’aveugle, ce pouvoir chapeauté par l’euro-dictature détruit la France au profit des égoïstes qui fraudent le fisc au Panama…
Alors crions encore plus fort dans nos manifs de combat : « C’est pas au patronat de faire la loi, la vraie démocratie, elle est ici » pour que le jour venu, dans une République sociale, souveraine et fraternelle en marche vers le socialisme, cette démocratie nouvelle, notre démocratie, mérite le nom de pouvoir des travailleurs.
*rédigé en anglais. Le tout-anglais est un axe de la destruction des nations au profit d’un Empire euro-atlantique porteur d’un dangereux supranationalisme.
**Le Point vomit sur J. Duclos et M. Thorez. Et pour cause, en 45-47, Thorez a institué le statut des mineurs et des fonctionnaires. M. Paul a « nationalisé la lumière » et Renault. Croizat a créé la Sécu, les retraites par répartition, le nouveau droit du travail et les conventions collectives. Ils étaient membres du PCF, alors léniniste, et de la CGT de Frachon. Le MEDEF les hait mais leur mémoire vit dans nos luttes !