UNE RENTRÉE SOCIALE SOUS LE SIGNE DE LA LUTTE ET DE L’ESPOIR !
Nous sommes à la veille de la rentrée scolaire, mais aussi sociale puisque, déjà les professeurs des collèges annoncent un mouvement de grève le 8 septembre et le 15 septembre les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaire appellent à redescendre dans la rue contre la loi travail. Comme nous l’avions indiqué dans un précédent article, ce n’est pas parce qu’une loi à été imposée par le 49/3 qu’il n’y à plus rien à faire. Nous, militants et les militantes politiques et syndicaux savons que le rapport de force peut être modifié si les travailleurs se rassemblent pour organiser la lutte contre ce gouvernement qui se dit socialiste mais qui en réalité n’est qu’un supplétif de la grande bourgeoisie au service du grand capital et de l’Union européenne.
Oui ! Tous ensemble nous pouvons faire reculer Hollande et ses sbires ( Valls, Macron, El Khomri etc…). Tous ensemble nous pouvons imposer aux politiciens qui occupent temporairement l’Élysée et Matignon de mettre en œuvre une autre politique et s’il ne le veulent pas, les renvoyez dans leurs foyers aux prochaines élections.
Nous n’oublions pas le grand patronat et son syndicat le MEDEF dans cette affaire. Ils portent une grande responsabilités dans la situation ou se trouve depuis des années notre pays. Le patronat et le MEDEF sont responsables du chômage ! Car pour eux c’est un moyen de faire pression sur les salaires et la sécurité de l’emploi. Il sont responsables de centaines et de centaines d’accidents de travail et de suicides au travail. Il sont responsables de la situation ou se trouvent actuellement les agriculteurs de la filière lait qui justement ont engagé la bataille contre la société LACTALIS, Il sont responsables de la crise économique que traverse notre pays car, au lieu de distribuer des milliards d’euros aux actionnaires, ces sommes redistribuées dans la recherche et l’investissement créeraient des milliers d’emplois, permettraient d’augmenter les salaires et relanceraient l’économie de notre pays.
Nous n’oublions pas L’Union européenne. Cette institution mise en place par les capitalistes pour les capitalistes et penser comme Pierre Laurent Président du Parti de la Gauche européenne (subventionnée par l’UE comme d’ailleurs la CES (Confédération européenne des Syndicats) qu’il est possible de transformer l’UE actuelle en une UE sociale est une illusion et un mensonge.
Cette rentrée 2016-2017, sera ou ne sera pas le renouveau de ceux qui créent les richesses de notre pays qu’une infime poignée s’accapare. Sera ou ne sera pas une rentrée de luttes sociales pour en finir avec cette politique qui mène de plus en plus de familles dans la misère. Sera ou ne sera pas le retrait de la loi travail, de la mise en œuvre d’une politique sociale et économique tournée vers le peuple. Cela dépend de chaque travailleur, cela dépend de vous, de votre action, de votre mobilisation.
Si nous voulons que cette rentrée soit une rentrée d’espoir pour les travailleurs, nous devons nous prendre par la main et organiser la grève générale avec une grande et unique manifestation à Paris.
Pour leur part, les militantes et militants du PRCF, mettront toutes leurs forces dans la bataille pour aider les travailleurs à mener le combat libérateurs pour la transformation de la société capitaliste en une société de partage des richesses, en une société socialiste. Et avant même le 15 septembre, ils donnent rendez vous à tous pour donner le maximum d’energie à la rentrée sociale sur le stand du PRCF à la fête de l’Huma, avec de riches journées de débats, de discussion et de proposition pour dynamiser les luttes populaires et leur offrir une perspective politique leur permettant de gagner.
Secteur lutte du PRCF
C’est la grève : agenda des grèves en France
Les grèves en cours
- Contre la répression policière, le port du Havre bloqué le 31 aout
- Grève chez Aigle Azur
- Grève chez Nicot-Gourmet à Saint-Hernin
- Grève chez Raynal et Roquelaure à Camaret-sur-Aigues
- Grève chez Meilleur Contact 65 à Saint-Laurent-de-Neste
- Grève dans les piscines de Saint-Etienne
- …
Les prochaines grèves
- Grève générale en Nouvelle-Calédonie
- Grève des éboueurs privés de Marseille
- Grève au Conseil départemental de Mayotte
- Grève des animateurs du périscolaire
- Grève chez SFR contre la destruction de l’emploi avec la collaboration de la CFDT et de l’UNSA
- Grève dans l’éducation nationale (8 septembre)
- Grève du secteur social et médico-social
- >>> Grève générale et nationale le 15 septembre 2016 <<<
- …
Sans oublier le meeting de solidarité le 8 septembre prochain à Lille organisé par la CGT du Nord avec les 8 de Goodyear
L’USD CGT du Nord, organise un meeting le 8 septembre, dès 18 heures à la Bourse du Travail à Lille, en présence de Michael WAMMEN et ses camarades de Goodyear et leur avocat, Fiodor RILOV. il s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de nos camarades Goodyear, et plus largement de la lutte contre les discriminations syndicales.
Revue de presse
Le contrat d’Alstom aux États-Unis – communiqué de presse de la CGT
Un succès industriel… mais sans emploi en France !
« Historique », « contrat du siècle », les superlatifs s’enchaînent depuis samedi pour qualifier le contrat que vient de décrocher Alstom aux États-Unis.
Nous aimerions nous réjouir à l’unisson et considérer que « ce succès rejaillira sur toute l’économie française » et pouvoir saluer un retour de politique industrielle dans notre pays.
Qu’en est-il en réalité ?
Après avoir vendu Péchiney, Arcelor, Alcatel, Lafarge, c’est le démantèlement d’Alstom qui a eu lieu le 2 novembre 2015, avec la vente des activités énergie à Général Electric, vente qualifiée à juste de titre de « scandale d’État ».
Deux mois après, le géant américain a annoncé qu’il allait supprimer 6 500 postes en Europe en 2016 et 2017 dont 765 en France.
Aujourd’hui, l’entreprise Alstom est entièrement recentrée sur le transport ferroviaire.
> Quelles seront les retombées du contrat à hauteur de 1,8 milliard d’euros passé avec la compagnie ferroviaire américaine Amtrak ?Alstom fera fabriquer aux Etats-Unis à Hornell le « TGV » américain. Ce site de production assurera aussi la maintenance de ces trains pendant 15 ans avec une option de 15 années supplémentaires. Ce contrat devrait créer 400 emplois dans l’État de New-York, ce qui est une bonne nouvelle pour les citoyens américains.
> Les sites français d’Alstom sont, quant à eux, dans une situation préoccupante de manque de charge.Ce sont donc les actionnaires qui vont bénéficier en premier lieu de cette aubaine. Ainsi, la deuxième place européenne et la troisième place mondiale de la France en termes de hausse des dividendes, derrière les Pays-Bas et la Corée du Sud se voient renforcées (avec déjà une hausse de 11,2 % des dividendes versés au deuxième trimestre avec plus de 35 milliards d’euros…).
On se trompe si l’on pense que la nécessaire réindustrialisation du pays ne passe que par l’exportation de notre technologie.
L’argent engrangé doit servir impérativement à développer les capacités humaines ; c’est-à-dire la formation, la qualification, les salaires, l’investissement pour moderniser l’appareil industriel, la recherche et développement.
Sous peine que le seul profit tiré de cette « affaire du siècle » soit la « fierté » de voir des rames de couleur bleu blanc rouge circuler aux États-Unis…
Montreuil, le 29 août 2016
Double grève en vue chez SFR
La grève du 6 septembre à l’appel de la CGT et la CFE-CGC devrait être suivie d’un arrêt de travail au sein du service de supervision du réseau de Numericable-Completel.
Une double grève se profile la semaine prochaine chez SFR. A l’arrêt de travail du 6 septembre, à l’appel de la CGT et de la CFE-CGC, devrait venir s’ajouter un autre mouvement social. Du côté de Champs-sur-Marne où l’opérateur y gère encore les activités réseau de Numericable/Completel. Ce mouvement parallèle qui, selon nos informations, devrait avoir lieu dans les jours qui suivront (la date restait à confirmer à l’heure de l’écriture de ces lignes), touchera le NOC, le service de supervision du réseau, de Numericable et Completel. Et plus particulièrement l’ensemble des superviseurs du réseau. Soit 22 personnes sur la cinquantaine qui compose le NOC
Contre la Loi Travail 400 manifestants à Colombiers contre la politique anti-ouvrière du gouvernement
La Dépêche,
«On a fait le job», lâche, sur le perron de la mairie de Colomiers (Haute-Garonne), un responsable syndical alors que les orateurs viennent de se succéder au micro.
La petite phrase exprime la satisfaction, car mobiliser un lundi 29 août, veille de la rentrée scolaire, n’est pas simple, mais elle se garde bien de tout triomphalisme.
A l’appel des syndicats qui contestent la loi Travail, CGT, FSU et Solidaires (à l’exception de FO), et des organisations de jeunesse, Unef, Fidl et UET, 400 à 500 personnes, selon le décompte de la police ou des organisateurs, se sont retrouvées hier, entre 17 heures et 18 h 30, pour «un contre-meeting» à deux pas du Hall Comminges où se rassemblaient, à peu près au même moment, les socialistes «hollandais» pour leur rentrée.
Toute la semaine dernière, la localisation exacte du contre-rassemblement a fait l’objet de discussions entre organisateurs et préfecture. Les premiers demandaient le parking du Hall Comminges quand le représentant de l’État souhaitait celui de la mairie, derrière l’édifice.
L’accord s’est finalement conclu sur la vaste esplanade face à la mairie, à peu de distance de la «bulle» protectrice des ministres, un service de sécurité impressionnant d’environ 500 policiers et gendarmes, selon des sources policières, voulu surtout pour faire face au risque terroriste.
Les «usurpateurs» du gouvernement
La mobilisation syndicale, qui a bénéficié de la couverture médiatique des politiques, s’est déroulée sans incident. Cela n’a pas empêché les orateurs de se montrer particulièrement offensifs. CGT en tête. Pour Cédric Caubère, secrétaire général de la CGT 31, il y a, en résumé, deux camps, celui des travailleurs, et celui qui «nie les droits des salariés». Et durant tout son discours, il a tiré à boulets rouges sur le Président de la République, le Premier Ministre et son ministre de l’Économie, cibles favorites, accusés de vouloir reléguer aux oubliettes, par une série de lois, la classe salariale «qui crée la richesse». Hollande, Valls, Macron «produisent quelque chose qui les dépasse», a clamé Cédric Caubère : «l’effacement de la classe laborieuse.» Et ils défendent «un projet politique qui a rompu avec l’ambition d’une transformation sociale», a-t-il martelé avant de lâcher le mort «usurpateurs». Alors que, pour la CGT, il y a une voie à suivre : «la semaine de 32 heures, le SMIC à 2000€, la revalorisation des retraites et des minima sociaux». Et «rien n’arrêtera les aspirations à vivre mieux.» Si le leader de la CGT ne s’est pas avancé sur un terrain proprement politique, Stéphane Borras (Solidaires) et Bernard Dedeban (FSU) ont, eux, demandé aux «forces politiques de se prononcer sur la loi Travail». Surtout, ils ont appelé à la mobilisation. Le prochain rendez-vous est connu : le 15 septembre avec une manifestation à Toulouse. «Et il y aura d’autres initiatives», a promis Bernard Dedeban qui a rappelé que jamais la Haute-Garonne n’avait connu, avec les manifs du printemps, une mobilisation d’une telle durée.
Les salariés de Meilleur Contact en grève après le CE extraordinaire
La Dépêche,
A l’issue d’un CE extraordinaire et d’une réunion collective avec leur PDG, Nicolas Guyart, les salariés de Meilleur Contact 65, centre d’appels à Saint-Laurent-de-Neste, placé en redressement judiciaire, ont décidé de poursuivre leur grève jusqu’à 17 heures. « Certains salariés partiront avec seulement 500 € d’indemnités de licenciement » déplore Emilie Fourtine, déléguée syndicale. » « Nous percevrons l’indemnité légale et rien de plus » ajoute Sandrine Bergès, déléguée du personnel.
Tous attendent maintenant beaucoup de la réunion entre les élus et les autorités sur la situation à Meilleur Contact 65 dont le contrat avec Bouygues arrive à échéance le 30 septembre.
Saint-Hernin : La grève se poursuit chez Nicot-Gourmet
Le Télégramme
En grève depuis ce mercredi, les salariés de l’usine Nicot-Gourmet, entreprise de plats préparés, basée à Saint-Hernin près de Carhaix (29) ont décidé de poursuivre leur mouvement ce vendredi.
Les salariés de l’entreprise, placée en redressement judiciaire en avril, réclament des « réponses claires » de la part de la direction du groupe Nicot-Entreprises sur l’avenir du personnel. Le dossier doit être examiné par le tribunal de commerce de Brest, le 27 septembre prochain.