Face à l’appel au coup d’état et à la violence de l’opposition putschiste pro USA, c’est en appelant à la mobilisation populaire – dans la rue le 1er septembre à Caracas, mais également dans tous les secteurs de la société pour faire face à la guerre économique menée par l’oligarchie capitaliste – que le gouvernement de Maduro a défendu la paix et la démocratie.
Faisant échec à la tentative de putsch que fomentait l’oligarchie capitaliste voulant à nouveau rejouer le scénario d’avril 2002 ou de 2014.
La résistance populaire démocratique fait échec à l’opposition putschiste
Force est cependant de constater que l’opposition n’a pas réussi son pari, elle qui clamait depuis plusieurs jours vouloir réunir 1 million de personnes à Caracas. Bien sûr elle a réussi à mettre dans la rue les classes privilégiées, et profitant de de la crise aggravée par la politique du pire qu’elle entretient désormais depuis l’Assemblée nationale en plus de ses multinationales sans aucun doutes d’une partie de la classe moyenne. Réussissant une manifestation de plusieurs dizaines de milliers de personnes à Caracas (30 000 selon la police). Qui habilement dispersée en plusieurs rassemblements a permis de diffuser des images auprès des journaux occidentaux laissant croire à une foule occupant tout Caracas. Pour autant, l’analyse des images diffusées par les réseaux sociaux ne trompe pas.
#venezuela l’opposition semble peiner à mobiliser pour le #1S pic.twitter.com/y66Cf7Wlab
— PRCF (@PRCF_) 1 septembre 2016
Sur les photos de l’opposition, il semble que la foule des grands jours n’est pas là pour le #1S au #Venezuelahttps://t.co/kVuHkycOzV
— PRCF (@PRCF_) 1 septembre 2016
L’envoyée spéciale du très anti venezuela journal Le Monde a elle même été obligée de reconnaitre que l’opposition n’a pas réuni le million de personne annoncé. Parlant de tout au plus quelques centaines de milliers de personnes. Et passant sous silence les violences émaillant la manifestation de l’oligarchie
Il est significatif de constater que l’ensemble des grands médias français – détenus ou contrôlés par la classe capitaliste – se sont fait ici fort de taire ses violences, de censurer les images de ces émeutiers attaquant la police à coup de coktails molotov, et de ne reprendre que les chiffres des organisateurs en censurant scrupuleusement ceux de la police. Un traitement médiatique bien différent de celui réservée aux manifestations contre la loi travail en France. par exemple la manifestation du 14 juin 2016 qui a rassemblée elle – vraiment – un million de travailleurs à Paris (lire ici l’analyse des mensonges et de la propagande grossière du journal Le Monde )
Alors que la police du président Maduro n’a fait aucun blessé hier à Caracas, faut il rappeler que la police du MEDEF commandée par Hollande a blessé des centaines de personnes, dont plusieurs très grièvement lors des manifestations pour le retrait de la Loi Travail. Sans parlé de Rémi Fraisse tué à coup de grenade pour s’être opposé pacifiquement à la construction illégale d’un barrage.
Maduro défend la démocratie et la constitution
S’il faut rappeler que grâce à la révolution bolivarienne le Venezuela est doté de l’une des constitutions les plus démocratique du monde, l’opposition pro USA n’a jamais voulu s’y soumettre. A l’image de ses tentatives de coups d’états de 2002 ou de 2014. Alors que la constitution permet de convoquer un referendum permettant de révoquer le président – un referendum qui s’est déjà produit et qu’avait alors gagné Chavez – elle se refuse à accepter les règles constitutionnelles permettant de l’organiser démocratiquement. Faut il rappeler ici que ses pétitions comportent ainsi des centaines de milliers de fausses signatures ? bloquant de fait le travail de Commission Nationale Electorale du Venezuela. Cette dernière ne ménageant pas ses efforts applique cependant la constitution. Démontrant d’ailleurs l’hypocrisie de ces pseudo journalistes mais vrais propagandiste qui à Paris tonne contre Maduro président antidémocratique dont les institutions organisent dans les règles un referendum permettant au peuple de le révoquer, tandis qu’à Paris, le président Hollande promulgue à coup de 49.3, de grenades et de matraque la loi travail. Et fait arrêter et pourchasser par milliers manifestants et syndicalistes.
De fait, ce n’est pas à coup de 49.4 que Maduro et son gouvernement font face à la guerre économique que mène contre le peuple du Venezuela souverain et d’autres peuples d’amérique latine l’impérialisme américain. C’est en ayant recours au soutien et à la mobilisation populaire. Dans la rue, comme le 31 aout et le premier septembre. Mais également en organisant – à l’image des CLAP – la riposte directe du peuple aux pénuries et à la spéculation organisées par l’oligarchie capitaliste.
Contre la campagne internationale de destabilisation qui vise à nouveau Caracas, la solidarité internationaliste est plus que jamais une nécessité pour soutenir le Venezuela et sa révolution bolivarienne. Le 10 septembre, à 15H30, un grand meeting international organisé sur le stand du PRCF en présence de l’ambassadeur du Venezuela et de l’ambassadeur de Cuba sera à nouveau l’occasion pour les travailleurs français de témoigner directement de leur solidarité.
Venezuela no se rinde ! Solidaridad con la Venezuela Bolivariana !
JBC pour www.initiative-communiste.fr
COMMUNIQUE – ambassade du Venezuela en France
Suite à des informations peu précises concernant la couverture journalistique des mobilisations de l’opposition et du peuple révolutionnaire, le 1er septembre dernier, l’Ambassade de la République bolivarienne du Venezuela en France tient à apporter les précisions suivantes:
1.L’exercice du journalisme et la liberté de la presse sont des droits consacrés par la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela, pleinement reconnus par toutes les autorités de l’Etat vénézuélien. Cependant, comme dans la plupart des pays, l’exercice de ces droits est soumis au respect de la législation nationale.
2.Les autorités vénézuéliennes n’ont expulsé aucun journaliste français du territoire vénézuélien, et moins encore incité à des attaques contre des journalistes ou des média étrangers. Ce qui s’est produit récemment, c’est la non admission de plusieurs journalistes étrangers qui prétendaient effectuer une couverture journalistique sur le territoire vénézuélien sans avoir respecté la loi vénézuélienne.
3.Aucun des journalistes non-admis au Venezuela, y compris la journaliste Marie Delcas, du journal Le Monde, n’avait demandé le visa requis pour exercer le journalisme sur le territoire vénézuélien.
4.Tous les journalistes français et/ou d’autres nationalités travaillant pour des média français, sans exception, qui ont demandé les visas correspondant auprès de la Section Consulaire de l’Ambassade l’ont obtenu. Pendant l’année 2016, plus de 14 visas ont été délivrés à des journalistes et des techniciens français qui ont exercé leur métier sur le territoire vénézuélien sans aucune difficulté.
Pour toutes ces raisons, l’Ambassade tient à rappeler que:
- Les journalistes étrangers qui souhaitent être accrédités comme résidants permanents au Venezuela doivent faire les démarches en vue de leur accréditation auprès du Ministère du Pouvoir Populaire pour la Communication et l’information: http://minci.gob.ve/acreditaci
ones/.
- Les journalistes étrangers résidant dans des pays tiers et souhaitant faire une couverture journalistique temporaire au Venezuela doivent au préalable demander le visa correspondant : http://francia.embajada.gob.ve
/index.php?option=com_content& view=article&id=38&Itemid=174& lang=es. Finalement, l’Ambassade tient à réitérer que l’Etat vénézuélien et ses autorités reconnaissent et garantissent largement la liberté de la presse et la liberté d’expression. Il est exigé seulement, comme dans tout autre pays, le respect des formalités légales pour rendre effectif l’exercice de ces droits
Ambassade de la République bolivarienne du Venezuela en France
Paris, le 5 septembre 2016
Venezuela : Le Venezuela a marché dans la paix pour défendre la Révolution Bolivarienne
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Le président du Venezuela Nicolás Maduro a conduit la concentration du peuple vénézuélien qui est sortie dans les rues de al capitale défendre la paix et la souveraineté du pays face à la « Prise de Caracas » organisée par l’opposition. Le président a souligné que la droite a échoué une fois de plus.
« Le peuple n’est pas resté chez lui, il est sorti dans la rue et il le fera toujours. Ce peuple est un peuple conscient et mobilisé pour toujours », a commenté Maduro qui a dit que ce jeudi, la paix et la tranquillité ont triomphé, bien qu’il y ait eu des embuscades. »
« Ils ont échoué une fois de plus, la victoire est la victoire du peuple, de la paix, de la révolution », a souligné le président en évoquant la marche organisée par la Table de l’Unité Démocratique (MUD).
Face à la menace de la droite d’en finir avec la révolution ce 1° septembre, Maduro a déclaré : « Aujourd’hui, rien n’a été fini, la controffensive du peuple révolutionnaire de rue a commencé. »
Il a soutenu qu’à Caracas, le 11 avril ne se répètera pas et il a envoyé un message de paix aux personnes de l’opposition qui se trouvent dans une concentration à l’est de la capitale.
« A ce citoyen, j’envoie un message de paix en tant que Vénézuélien, » a déclaré le Président.
Immunité parlementaire
Le président a rappelé aux Vénézuéliens que – face au renversement de la tentative de coup d’Etat qui prétendait remplir la capitale de mort – je suis sur le point de signer le décret pour lever l’immunité parlementaire pour que chaque fonctionnaire qui commet un délit puisse être jugé et ne soit pas protégé par celle-ci »(l’immunité parlementaire).
« L’immunité, c’est nous les constituants qui la créons mais elle n’a pas été créée pour commettre un délit. »
Il a ajouté que les forces de sécurité sont toujours à la recherche de dirigeants de droite impliqués dans la tentative de coup d’Etat prévue pour ce jeudi. « Je vais avec la main de fer que m’a donnée Chávez, je suis prêt à défendre la Patrie, sa souveraineté et son peuple. » C’est pour cela que je lance un appel au peuple à se déclarer en défense permanente de la paix du pays. »
« Est-ce que nous allons permettre qu’ils maintiennent une menace permanente sur la paix de Caracas? » a demandé Maduro. C’est pourquoi « j’appelle le peuple des quartiers, des urbanismes, les travailleurs, les travailleuses, le peuple à se déclarer en défense permanente de la paix et de la stabilité sociale de Caracas, la rouge, la rose, la bolivarienne. »
Il a ajouté qu’ils défendraient le peuple en renforçant les missions socialistes et en vainquant la guerre économique.
Cependant, il a réaffirmé qu’il continue à lancer un appel au dialogue économique, social et politique « si un jour, la droite vénézuélienne veut s’asseoir et parler de façon civilisée, nous sommes prêts à le faire. »
source : traduction http://bolivarinfos.over-blog.com/2016/09/venezuela-le-venezuela-a-marche-dans-la-paix-pour-defendre-la-revolution-bolivarienne.html & http://www.telesurtv.net/news/Nicolas-Maduro-la-oposicion-fracaso-una-vez-mas-la-victoria-es-de-la-paz-y-del-pueblo-20160901-0036.html
édité le 5 septembre : ajout du communiqué de presse de l’ambassade du Venezuela en France