A la SNCF – comme à la Poste, Air France et ailleurs – le pouvoir continue de déchainer une violente répression anti syndical. A Lille c’est un militant de Sud Rail qui est visé par sa direction : pour avoir utilisé son droit constitutionnel à faire grève mais également pour avoir utilisé son droit constitutionnel qu’est la liberté d’expression, en répondant en tant que responsable syndical à des questions de journaliste. Mais l’attaque de la direction de la SNCF contre Alain – étrangement seule personne visée dans un rassemblement réunissant plusieurs centaines de personne – vise à nouveau un représentant syndical. Il s’agit ni plus ni moins que de terroriser les syndicalistes. D’essayer de les faire taire. Suivant sans aucun doute les directives données par le gouvernement PS-MEDEF qui contre les décisions de l’inspection du travail fait licencier des délégués syndicaux à Air France et ailleurs, qui fait emprisonner des syndicalistes coupables de défendre l’emploi, et qui fait attaquer à la matraque, à la grenade et au canon les manifestants s’opposant à la Loi Travail. Ainsi, ce gouvernement radicalisé veut terroriser les syndicalistes pour terroriser l’ensemble des travailleurs et imposer les lois de régressions sociales, la baisse des salaires, la privatisation des entreprises publiques commandités par l’Union Européenne du Capital.
Pour stopper la répression, pour défendre les droits démocratiques contre l’eurofascisation, une seule réponse s’impose : la solidarité. La solidarité de classe de chaque travailleur avec tous les travailleurs. Oui, chaque travailleur doit se mobiliser et rejoindre les manifestations de soutien à Alain de la SNCF, à Michael Wamen et ses collègues de Goodyear, et de tous les travailleurs et syndicalistes réprimés.
SUD Rail organise un rassemblement de soutien devant le tribunal patronal de la SNCF le 06 Octobre 2016 dès 12H00 Rue d’Alsace (à coté de la gare de Paris Est)
L’appel à la solidarité de Sud Rail : Classe contre Classe !!
Notre camarade Alain LECLERCQ passe au conseil de discipline de la SNCF pour « faute lourde » pour :
avoir fait le choix de défendre les salariés contre la politique désastreuse de l’entreprise.
Depuis des années Alain défend les intérêts des cheminots sur différents dossiers (casse de l’emploi, utilisation abusive de travailleurs intérimaires, barrières dites défensives, Dispositif d’Annonce par Radio, nouveau S9, fusion d’établissements, casse de l’astreinte, SPRC, sécurité des chantiers, des agents et des circulations, etc…) et milite pour des conditions de travail acceptables et un véritable service public de qualité.
Depuis des années Alain subit toutes sortes de pressions managériales et tentatives d’intimidations pour avoir fait le choix de représenter et défendre la classe ouvrière.
Avec SUD Rail, Alain a entamé une procédure devant le conseil des prud’hommes pour faire reconnaître les pressions exercées sur sa personne.
L’Inspecteur du Travail a également dressé un Procès verbal auprès du Procureur de la République pour faire reconnaître une entrave du Directeur de l’Infrapôle NPDC et de la SNCF dont Alain est au coeur de l’affaire.
Au moment où la direction de l’entreprise et son syndicat patronal UTP cassent les conditions de travail, comme tout bon employeur, la casse des militants syndicaux à la SNCF est incontournable, tout comme c’est le cas dans d’autres entreprises (Air France, Good Year, Alstom, France Télécom, la Poste…). Oui, car les vrais changements arrivent !!!
La direction de la SNCF veut mettre notre militant au banc des accusés sur un motif « bidon »: simplement pour avoir été interviewé au nom de SUD Rail sur un piquet de grève par la presse !
Face à la répression, la solidarité est notre arme !