L’ouragan Matthew a laissé des milliers de victimes derrières lui à Haiti et selon les derniers bilan plusieurs centaines de morts. 5 jours après le passage de cet ouragan de catégorie 4 l’aide commence seulement à arriver aux sinistrés.
Sur l’Ile voisine de Cuba, dont la région de Baracoa a été frappée tout aussi fort, et où les dégâts matériels sont également très importants, il n’y a cependant aucune morts. Près de 300 000 personnes avaient été évacuées préventivement et pris en charge par le gouvernement. Et les réparations sont déjà en cours.
Si l’heure est à la solidarité – avant même la France, Cuba pourtant elle même durement frappée a ainsi envoyé des secouristes à Haïti – elle est aussi à constater le silence assourdissant des médias sur les dégâts causés par l’Ouragan à Cuba. Dont on aura entendu parler en France à l’approche de la Dominique, puis ensuite lorsqu’il s’est approché des États Unis. Comme si Cuba n’existait pas. Il est vrai que les belles personnes des rédactions parisiennes en charge de la propagande anti cubaine ne peuvent pas appeler à la solidarité avec un pays socialiste. Surtout, parler de Cuba se serait devoir expliquer que la révolution socialiste permet d’assurer secours et protection à toute la population, là où chaque tempête démontre – de la Nouvelle Orléans à Haiti en passant par La Faute sur Mer – que le Capitalisme n’a que faire de la vie humaine. Comme le remarquent nos amis de Le Grand Soir « si Cuba avait eu 800 morts et Haïti aucun, les médias nous auraient dit deux mots sur l’incurie d’une dictature à bout de souffle face à un ouragan annoncé qui fonce tout droit. ». Ce traitement médiatique, caricature de bourrage de crâne ne peut que provoquer l’indignation en France.
Alors que l’aide commence seulement à arriver à Haiti, comment ne pas rappeler – alors que des dizaines de milliers de sinistrés du séisme qui a frappé il y a 6 ans Port aux Princes n’ont toujours aucune solutions de reconstructions – que l’essentielle de l’aide apporté à Haiti repose sur les moyens modestes et fragiles …. du Venezuela Bolivarien et de son fond PetroCaribe ?
Les médias : Tu n’as rien vu à Baracoa !
Michel TAUPINAprès le passage dévastateur de l’ouragan Matthew, on déplore pour l’instant, plus de 300 morts en Haïti, pays où le capitalisme est triomphant et la misère effroyable, et ce malgré l’aide massive de l’armée étasunienne ; grâce au plan gigantesque d’évacuation et de mise à l’abri de la population par la défense civile, aucune victime à Cuba, pays où le socialisme se construit avec le peuple depuis la Révolution et qui, depuis longtemps, a éradiqué la misère, mais qui, étranglé par l’Empire, sait qu’il ne peut compter que sur lui-même.
Vous les médias serviles, vous les faux-culs politicards qui ne cessez de calomnier Cuba en l’accusant ignoblement d’être une dictature, par aveuglement idéologique, vous voulez ignorer qu’un dictateur n’aime pas son peuple et ne cherche jamais à le protéger comme le fait aussi bien le gouvernement cubain, mais parce qu’il en a peur, il s’en méfie comme de la peste, et le réprime férocement.
Vous n’aimez pas Cuba parce qu’elle s’obstine à contrarier votre crédo libéral rampant. Alors, pas de victimes ? Pas d’information ! Les monstrueux dégâts que ce petit pays a subis ? Passés à la trappe ! Votre silence est affreusement coupable.
L’ONU vient de féliciter Cuba et citer en exemple l’efficacité du processus de protection de la population appliqué par la défense civile cubaine contre les catastrophes naturelles… Les médias sont muets…Vous n’en saurez rien !
Je vous conchie.
MT
(*) « Tu n’as rien vu à Baracoa ! » – pour paraphraser le célèbre « Tu n’as rien vu à Hiroshima ! » tiré du film d’Alain Resnais « Hiroshima mon amour »
BARACOA, Guantánamo.
« Nous devons panser toutes ces blessures», a déclaré le général d’armée Raul Castro Ruz à un groupe de personnes sur les rives de la rivière Toa, à l’une extrémité du pont de 300 mètres qui réuni Baracoa à la province voisine de Holguin. Un pont détruit par le puissant ouragan Matthew.
Des alternatives de secours ont été mises en oeuvre pour permettre le passage de la population, sur cet axe important de communication, mais la reconstruction du pont nécessitera un peu plus de temps.
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Accompagné du secrétaire d’état au Forces Armées révolutionnaires, le général de corps d’armée Ramon Espinosa martin, le président du Conseil de la Défense nationale a souligné que « La chose principale est que nous avons eu à déplorer la perte d’aucune vie humaine’.
« C’est Raul! » « Il est venu nous voir! » La nouvelle s’est vite propagée à travers la ville et les gens ont commencé à approcher, pour remplir les deux extrémités de la rue le long de la jetée pour le saluer et confirmer leur confiance dans la Révolution. « Je vous remercie de votre visite, » dit un habitant. « Non, merci, pour votre résistance », répond Raul Castro. Et tout en serrant les mains tendues sur son chemin, il s’est informé de savoir ce que sont les dommages subis par leurs maisons et ce qu’ils faisaient pour commencer à réparer.
«Nous sommes heureux de l’avoir ici avec nous », a déclaré un survivant, sous les vivas de la foule pour la révolution cubaine, Fidel et Raul. RauL Castro a souligne le mot d’ordre « Aujourd’hui, continuer à travailler »..
Marchant sur plus de deux kilomètres à travers la ville, Raul est venu à Baracoa pour témoigner aux sinistrés qu’ils ne sont pas seuls et que tous Cuba est mobilisé pour aider aux secours et réparer les dégâts de l’ouragan.
Courage, compatriotes ! [Gramna]
À Baracoa, des brigades d’électriciens en provenance de Las Tunas, Camagüey, Guantanamo et d’autres provinces se dirigent actuellement sur les lieux. De nombreuses infrastructures ont été endommagées, notamment le pont sur la rivière Toa, dont il ne reste 50 mètres sur 200
Auteur: Redacción Nacional | internet@granma.cu
6 octobre 2016 13:10:23
Avec l’aide des provinces voisines, les habitants de Baracoa travaillent d’arrache pied à rétablir au plus vite possible les services essentiels. Photo: @labaracoesa
À Baracoa, le ministère de la Construction, l’Entreprise cubaine des télécommunications (Etecsa), l’Organisation de base électrique et les Services communaux travaillent d’arrache pied à rétablir les services essentiels, a rapporté la journaliste Arelis Alba Cobas, @labaracoesa, à travers son compte Twitter.
Elle affirme que les conditions sont crées pour garantir la production de denrées alimentaires et leur transport vers les centres d’évacuation. Cependant, « la construction de nouveaux locaux s’impose pour assurer les fournitures, les locaux actuels ayant été mis hors service par l’ouragan ». Un groupe électrogène a été mis à disposition pour le combinat de production de viande et commencer la production, signale-t-elle.
À Baracoa, des brigades d’électriciens en provenance de Las Tunas, Camagüey, Guantanamo et d’autres provinces se dirigent actuellement sur les lieux.
La journaliste précise qu’à La Farola, des brigades procèdent aux travaux de terrassement, dont une en provenance de Villa Clara et l’autre de Granma.
Elle signale par ailleurs que cinq fronts simultanés ont été constitués pour débloquer les routes coupées et participer au déblaiement des décombres, et que les autorités ont déjà commencé la démolition des logements sérieusement endommagés.
De nombreux dégâts ont été causés aux infrastructures, notamment le pont sur la rivière Toa, dont il ne reste 50 mètres sur 200.
À travers le hashtag Fuerza Baracoa, la journaliste a envoyé des messages à la minute durant le passage de l’ouragan Matthew, faisant état des dégâts, et plus tard sur les travaux de récupération.