Par Léon Landini
Résistant FTP MOI
Président du PRCF
Avant de choisir un candidat pour la présidence de la République, il serait utile au préalable de voir un peu d’un peu plus près ce que nous réserve la biographie de certains de ces prétendants.
Pour débuter voici une mise au point très claire de FRANCOIS FILLON qui devrait nous aider à faire le choix de notre futur candidat :
Il écrit :
« Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable.Qui imagine un seul instant le Général de Gaulle mis en examen ?Avoir une haute idée de la politique signifie que ceux qui briguent la confiance des Français doivent en être dignes.Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs ».
Voici une déclaration à laquelle je me rallie totalement et qu’il y a lieu de bien mettre en évidence, avant de faire un choix parmi ceux qui prétendent avoir l’honneur de se présenter devant les électeurs pour obtenir le titre de président de la République.
A présent un rapide d’œil sur leur biographie sur leur programme et sur leur personnalité.
A tout seigneur tout honneur : Commençons par NICOLAS SARKOZY
Nicolas Sarkozy
Les affaires Sarkozy
Affaire Bygmalion : dépassement du plafond des frais de campagne électorale en 2012
Le 19 décembre 2012 la CNCCFP rejette le compte de campagne de Nicolas Sarkozy. Ce dernier a déclaré 21 339 664 €, pour un écart de 7% conduisant à dépasser le plafond maximum de , décision validé le 4/07/2013 par le conseil constitutionnel. D’après le journal Mediapart qui a eu accès à la comptabilité de Bygmalion, Nicolas Sarkozy aurait dépensé pour sa campagne 39 millions d’euros, soit un dépassement de 73% du plafond maximum des dépenses.
Le 27 juin 2014 Une information judiciaire est ouverte contre X pour « faux et usage de faux – abus de confiance » « tentative d’escroquerie » et complicité de délit..
Le , Nicolas Sarkozy est mis en examen pour « financement illégal de campagne électorale » dans le cadre de cette instruction, et est placé sous statut de témoin assisté pour les autres chefs (« usage de faux », « escroquerie » et « abus de confiance »)
Le , le parquet de Paris requiert le renvoi en tribunal correctionnel de Nicolas Sarkozy pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012
Affaire dite de « Paul Bismuth » dites aussi affaire Azibert
Cette affaire est une conséquence des écoutes judiciaires effectuées dans le cadre l’affaire Sarkozy Kadhafi.
Gilbert Azibert, avocat général près la Cour de cassation, est suspecté d’avoir renseigné Nicolas Sarkozy des avancées de la procédure judiciaire concernant l’affaire Woerth-Bettencourt en échange d’un possible appui à sa candidature à un poste judiciaire convoité à Monaco, poste qu’il n’obtiendra jamais
Le 2 juillet 2014, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour « corruption active » « trafic d’influence » et « recel de violation du secret professionnel » malgré les recours successifs effectués par son avocat en mars 2006, la Cour de Cassation valide les écoutes judiciaires et la quasi-totalité de l’instruction.
2012 : Affaire des sondages de l’Elysée : Une investigation ouverte par le juge Serge Tournaire sur la régularité des marchés conclus entre l’Elysée et des instituts de sondages pour : « Eventuels faits de favoritisme, détournement de fonds publics, complicité et recel de ces délits ». Après de nombreux rebondissement judiciaires, le parquet ayant initialement refusé d’instruire l’affaire, l’instruction est toujours en cours sous la conduite d’un juge d’instruction. Nicolas Sarkozy – protégé par l’immunité présidentielle – n’a jamais été entendu.
Toutefois, comme il y a encore de nombreuses autres affaires en cours à l’encontre de Sarkozy, nous allons simplement évoquer le nom de quelques-unes de ces affaires guère honorables pour lui.
Citons par exemple : le scandale de Bygmalion qui actuellement défraie la chronique et où Sarkozy est empêtré jusqu’aux oreilles….. L’affaire Tapie …… (Énormes indemnités accordées à l’affairiste par la ministre sarkosyste C.Lagarde) …l’affaire des frégates d’Arabie Saoudite …… L’affaire des sous-marins du Pakistan « (présomption de rétro-commission » … L’affaire des frégates de Taïwan …. L’affaire Kadhafi… Etc …
Après deux mises en examen et toutes les autres affaires qui le talonnent, il est impensable qu’il puisse encore avoir le culot de briguer à nouveau la Présidence de la République. Comment pourrait-on faire confiance et voter pour un homme, qui traine derrière lui autant de casseroles.
Revenus de Sarkozy :
Ces jours-ci les médias ont annoncé que les frais de l’Elysée pour les quatre présidents encore en cours actuellement coûtent à la France, 10 millions d’euros par an. 10 millions divisé par quatre présidents encore vivants, cela représente 2 millions 500 000 euros pour chaque président. Par ailleurs, l’État lui a remboursé 1,6 million d’euros de frais de personnel (parmi lesquels la demi sœur de Carla Bruni) et 196.000 euros de loyer annuel, et cela en tant qu’ancien président
Une fois à la retraite ce seront approximativement 23 000 euros par mois, 20 fois le salaire d’un ouvrier au smic, qu’ils percevront en plus de tous les autres avantages.
En 2012, Sarkozy avait déclaré une fortune personnelle de 2,7 millions d’euros, auprès du Conseil Constitutionnel.
Voyons Alain Juppé si c’est mieux.
Alain Juppé
D’abord l’affaire de son appartement parisien
wikipédia explique que :
En juin 1995, Le Canard enchaîné publie un document interne de la ville de Paris, signé en janvier 1993 par Alain Juppé, qui donne l’ordre à ses services de diminuer le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, Alain Juppé est locataire, à un prix défiant toute concurrence, d’un appartement de 189 m² dans la même rue, dans l’appartement duquel, sont réalisés des travaux pour plusieurs millions de francs, aux frais des contribuables.
Par ailleurs une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de « prise illégale d’intérêts » est établi. Le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, publie alors un communiqué, approuvé par le ministère de la Justice, affirmant que l’infraction n’était pas constituée et qu’elle était prescrite. Cependant, la décision de classement impose à Alain Juppé de déménager.
Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
citons également wikipédia
En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que Secrétaire Général du (RPR) et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).
Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003.
Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité[][. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain.
La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.
L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et à un an d’inéligibilité. Après cela il y a eu comme l’on dit couramment, une traversée du désert.
Afin d’occuper son temps et de continuer à toucher des salaires à faire baver d’envie les travailleurs français, en 2005, il brigue une place pour professer dans les universités du Québec mais des remous eurent lieu dans le monde québécois.Des universitaires s’étant étonnés qu’un homme politique condamné à une peine de prison et d’inéligibilité puisse donner des cours à de futurs hauts fonctionnaires.
Il convient de rappeler que M. Juppé, dont le programme actuel imposerait le report de la retraite à 65 ans pour le commun des mortels, a pris en 2003 une confortable retraite de haut fonctionnaire à 57 ans. Au moment même où son parti en application des ordres de Bruxelles imposait le recul de l’age de départ à la retraite au delà de 60 ans.
Et voici qu’après cela ce « monsieur » ose se présenter comme candidat pour être élu président de la République. Quelle audace ! Pensez-vous vraiment que l’on puisse voter pour de tels individus, surtout quand on prend connaissance du programme qu’il souhaite nous imposer s’il était élu.
Voici son projet de programme : au cours de la campagne pour les primaires des « Républicains » en 2016, Juppé propose notamment le retour aux 39 heures hebdomadaires légales, (sans doute payées 35) la retraite à 65 ans, la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune, la baisse des impôts sur les sociétés, le transfert du financement de la protection sociale vers la TVA. La réforme du contrat de travail. …. Et le durcissement de la loi travail refusée après de multiples manifestations par 70% des Français.
Aujourd’hui 7 octobre 2016 à 14 heures à la télévision, alors que j’écris ce texte j’ai entendu une question qui était posé à Alain Juppé sur les condamnations de justice qu’ils lui avaient été infligés.
Sa réponse a été la suivante : « Depuis j’ai été réélu, ce qui signifie que l’on m’a pardonné ».
Non « monsieur » Juppé les électeurs ne vous ont pas pardonné, ils vous ont – comme cela a été fait pour beaucoup des vôtres – simplement oublié.
Pour les gens de votre rang les condamnations sont, toujours avec sursis et si par hasard il y en a une qui vous met vraiment en cause, vous préférez comme l’a fait Isabelle Balkany, payer une amende d’un million d’euros, plutôt que de faire un jour de prison.
Payer un million d’euros voilà une chose qu’il est impossible de faire aux ouvriers qui ont été mis en examen pour avoir voulu conserver leur travail. Air-France – Goodyear etc ….
Après « une traversée du désert ». A votre retour, grâce à une véritable intoxication médiatique, vous réapparaissez blanc comme neige. Un proverbe chinois ne dit-il pas : Une goutte d’eau en tombant toujours au même endroit, finit par faire un trou dans la pierre ». Et bien vous croyez qu’une bonne intoxication médiatique permet d’effacer toutes vos turpitudes. NON ! Monsieur ce n’est pas un pardon, c’est un oubli.
D’ailleurs si on accepte votre réponse comme valable il convient également de pardonner : votre MISE en EXAMEN et votre condamnation à 14 mois de PRISON avec sursis et à un an d’inéligibilité pour abus de confiance, recel de bien sociaux et prise illégale d’intérêts.
Si votre principe était accepté, toutes les malhonnêtetés commises et punis par la justice peuvent être effacées lorsqu’en trompant et en intoxiquant médiatiquement les électeurs vous arrivez de nouveau à vous faire élire. Il n’y a qu’à voir le cas des Balkany que vous et vos pareils avez toujours soutenu malgré toutes les malhonnêtetés qu’ils ont commises.
Jean François Copé
Dans une émission télévisée présentée par Laurent Ruquier, il semblerait que le journaliste Yann Moix aurait posé la question suivante à Jean François Copé :
« êtes-vous plutôt un corrompu de petite envergure qui échange des faveurs fiscales contre des baignades dans une piscine de milliardaires véreux…. Ou un corrompu de plus grande envergure, qui serait mêlé peu ou prou …. A deux financements douteux dans deux campagnes présidentielles via Zyad Takiédine en 1995 et via Bygmalion en 2012 ?. «
Ces questions posées publiquement par un journaliste, sont, ou bien infamantes et Copé aurait dû porter plainte, ou bien elles correspondent à une certaine vérité, de là pourrait venir, la raison de son silence sur cette affaire.
Toutefois et quoi qu’il en soit, voilà une question que Yann Moix n’aurait probablement jamais posée à un homme dont personne ne doute de l’honnêteté.
Quant au respect que Copé porte aux travailleurs français, on peut le résumer en quelques phrases : Dans le film de Gilles Perret « Les Jours Heureux », dans lequel Copé est interviewé, voici la réponse qu’il fait à une question que lui pose Gilles Perret le réalisateur du film. Cette question concernait l’application du programme du Conseil National de sa Résistance.
Réponse de Copé : « Les choses ont beaucoup changé depuis la Libération. A cette époque-là des travailleurs avaient eu leurs maisons détruites et ils n’hésitaient pas à travailler très dur. Aujourd’hui tout ce qu’ils cherchent c’est à savoir comment faire pour ne pas payer une boite de Doliprane ».
L’appréciation que porte le sieur Jean-François Copé sur les travailleurs français, se résume par :
« Maintenant les choses ont changées les ouvriers sont devenus des fainéants et des malhonnêtes car au lieu de travailler ils cherchent une combine pour ne pas payer une boite de doliprane ».Copé
En réalité, il reproche aux syndicats ouvriers, dignes de ce nom, de défendre la sécurité sociale mise en place par le Ministre communiste Ambroise Croizat, acquis fondamental de la Résistance antifasciste.
Voilà une insulte scandaleuse et méprisante faite à l’égard du monde du travail. Comment peut-il encore, après avoir traité ainsi les travailleurs français, avoir le culot de venir quémander leurs voix afin qu’il puisse prétendre se présenter à la candidature pour être président de la République. Ce mépris pour les plus pauvres s’explique car lui contrairement aux travailleurs, il n’a pas d’inquiétudes pour ses fins de mois.
Vous n’avez qu’à voir : En 2007, il aurait exercé un travail à temps partiel, au salaire de 20 000 euros par mois dans un cabinet d’avocats… 20 fois le smic pour un temps partiel !
Avec un pareil revenu, qu’il est abusif de nommer un salaire, comment peut-il arriver à comprendre les difficultés de tous ces « gagne-petit » ? On comprend en tout cas pourquoi Jean François Copé c’est insurgé contre la publication du patrimoine des élus.
François Fillon.
Si François Fillon détient de la fortune, on comprend aisément pourquoi, il est favorable à la suppression de l’impôt sur la fortune, qu’il considère comme une des causes de l’appauvrissement de la France. (Alors qu’au contraire si on ne prend pas un impôt sur la fortune aux français les plus riches c’est les français qui vont s’appauvrir ).
Il est également favorable à la suppression définitive des 35 heures, pour « relancer la production », et souhaiterait le retour aux 48 heures (limite de temps de travail instaurée par la législation européenne), en « décentralisant le dialogue sur l’organisation du travail au niveau des entreprises[». Cette « décentralisation » – ce que l’on appelle en fait l’inversion de la hiérarchie des normes – c’est ce que veulent nous imposer nos gouvernants, malgré de très nombreuses et puissantes manifestations contre la loi travail).
En 2013, il suggérait de remplacer l’indemnisation du chômage par une indemnisation de formation avec « une dégressivité des allocations chômage pour inciter à la reprise de l’activité et l’obligation d’accepter un emploi correspondant à la formation suivie. En 2012, François Fillon émet l’idée de soumettre les allocataires de l’aide sociale à sept heures de travail par semaine, destinées aux collectivités, pendant que des centaines de milliers d’emplois seraient supprimés dans les collectivités territoriales… Un tribunal vient de déclarer ce genre de mesures illégales. Lors de la présidentielle de 2012, il fait campagne pour que chaque chômeur se voie proposer une formation professionnelle et que chacun soit contraint d’accepter l’emploi qui lui sera proposé après cette formation.
En un mot, selon Fillon, les chômeurs il faut les obliger à travailler car sinon ils restent tranquillement chez eux et attendent d’être indemnisés sans rien faire. .. Quels fainéants ces chômeurs ! Heureusement que les candidats à la présidence de la République trouveront les moyens de les remettre au travail, pour des clopinettes et en les coupant de leur qualification.
Scandaleux alors que des millions de travailleurs privés d’emplois cherchent désespérément du travail !
Fillon fait campagne pour une augmentation de la TVA qu’il ose appeler « TVA sociale » en 2006 et souhaitait en 2012, l’instauration d’une « TVA compétitivité »
François Fillon veut reculer l’âge légal de la retraite (à 67 ans, laissait-il entendre en 2012, puis à 65 ans, déclarait-il en 2013). .
Vous comprendrez aisément qu’après un bref coup d’œil sur le programme du sieur Fillon et sur les conditions draconiennes qu’il souhaite appliquer aux familles modestes s’il était élu, les travailleurs n’auront aucun intérêt à voter pour cet individu.
On pourrait poursuivre la liste avec Jean-Frédéric Poisson bras politique de la Manif pour tous, partisan déterminé de l’abrogation de la loi Taubira. et qui milite ouvertement pour un rapprochement avec le Front national et affirme n’avoir aucun problème à voter pour le nauséabond Robert Ménard. Bien évidemment, il est admis à la primaire des LR. Sans qu’aucun des autres « candidats » ne s’en offusque, pas même la très libérale Nathalie Kozciusko Morizet…
Toutefois et pour en terminer avec ces personnages, (même s’il n’est pas candidat aux présidentielles ce qui serait un comble !) on ne peut pas ne pas évoquer le cas de M.et de Mme Balkany du Parti « Les Républicains ». Ces personnages, qui ont conquis avec la complaisance de Mitterrand, l’ex mairie communiste de Levallois Perret, longtemps dirigée par un modèle d’intégrité et de dévouement, le communiste Parfait Jans, ont depuis la prise de la mairie participé à de très nombreuses « magouilles ».
Quelques mots, mais quelques mots seulement sur Patrick Balkany et les siens.
Depuis de nombreuses années, avec l’accord, l’aide et le soutien du Parti auquel ils appartiennent (LR), Patrick Balkany (député-maire de Levallois) et son épouse Isabelle (Conseillère municipale-adjointe au maire de Levallois et Conseillère Générale dans les Hauts de Seine), ont pu malgré toutes les poursuites judiciaires qu’ils ont sur le dos, continuer leurs affaires.
Ils ont tous deux été poursuivis par la justice pour de multiples malversations, notamment pour déclarations mensongères, blanchiment de fraudes fiscales corruption, etc.
Patrick Balkany est un champion de trafic en tous genres.
Vouloir relater par le détail toutes les poursuites judiciaires auxquelles il a du faire front « depuis qu’il est entré en politique » il nous faudrait un livre, c’est la raison pour laquelle nous allons nous exprimer en style télégraphique qui nous l’espérons serra tout de même édifiant, en listant les affaires dans lesquelles son nom est apparu :
- En 1996, Balkany, est condamné par la 9è chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, à 15 mois de prison avec sursis, à 200 000 francs d’amende et à 2 ans d’inéligibilité pour « prise illégale d’intérêt »
- En 2000-2005 : affaire des HLM des Hauts-de-Seine (mise en examen) pour complicité de trafic d’influence, puis relaxe.
- en 2013 : usage personnel d’employés municipaux
- Toujours en 2013 : affaire Balkany de blanchiment de fraude fiscale (mise en examen).
- en 2014 : affaire Bygmalion.
- en 2014 : Blanchiment de fraude fiscale (mise en examen).
- en 2015 : corruption d’agent public étranger (mise en examen).
- en 2015 : la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique transmet deux dossiers au procureur financier ;
- en 2015 : fraude fiscale (mise en examen)
- en 2016 : déclarations mensongères de patrimoine (mise en examen) et remise en cause de la gestion de la ville de Levallois-Perret dans un rapport de la Chambre régionale des comptes.
- en 2016 : affaire Panama Papers. Etc…
En conclusion ces quelques lignes démontrent que pour être élu et pour être une « personnalité » au RPR à l’UMP où chez « Les Républicains » il n’y a pas besoin d’être un homme honnête pour en faire partie et pour être soutenu par les dirigeants de ces organisations. Quoi que l’on fasse d’après Alain Juppé, un bon bourrage médiatique de crâne et une élection gagnée vous voilà pardonnés et blanchis de tout.
En effet comment est-il possible qu’une organisation politique ait pu non seulement tolérer mais surtout soutenir en toutes occasions des individus de cette sorte, cela laisse penser que si dans un Parti les dirigeants tolèrent et soutiennent des malandrins de cette espèce, c’est qu’ils ne valent guère mieux qu’eux. En un mot, quelle confiance le peuple de notre pays peut-il accorder à des gens de cette espèce ?
Léon Landini – résistant FTP-MOI
président du PRCF