Alors que DAECH s’est ré emparé de Palmyre en décembre dernier, de nouvelles destructions au sein de la citée antique – l’oasis romaine de Tadmor – ont été menée tout au long du mois de janvier. Sans aucun échos dans les médias en France.
Depuis la défaite des milices terroristes islamistes soutenues par l’Occident face à l’armée syrienne soutenue par l’aviation russe ainsi que ses alliés libanais et iraniens et la libération totale d’Alep, c’est le silence totale sur la guerre Syrie.
L’armée syrienne, appuyée par le Hezbolah libanais a lancé une offensive à la mi janvier pour reprendre la cité antique. A 200 km au Nord Est à Deir Ez Zorr, elle a repris l’offensive appuyée par l’aviation russe et commence à reprendre le terrain perdu il y a quelques jours lors d’une puissante offensive de Daech à la mi janvier.
Le commerce des antiquité romaine, une des ressources économiques de Daech
Au delà des éléments idéologiques – mis en avant par le régime terroriste de l’Etat Islamique – la destruction de la cité antique de Palmyre par les troupes de Daech a une motivation économique : faire sauter à l’explosif les temples permet de cacher le pillage des éléments architecturaux et décoratifs des monuments romains. Statues, colonnades, bas relief des temples romains, des
« On est passé de l’artisanat au pillage organisé. Après les bombardements de la coalition sur les puits de pétrole, le trafic a gagné en ampleur pour compenser les pertes de revenus tirés de l’or noir », expliquait ainsi Philippe Lalliot, l’ambassadeur de France à l’Unesco dans les colonnes du journal Le Point lors de la première invasion de Palmyre par Daech.
Selon la CIA, la contrebande d’antiquités aurait déjà rapporté à l’organisation islamique entre 6 et 8 milliards de dollars, le deuxième revenue de Daech après le pillage du pétrole. Ce qui pose à l’évidence la question de qui sont les acheteurs de ces antiquités sur le marché noir. Rappelons qu’en Belgique, en Suisse, les autorités ont interceptés de nombreux objets. Une enquète du journal britannique The Guardian à l’été 2015 dans les magasins spécialisés de Londre avait repéré de nombreux objet issus des pillages aux moyen orient. Et selon les spécialistes, de telles trafics ont également lieux en France.
De fait, de nombreux objets issus des pillages menés par Daech se retrouvent sur le marché européen. Sans aucun difficulté. Rappelons que l’Union Européenne et sa libre circulation des marchandise permet de faciliter ce genre de commerce, participant directement aux financement de l’organisation terroriste Etat Islamique
Les photos des destructions de la cité antique de Palmyre
JBC pour www.initiative-communiste.fr