Les dés sont jetés, mais la classe ouvrière a encore la main quoi qu’il advienne !
Nous aurons au second tour de ces présidentielles le choix entre un Macron, candidat du capitalisme mondialisé de la finance, de la grande bourgeoisie et celui de la Haine !
Macron est soutenu syndicalement par le MEDEF et par la CFDT, syndicat de collaboration et d’accompagnement au niveau national et européen (CES). Le programme euro-libéral de Macron prévoit « d’ubériser » les services publics, de revenir sur les acquis du CNR avec en premiers objectifs :
- la suppression de 150 000 emplois dans la fonction publique,
- instaurer une retraite à points,
- l’alignement par le bas des pensions de retraite,
- aggravation du code du travail, déjà mis à mal par la loi El Khomri,
- suppression des 35h,
- coupes indemnités de chômage, etc.,
Quant au FN, fondé faut-il le rappeler par des héritiers non repentis du Troisième Reich, de Vichy et de l’OAS, qui joue la Jeanne d’Arc, pour soi-disant sauver la France, son programme est de diviser le peuple de France, créer une nouvelle ligne de démarcation sociale et identitaire ! Ce parti extrême veut gouverner en maître contre la jeunesse, le mouvement ouvrier et mettre au pas les syndicalistes, actifs et retraités, de classe et de masse.
Comme nous l’avions écrit dans notre info luttes n° 16 bis, c’est dans la rue, dans les entreprises, dans les services publics que les travailleurs devront faire entendre leurs voix et faire reculer l’exploitation capitaliste, défendre la paix, gravement menacée par Trump et par ses collabos atlantistes français adhérents de l’OTAN.
Reconquérir la souveraineté nationale Une et Laïque, le « produire en France, » les services publics, la protection sociale, les libertés syndicales.
Pour ces premières raisons, le PRCF et sa commission luttes vous appellent à militer pour faire baisser au maximum le nombre de voix des travailleurs qui ont cru aux mensonges de la candidate Le Pen et à refuser la confiance à Macron, le candidat qui par la mise en œuvre de sa politique anti-sociale sous Hollande sera le terreau de la montée du fascisme en France qui se transformera en un État policier et d’urgence permanent ! « on ne guérit pas d’une maladie infectieuse en s’injectant régulièrement une dose de virus ».
C’est pourquoi, le 7 mai vous exprimerez votre vote en votant blanc, en glissant un bulletin rouge dans l’urne ou en réutilisant un bulletin JLM.
C’est tous ensemble et en même temps que nous devons lutter contre les déréglementations à tout va qui se fera à coup d’ordonnances, l’austérité salariale, la casse de la sécu et des retraites, et réussir à faire reculer l’avancée du fascisme et de la maudite « construction » européenne qui elle a mis en œuvre la concurrence déloyale et sauvage entre les travailleurs. Dans l’immédiat, il est nécessaire de se préparer d’ores et déjà à résister aux ordonnances prévues par Macron pour finir de désosser dès cet été le Code du travail et les conventions collectives.
La Commission luttes du PRCF
Les grèves en cours
- du personnel d’Amiens Métropole le 26 avril 2017
- Grève chez Whirpool à Amiens Nord dès le 24 avril 2017
- SNCF en Bourgogne-Franche-Comté du 24 au 26 avril 2017
- au collège Guy-Môquet à Villejuif depuis le 24 avril 2017
- des internes en médecine dès le 18 avril
- à l’Aéroport Roland Garros de la Réunion dès le 26 avril 2017 2017
- des facteurs de l’Isère et de la Savoie
- des bus CTPM à Perpignan dès le 18 avril 2017
- à l’usine Yara à Pardies depuis le 18 avril 2017
Enfin d’excellentes nouvelles !
Source : FNIC-CGT des industries chimiques
Au premier avril, le RSA passe de 535 € à 536,78, l’allocation d’adulte handicapé passe de 808,46 à 810,89 et l’allocation de rentrée scolaire à l’école primaire est revalorisée de 363 € à 364,09. Merci patron! Enfin, on nous annonce que le prix du gaz va diminuer de 0,78 %, mais il ne faut pas oublier qu’il avait augmenté de 5 % en janvier dernier, donc, résultat des courses cela représente malgré tout une augmentation de 4,22 % pour le premier trimestre 2017… Vive les paradis fiscaux ! Les banques européennes ont obtenu 26 % de leurs bénéfices dans des paradis fiscaux, soit 25 milliards d’euros, mais y réalisent seulement 12 % de leur chiffre d’affaires et y emploient à peine 7 % de leurs salariés. Les 5 plus grandes banques françaises – BNP-Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel-CIC et Société Générale ont déclaré 5,5 milliards d’euros dans les paradis fiscaux. Quatre d’entre elles sont notamment présentes aux îles Caïman où elles ont réalisé 174 millions d’euros de bénéfices, bien qu’elles n’y emploient personne ! Quand on sait que Macron vient de ce système bancaire mafieux, il y a du souci à se faire s’il prenait les rênes de la France…
Forte hausse du chômage en mars !
Avec 3,51 millions de chômeurs inscrits en catégorie A à Pole Emploi, le chômage poursuit sa hausse au mois de février (+43 000) en France métropolitaine comme outre mer (3,77 millions de personnes pour toute la France).
Deuxième semaine de grève à la CTPM
Source : Médiat du Sud
La grève des bus se poursuit ce lundi 24 avril 2017 à Perpignan. Les chauffeurs de la CTPM sont déterminés à maintenir la grève afin d’obtenir leurs revendications qui sont avant tout sécuritaires et matérielles. Les grévistes sont ouverts au dialogue mais la direction reste muette de son coté. Après six jours de grève, La compagnie de transport Sankéo attaque en justice trente et un de ses salariés qui bloquent la sortie des bus, empêchant tout bon fonctionnement des lignes.
CastMetal reprend le travail mais licencie 51 salariés
Source : L’Usine Nouvelle
Fin de conflit chez CastMetal. Après quinze jours de grève, principalement dans les ateliers, le travail a repris le 21 avril à la fonderie de Feurs (Loire). Un accord a été trouvé entre la direction et les représentants des syndicats CGT et CFE-CGC. Les négociations ont permis de réduire de 55 à 51 le nombre de suppressions d’emplois et de porter à 8 000 euros le montant de l’indemnité supralégale.
Les licenciements effectifs concerneront une trentaine de personnes compte tenu de départs en retraite, de départs volontaires, de projets personnels de création d’entreprise, et de reclassements au sein du groupe Safe, propriétaire de CastMetal, dans deux autres usines dans la Doubs pour une douzaine de postes.
Cette reprise de travail va de pair avec un regain d’activité. La direction de la fonderie de Feurs, qui opère des mesures de chômage partiel depuis cinq ans, table sur une croissance de 10 à 15 % en 2017 du fait de bonnes perspectives dans le secteur ferroviaire et dans les travaux publics.
L’usine forézienne est une composante de Safe Metal, leader mondial des composants en acier moulé, des pièces de 0,5 kg à 5 tonnes. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 111 millions d’euros en 2015 avec 1 100 salariés dans sept sites en France, en Espagne et au Mexique. A Feurs, CastMetal emploie 248 personnes
La direction de l’hôpital de Saint-Égrève assigne la CGT en justice | Place Gre’net – Place Gre’net
Source:Place Grenet
Le mouvement social du Centre hospitalier Alpes Isère de Saint-Égrève prend une tournure… judiciaire. La direction de l’établissement a en effet assigné devant le tribunal de grande instance la CGT du centre hospitalier, ainsi que l’Union départementale CGT. Le syndicat l’accuse de « criminaliser [son] action syndicale ».
Les surveillants bloquent la maison d’arrêt de Nice
Source : Nice Matin
Plus d’une trentaine d’agents, à l’appel du syndicat UFAP-UNSa Justice ont empêché les entrées jusque vers 8 heures. Puis une poignée de surveillants a poursuivi le mouvement devant les portes de l’établissement pénitentiaire pour empêcher, cette fois, les extractions de détenus.
UFAP-UNSa Justice dénonce, une fois de plus, la surpopulation de la maison d’arrêt niçoise. « Avec près de 200% de taux de surpeuplement, notre prison est la plus engorgée de la région« , affirme Nordine, délégué local.
Mais le syndicat espère aussi attirer l’attention en particulier sur le quartier femme. « Il compte 75 détenues pour 39 places. Six femmes s’entassent dans 10m². Il y a des matelas à terre« , explique Nordine.
L’UFAP-UNSa Justice dénonce l’encombrement de la maison d’arrêt et « demande un désencombrement massif de détenus. Et une gestion cohérente de la population existante« .
Le syndicat martèle: « Le personnel travaille dans des conditions indignes ».
Paris: Le siège parisien de la CFDT «vandalisé» dimanche après l’appel à voter Macron
Source : 20 Minutes
Les syndicats de l’Unsa, FO et de la CGT ont tous condamné les actes de violences commis au siège de la CFDT dans le 19e arrondissement de Paris… Aux vitres de la CFDT, un tag choc a été inscrit : « Mort aux collabos ». Le siège parisien du syndicat, dans le 19e arrondissement de Paris a été « vandalisé » dimanche soir, une heure après l’appel de la confédération à battre Marine Le Pen et à voter pour Emmanuel Macron, a annoncé son service de presse lundi. « Des vitres ont été brisées » a précisé le porte-parole de la CFDT, qui a évoqué la présence d’une centaine de manifestants. La CFDT condamne l’attaque qui a visé ses locaux, dimanche soir et les menaces de mort qui ont été proférées …
Les locaux de la confédération ont déjà été vandalisés en 2016, en plein conflit contre la loi travail. La CFDT a soutenu toutes les réformes de ce quinquennat, dont la très décriée loi travail. Dimanche soir, dès l’annonce des résultats du premier tour, la confédération a appelé à « battre la candidate du Front national » et « donc à voter Macron » au second tour de l’élection présidentielle, le 7 mai. La CFDT « a pris ses responsabilités en appelant à voter pour le seul candidat républicain présent lors du second tour », explique-t-elle. Le syndicat a « affiché clairement son rejet du Front national. Cette prise de position est jugée inacceptable pour certains ». Mais la CFDT va porter plainte, elle « a toujours dénoncé les totalitarismes et continuera à défendre les valeurs de démocratie ».
Au delà des divergences syndicales FO condamne la dégradation des locaux de la CFDT. Pour l’Unsa, syndicat très proche de la CFDT, « la liberté syndicale fait partie des libertés démocratiques fondamentales ». « La violence, sous quelque forme qu’elle s’exerce, est inadmissible dans notre pays », a-t-elle ajouté. « C’est par le débat et la force des idées qu’il faut convaincre et non par la violence », a insisté la confédération.
Les internes des hôpitaux de Nice vont manifester ce mardi contre la réforme des études médicales
Sources : Nice Matin
Les internes de la subdivision de Nice manifesteront mardi 25 avril entre l’hôpital de Cimiez et l’hôpital Pasteur 2 dans le cadre de la contestation nationale contre la réforme des études médicales présentée par les ministres chargés de l’Enseignement supérieur et de la Santé. « Au vu de l’échec des négociations de ces derniers jours et des contraintes de temps rendues intenables par la transition politique en cours, l’Internat des Hôpitaux de Nic
exige le report de l’application de cette réforme d’un an, afin de ne pas mettre en danger la formation des médecins français », détaille Vincent Le Talec, président de l’Internat des Hôpitaux de Nice (IHN).
Sur fond de licenciement, le dialogue social remis en question par la CGT chez ïdLog
Source : La Voix du Nord
Le 13 avril, David Ravaut, 51 ans et père de deux enfants, s’est fait notifier son licenciement. « Après seize ans à travailler chez ïdLog, je suis dégoûté, c’est dur… » Il était l’un des quelque 170 employés de l’entrepôt qui gère à Leers les marchandises d’Okaïdi. Mais tout a basculé le 13 mars dernier, au cours d’un échange houleux avec une employée intérimaire. Une altercation verbale qui s’est vite envenimée, au point que plusieurs personnes ont tenté de calmer la situation. Mais en se débattant, une salariée aurait été projetée contre un poteau et blessée.
Ce lundi, devant le siège du groupe d’habillement pour enfants, des salariés apportent leur soutien, affirment que l’intérimaire avait régulièrement une attitude agressive. « Elle aurait été mise sur la liste rouge, mais c’est du pipeau », souffle Farida Khelifi, de la CGT Commerce. Quant à David Ravaut, il a donc été licencié. « C’est lourd ; il y a quelques mois, deux gars se sont «mis sur la gueule». Résultat : deux trois jours de mise à pied. Moi je suis licencié alors qu’on n’a jamais rien eu à me reprocher sur mon travail. Juste un avertissement sur mon style. » C’est du moins sa version. La direction quant à elle évoque six rappels à l’ordre et donc « une récurrence d’agissements que l’on ne peut pas accepter. À un moment, il faut savoir dire stop ». D’où son refus, réitéré lundi de réintégrer le salarié.
« Nous sommes dans le dialogue social »
Ce qui mobilise la représentante de la CGT, c’est que cet épisode trahit, selon elle, une dégradation de la situation sociale dans l’entreprise. « La direction n’est pas du tout dans le dialogue ». Et dans la circonstance, elle assure que l’enquête sur les faits n’a été faite que par la direction, sans passer par l’instance représentative du personnel, en l’occurrence le CHSCT. La direction, qui assure que le recours à cette instance n’était pas nécessaire, réfute toute volonté de ne pas avancer en bonne intelligence avec les salariés et leurs élus. « Nous sommes dans le dialogue social ! » La direction des ressources humaines a pu lundi recevoir les salariés qui le souhaitaient.