En tous domaines, la grande bourgeoisie fédérée par Macron passe à l’offensive contre les travailleurs et la nation :
- sur le plan fiscal, d’énormes cadeaux sont consentis au 1% de foyers les plus riches aux dépens des dépenses sociales de nouveau dans le collimateur de Bruxelles;
- les ordonnances sur le travail sont clairement destinées à détruire les conventions collectives et le droit du travail des salariés du privé;
- les travailleurs du public sont visés par une série d’attaques frappant leurs salaires, leurs pensions, leur statut et le sens même de leurs missions;
- les collectivités territoriales héritées de la Révolution française sont harcelées avec l’objectif de leur substituer des mastodontes euro-formatés dont la finalité sera avant tout de favoriser le financement public massif des monopoles capitalistes;
plus structurellement encore, le pouvoir travaille à la destruction de ce qui subsiste de l’Etat-nation français :
- Liquidation en vue du bac comme premier grade universitaire et mise en place d’une Université censitaire à l’américaine;
- fin de l’idée même d’une défense nationale avec tout à la fois la montée des dépenses guerrières exigées par l’OTAN et liquidation de tout ce qui peut effectivement servir à protéger le territoire national,
- chaque jour qui passe apportant son lot de nouvelles dénominations anglo–américaines de compagnies publiques françaises (Naval Group, Boost, etc.)
Tout cela s’accompagne d’une nouvelle avancée vers l’Etat policier avec la légalisation définitive des dispositions liberticides de l’état d’urgence;
Enfin, sur le plan international Macron humilie la patrie de Robespierre en courtisant servilement les pires potentats réactionnaires de la planète, de Trump à Netanyahu en passant par les Émirats et par les maîtres de l’impérialisme allemand.
Face à cette entreprise de casse généralisée l’heure n’est sûrement pas à l’enfumage de pseudo-négociations auxquelles se prêtent certains dirigeants syndicaux qui tournent le dos aux luttes contre la loi Travail. Plus que jamais le PRCF invite les communistes, les travailleurs et les patriotes progressistes à préparer ensemble la résistance en dénonçant globalement le pouvoir illégitime de ce « président » du MEDEF et de L’Europe atlantique, en appelant ensemble notre peuple à refuser frontalement l’euro-dictature du capital financier, à préparer le tous ensemble des travailleurs actifs, retraités et privés d’emploi, à construire l’unité d’action de la jeunesse populaire et de la nation laborieuse contre un pouvoir destructif qui dissimule sa haine de classe contre notre peuple derrière une façade faussement moderniste.
Georges Gastaud
Pour le secrétariat national du PRCF