Cohn-Bendit, les militants communistes ne le connaissent que trop : son comportement constamment provocateur, anticommuniste et anti-CGT a gravement nui en mai 1968 à la jonction entre le mouvement étudiant et la grève ouvrière de masse.
Depuis ce triste sire a partiellement tombé le masque : partisan acharnée de l’intégration capitaliste européenne, élu « vert » en Allemagne, puis parachuté en France pour conduire la liste verte d’Ile-de-France, le personnage a deux constantes : l’anticommunisme et la haine profonde de la France républicaine.
L’anticommunisme, Cohn-Bendit vient de le confirmer en co-signant, avec Carl Lang et Bruno Gollnisch, mais aussi avec V. Peillon et Cavada, un projet de loi scélérat du parlement européen qui prétend criminaliser le communisme à l’égal du nazisme en mettant dans le même sac les exterminateurs fascistes et l’Union soviétique de Stalingrad.
L’anti-France républicaine, c’est entre autres le projet des « verts », ralliés par l’imprévisible Bové, de régionaliser nos services publics. Cela permettrait de donner le coup de grâce à la République une et indivisible, d’euro-régionaliser le territoire national, d’effacer l’Etat-nation, d’accélérer le démantèlement de la nation française pour installer l’Europe fédérale des régions tout en alignant notre pays sur le modèle dangereux de l’Allemagne fédérale où, par ex., le baccalauréat délivré par les Länder, n’a aucune valeur nationale.
Cet individu arrogant s’est de nouveau signalé, en service commandé ?-, en agressant F. Bayrou lors d’une émission télévisée conçue plus comme un spectacle de pugilat que comme un débat citoyen. C’est Cohn-Bendit, et non Bayrou, qui s’est d’abord lâché en tutoyant (« mon pote ! ») et en insultant Bayrou (« ignoble », « t’es trop minable, tu seras jamais président, mon pote ! ») pour le provoquer et lui faire perdre son sang-froid. Publiquement humilié sans que le meneur de jeu réagisse, Bayrou a riposté en faisant allusion à un livre dans lequel Cohn-Bendit aurait justifié des comportements pédophiles. Et au lieu d’enquêter sur ce livre et sur le passé de Cohn-Bendit, au lieu de s’interroger sur les liens de ce pseudo-contestataire avec le pouvoir en France et en RFA, toute la presse aux ordres est tombée à bras raccourcis sur… Bayrou en l’accusant d’avoir « pété les plombs ». Bref, dans le paysage audiovisuel actuel, il vaut mieux être accusé de justifier la pédophilie que… d’en être publiquement accusé !
L’UMP et le PS remportent la mise puisque chacun d’eux craint, pour la présidentielle, que Bayrou n’arrive au second tour. Naturellement il ne faut pas être dupe une seconde de la stratégie de Bayrou. Celui-ci fait le grand écart entre sa dénonciation d’allure républicaine, laïque et patriotique du fascisant pouvoir UMP, mais il préside le très antinational MODEM, un mouvement ultra-maastrichtien partisan de la fédéralisation de l’Europe, donc de la disparition de l’Etat-nation.
Mais sans soutenir en quoi que ce soit Bayrou, comment ne pas s’inquiéter des méthodes de guet-apens politique en usage dans les sarko-médias ? Comment ne pas dénoncer l’aboyeur de la fausse gauche « verte », dont le vrai boulot est de dégager la piste pour que « Sarko l’Américain », l’homme-lige du MEDEF et des Etats-Unis, se retrouve à nouveau élu dans un fauteuil dans trois ans ? Rappelons que tel fut déjà le cas en 2007 quand, à la suite de sondages bidon et d’une campagne de presse internationale pilotée par le cabinet de communication américain « Ogilvie », l’inconsistante Royal a été « vendue » à coups aux naïfs adhérents du PS ?
La riposte à ces coups bas, les électeurs l’ont à leur portée : cessons de valider ce jeu de dupes. On ne joue pas avec des tricheurs ! Cassons leur « jeu » ! Abstention-sanction massive contre les casseurs de France et de République !
Et assez de révérences devant le faux « radical » Cohn-Bendit, l’histrion de l’extrême gauche caviar qui sert si efficacement ses maîtres capitalistes depuis plus de quarante ans !
Georges Gastaud.