Plus de 1 million d’euros de prime pour licencier les salariés de Danone, c’est ce qu’aurait touché en stock option l’actuelle ministre du travail de Macron.
L’affaire fait à juste titre scandale depuis qu’elle a été révélée par l’Humanité qui s’est penchée sur le CV de la ministre du travail, tout droit venue des conseil d’administration du CAC40.
On s’étonnera de l’étrange silence de bien des confédérations syndicales, de FO à la FSU en passant par la CGT, sur les antécédents de cette Murielle Pénicaud de sinistre mémoire de France Telecom à Danone ! Car oui, le passif de cette multirécidiviste en matière d’attaques des travailleurs est bien lourd. Il est vrai que Pénicaud s’est adjoint les services du numéro 1 des négociateurs FO, qui vient d’atterrir à son cabinet. Faut-il faire le lien avec la mollesse de l’expression de la centrale de Mailly en ce moment ?
Les syndicalistes de combat du Front Syndical de Classe eux n’hésite pas à appeler un chat un chat, tout comme le député Ruffin interpellant directement le gouvernement à l’Assemblée Nationale pour souligner l’amoralité absolue des actes de Mme Pénicaud !
La ministre chargée de la casse du code du travail empêtrée dans les affaires !
C’est l’Humanité qui a révélé la nouvelle affaire dans laquelle est empêtrée la ministre du travail, Muriel Pénicaud, qui à l’occasion d’un plan de licenciement chez Danone dont elle était la directrice des ressources humaines a empoché la bagatelle de 1,13 millions d’euros en 2013.
Chargée de la sale besogne de démolir le code du travail pour soit-disant créer des emplois, la titulaire du ministère s’est donc surtout illustrée dans sa capacité à faire fructifier ses intérêts personnels en profitant de la mise sur la paille de nombreux salariés de sa propre entreprise.
Malgré ses arguments de justification, on est en droit de se demander si cet enrichissement relativement exceptionnel ne relève tout simplement pas du délit d’initiés.
Des révélations qui laissent le roi nu : le nouveau pouvoir et sa majorité dans leur ensemble ne peuvent absolument pas se réclamer de l’intérêt général dans l’application de leur politique au service exclusif d’une minorité de privilégiés!