Hier le peuple travailleur du Venezuela a remporté une victoire.
Malgré la véritable terreur blanche que l’opposition au pouvoir bolivarien sème dans le pays avec des bandes fascistes, des tueurs* et des voyous payés par les riches pour créer un climat de guerre civile, le peuple n’a pas eu peur et a démontré son attachement au processus révolutionnaire bolivarien.
Malgré l’interventionnisme grossier des États-Unis qui sanctionne, insulte et calomnie le pouvoir démocratique du président Maduro relayés de ses dociles vassaux d’Amérique Latine.
Malgré Nikki Haley, ancienne gouverneure de Caroline du Sud, ambassadrice des États-Unis aux Nations-Unies qui utilise un ton menaçant digne d’ Al Capone contre le Venezuela et tous les progressistes et patriotes du monde.
Malgré les oligarchies capitalistes et leurs médias de masse qui tentent de faire croire que les fascistes vénézuéliens sont des démocrates et que le pouvoir démocratique et légitime de Nicolas Maduro est une dictature.
Maduro a qualifié d’historique le scrutin auquel ont participé plus de huit millions d’électeurs soit 41,5% du corps électoral soit bien plus que le scrutin illégal organisé récemment par l’opposition réactionnaire. La nouvelle Assemblée « est née avec une grande légitimité populaire », a-t-il assuré lundi au petit matin devant ses partisans réunis sur la place Bolivar au centre de Caracas,
Comble du cynisme, l’Union européenne a fait part lundi de sa préoccupation sur le « sort de la démocratie » au Venezuela, exprimant de « sérieux doutes quant à savoir si le résultat de l’élection (de la Constituante) peut être reconnu ». Il est vrai que pour l’UE et son président JC Juncker la démocratie quand elle signifie « le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple » est inacceptable. Juncker le grand démocrate ne disait-il pas il y a peu » Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
Répondant aux impérialistes et aux fascistes de tous les pays, Maduro a vertement mis en place ces Tartuffes contre-révolutionnaires : »On s’en fiche de ce que dit Trump ! Ce qui nous importe c’est ce que dit le peuple du Venezuela !« . N. Maduro a souhaité que la Constituante lève l’immunité des parlementaires de l’opposition pour qu’ils soient jugés pour leurs actions subversives et insurrectionnelles.
Pour le PRCF la solidarité avec le Venezuela bolivarien ne se discute pas, même si elle n’interdit pas les critiques constructives proférées par nos camarades du PC vénézuélien pour approfondir les transformations dans un sens socialiste, et sa place est centrale dans notre action internationale. La présence de M. l’Ambassadeur du Venezuela, qui nous fait l’honneur de venir sur le stand du PRCF à la Fête de l’Huma le samedi à 14h, sera à n’en pas douter un moment intense de solidarité internationaliste.
Les événements actuels démontrent une fois de plus que le grand capital, ne se laisse jamais déposséder de ses privilèges sans recourir à la violence et à la terreur. Que le processus révolutionnaire engagé par le président Hugo Chavez et poursuivi par le Président Nicolas Maduro doit être mené jusqu’au bout. Que les transformations révolutionnaires doivent se concrétiser par l’appropriation collective, la socialisation des secteurs clefs de l’économie et que l’État nouveau, révolutionnaire, doit se donner les moyens de défendre la révolution et les intérêts des masses populaires et l’indépendance de la patrie contre l’oligarchie capitaliste qui veut une orgie de sang travailleurs et vendre le pays aux multinationales étasuniennes. Les candidats au rôle de Pinochet grouillent parmi l’opposition des traîtres à la patrie vénézuélienne. Que les forces révolutionnaires du Venezuela sachent que nous sommes à leurs côtes pour unir les masses le plus largement, unir le peuple et son armée, renforcer la milice populaire, comme vient de l’annoncer le président Maduro, isoler le grand capital et assoir le pouvoir populaire avec clairvoyance et fermeté. Tout porte à croire que,comme l’a dit encore Nicolas Maduro, « Ce n’est pas le temps de l’hésitation. C’est le temps de la révolution ».
* Outre les deux candidats chavistes aux élections constituantes nous apprenons l’assassinat de Juan Bautista López. Il était le dirigeant étudiant assassiné d’une université polytechnique de l’état d’ Anzoátegui, dans l’est du pays, et avait exprimé mercredi lors d’une conférence de presse son soutien à la convocation de l’Assemblée Nationale Constituante proposée par le président Nicolás Maduro. López, avait 33 ans, il était président de la Fédération des Centres des Étudiants de l’ Université Polytechnique Territoriale José Antonio Anzoátegui (UPTJAA).