Ceux qui ont confié les manettes de notre pays à Macron en pensant qu’avec son mouvement « En Marche », il y aurait un changement se sont bel et bien mis le doigt dans l’œil !
Pour preuve, du temps où Macron a occupé, de 2012 à 2014, le poste de secrétaire général adjoint au cabinet de la République auprès de Hollande, puis, de 2014 à 2016, celui de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique il ne s’est pas passé un jour sans que ce grand serviteur du capital, du MEDEF et de l’UE, légifère contre le monde du travail au seul bénéfice des entreprises du CAC 40 et de leurs actionnaires. La loi Macron a sapé les dispositions protégeant depuis 1905 le repos dominical des salariés et a porté un coup très rude à la SNCF en autorisant les transports en bus Intercités, etc.
Aujourd’hui, les grandes lignes de la loi Travail 2 sont connues. Concrètement, les dirigeants des grandes entreprises avec l’appui du MEDEF ont tout mis en œuvre pour que soit supprimé tout ce qui peut encore faire obstacle à l’exploitation sans vergogne des salariés : disparition du CHSCT, référendum d’entreprise à l’initiative de l’employeur, généralisation du CDI de projet, plafonnement des indemnités prud’homales, facilitation des licenciements économiques, etc. Ces mesures sont l’aboutissement d’un bouleversement similaire de notre modèle de protection sociale, et par-delà de notre société, afin de soumettre la France aux directives européennes et de laisser libre cours à une mondialisation libérale sans frein ni entrave.
Nous sommes de plus en plus nombreux à penser que cela ne peut plus durer, mais cela ne suffit pas. Il nous faut passer d’une colère froide, qui s’est traduite par l’abstention et l’impopularité croissante de l’exécutif, à une forte mobilisation pour que la journée nationale de grève et de manifestations du 12 septembre prochain ait un prolongement dans la durée pour parvenir, non seulement au retrait de la loi Travail 2, à l’abandon de la diminution de 5 € de l’APL et de l’augmentation de 1,7 point de la Contribution sociale généralisée (CSG).
Face à ce déluge de mesures antisociales, le PRCF invite les communistes, les travailleurs et les patriotes progressistes à organiser la résistance, à refuser l’euro dictature du capital financier, à préparer le « tous ensemble en même temps » des travailleurs actifs, retraités et privés d’emplois, à construire l’unité d’action de la jeunesse populaire et de la nation laborieuse.
Commission luttes du PRCF
Vous êtes en luttes ? faites le savoir avec l’info luttes de www.initiative-communiste.fr
Message de soutien
La commission luttes du Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) apporte son plein soutien à Loïc Canitro de la CGT — spectacle programmé le 11 septembre au tribunal de Paris.
Nous dénonçons ce procès politique qui, une fois encore, frappe un militant syndical CGT. Loïc, avec d’autres camarades, avait occupé le siège du MEDEF pour exiger le retrait de la loi Travail et un véritable statut pour les intermittents du spectacle. Il n’a fait que défendre les droits légitimes des travailleurs et n’a commis aucun acte contraire aux lois de la république.
Nous exigeons sa relaxe et appelons nos camarades du PRCF et tous les travailleurs épris de liberté à être présents le 11 septembre, lors du rassemblement de soutien qui se tiendra devant le tribunal de Paris. (métro « Cité »)
Jo Hernandez – Pour la commission luttes/syndicalisme du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)
Les grèves en cours :
- des bus et trams TAN à Nantes du 12 au 14 août 2017
- des trains SNCF en Bourgogne Nord du 12 au 15 août 2017
Les grèves à venir :
- des trains SNCF en Centre-Val de Loire les 13 et 14 août 2017
- des pharmacies de Nouvelle-Calédonie du 14 août au 3 septembre 2017
- au Centre Hospitalier du Val-d’Ariège dès le 1er septembre 2017
- des animateurs des écoles de Paris le 1er septembre 2017
- au collège Turenne à Sedan le 4 septembre 2017
- au collège Maria-Casarès à Rillieux-la-Pape dès le 4 septembre 2017
- au collège Marie Curie – Les Lilas le 4 septembre 2017
- au lycée Jean Zay à Aulnay-sous-Bois le 4 septembre 2017
- des pilotes d’Air France du 9 au 12 septembre 2017
- générale et nationale le 12 septembre 2017
- Journée nationale d’action le 23 septembre 2017
- …
Revue de presse des luttes :
La lutte paie : Après trois mois de grève, la direction de VDS veut négocier
Source : CGT
Le camarade Konateh, agent de nettoyage depuis dix-huit ans au ministère des Finances, menacé de licenciement du fait d’un changement de sous-traitant, serait en passe d’être réintégré. Rappelons que les salariés du nettoyage du centre des finances publiques du deuxième arrondissement de Paris sont en grève depuis le 25 avril dernier. Cause du conflit : leur nouvel employeur, VDS, voulait licencier Konateh, mais aussi baisser le salaire de deux autres salariés.
Récemment, les salariés en grève, soutenus par la CGT 75 finances publiques et l’UL CGT de Paris, ont décidé d’assigner au tribunal des prudhommes la société VDS, ce qui a incité sa direction à négocier… Le premier rendez-vous d’audience aux prudhommes a été fixé le 4 septembre.
Deux rencontres avec l’employeur ont eu lieu les 28 juillet et 1er août. Un protocole d’accord de fin de conflit a été proposé :
embauche de Konateh, mais pas sur le site du centre des finances ;
avenant aux contrats des deux autres salariés leur garantissant 70,1 heures par mois et rappel des arriérés depuis le 1er janvier ;
retrait de l’avertissement reçu par le chef d’équipe ;
désistement par les trois salariés de leur action en prudhomme.
La CGT fait remarquer que l’employeur tente de diviser les salariés en acceptant de payer les jours de grève à deux employés, et en refusant le même traitement à deux autres salariés.
Par ailleurs, les grévistes avancent d’autres revendications, comme la reprise de toutes les clauses de leurs anciens contrat de travail, le remplacement des salariés absents pour maladie et vacances, l’embauche de personnels remplaçants, le paiement des jours de grève de l’ensemble des salariés. « Les sociétés de nettoyage doivent respecter le Code du travail et leur convention collective », rappelle la CGT.
Fonderie de Bretagne | Grève gagnante pour améliorer les conditions de travail
Source : CGT
Alors que depuis 6 mois le syndicat alerte sur les conditions de travail sur une nouvelle chaîne, il aura fallu 24h de grève pour faire bouger la direction. La hausse des températures fin juin aura été l’élément déclencheur alors que les conditions de travail devenaient infernales. A cela s’ajoute le cas d’une salariée d’une trentaine d’années, qui connaît de gros problèmes de santé, dus aux conditions de travail. La direction voulait la licencier. Après deux réunions de négociations, le blocage a été levé en contrepartie de garanties. La direction est revenue sur son projet de licenciement de la salariée en inaptitude. Pour la CGT, « le reclassement des salarié(e)s usé(e)s par les conditions de travail imposés par le patronat, reste et restera une bataille solidaire ». Concernant les conditions de travail pour l’ensemble des salariés de la nouvelle ligne de production, les salariés ont gagné de nouvelles avancées comme la mise en place d’outil d’assistance ou la climatisation de la cabine de pilotage coulée.
Nantes Mouvement social des conducteurs de la Semitan samedi 5 août
Source : Presse Océan
La CGT Semitan a déposé un préavis de grève courant du 15 juin au 1er octobre pour réduire le délai (le signaler 48 h avant) et organiser une journée d’action plus rapidement. Samedi 5 août, la CGT met en vigueur ce préavis en appelant à la grève pour protester contre les conditions de travail et salariales.
Une partie du personnel de l’hôpital en grève à Entrevaux
Source : Nice Matin
Pour la première fois dans l’histoire de l’établissement hospitalier d’Entrevaux, une partie du personnel s’est mise en grève, hier. L’objectif ? Dénoncer des conditions de travail qui se dégradent de jour en jour.
Les grévistes se disent inquiets « de la suppression de lits hospitaliers à Entrevaux, qui accueillent des personnes âgées dépendantes. »
Hôpital San Salvadour(83) : les agents hospitaliers donnent l’alerte
Source : La Marseillaise
L’intersyndicale (CGT, FO et Sud) de l’hôpital San Salvadour dénonce la maltraitance dont sont victimes les personnels et expose les revendications salariales. Le préavis de grève arrive à échéance ce jeudi 03 juillet et les actions devraient démarrer après la réunion sur le dialogue social si la direction ne parvient pas à désamorcer le conflit.
Pas de trêve estivale pour le personnel hospitalier de San Salvadour qui se tient prêt à la mobilisation, à l’appel de l’intersyndicale réunissant la CGT, FO et Sud : « Pour déjouer les manœuvres des directions de l’AP-HP et locales. » Le ton est donné et le ras-le-bol palpable.
« Pendant que les personnels s’échinent à travailler dans les pires difficultés, les tentatives autoritaires de Hirsch et des directions locales sont porteuses d’aggravation de l’absentéisme, d’aggravation de la dégradation des conditions de travail, d’aggravation de la souffrance au travail. » On ne peut faire plus explicité.
L’intersyndicale parle même de véritable maltraitance dont serait victime le personnel. Et qu’on ne viennent pas les chatouiller avec l’opération « bienveillance » mise en place localement, au risque d’en prendre pour ses frais : « Ce n’est qu’un leurre, un véritable enfumage ! » rétorquent les militants syndicaux qui n’ont pas pour autant rompu le dialogue avec la direction.
Un nouvel appel du pied lancé d’ailleurs lors de l’émission du préavis de grève pour trouver « une solution satisfaisant les personnels concernés » n’a pour l’heure visiblement pas été entendu.
Il faut dire qu’au registre des doléances figure l’arrêt définitif de la mise en place des cycles dits « cycles Vogler » : « C’est le nom d’un cabinet de consulting qui dans le monde hospitalier a créé un cycle de travail qui respecte le bien-être des directions mais pas celui des personnels », explique Jérôme Juignet, le secrétaire adjoint du syndicat CGT. Avec, parmi les joyeusetés au programme : la possibilité de scinder les deux jours de repos consécutifs.
La Pointe-du-Bout au rythme de la grève à Vedettes Tropicales
Source : France-Martinique
Depuis jeudi dernier, il n’y a plus de liaisons maritimes entre Fort-de-France et la Pointe-du-Bout, en raison d’une grève aux Vedettes Tropicales. Un mouvement qui touche aussi bien ceux qui travaillent que les Foyalais, notamment, souhaitant profiter des plaisirs de ce site touristique.