Macron ne parle pas au nom du peuple français.
Communiqué de la Commission internationale du PRCF
Le PRCF salue la réaction juste et digne du ministère du pouvoir populaire pour les relations extérieures du gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela.
Les propos scandaleux, mensongers, l’ingérence grossière de E.Macron, son agression contre la souveraineté du peuple vénézuélien sont condamnés par le PRCF et par tous les Français progressistes et patriotes, par tous les vrais amis du Venezuela bolivarien.
Le PRCF exige que le président et gouvernement français présentent au plus vite leurs excuses au président Maduro, au gouvernement et au peuple vénézuélien.
Et comment ne pas rappeler que le même Macron soutient sans aucune pudeur, sans honte et avec cynisme les pires dictatures celle obscurantiste de l’Arabie Saoudite, celles de Turquie, du Qatar celles de Bongo et des fantoches africains de l’impérialisme français, celle du maréchal Al-Sissi en Égypte,celle du Bahreïn et il côtoie sans difficultés majeures semble-t-il les fascistes du gouvernement Ukrainien issu d’un putsch et les semis dictatures hongroise, baltes etc.Et que dire de l’UE elle-même dont le président, spécialiste de » l’optimisation fiscale », remet en cause le suffrage universel et la souveraineté du peuple grec par un obscène : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les Traités européens »….
Macron ne parle pas au nom du peuple français solidaire du peuple frère vénézuélien. Il parle au nom de l’oligarchie française qui est complice avec l’oligarchie du Venezuela et leur maître à toutes deux : l’impérialisme étasunien.
Macron déshonore sa fonction mais nos amis et camarades du Venezuela ne confondent pas la voix des oligarques et la voix des travailleurs et du peuple.
Preuve en est que son Excellence Hector Michel Mujica, Ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela à Paris, honorera de sa présence le stand du PRCF le 16 septembre à 14h en participant à son meeting internationaliste dans le cadre de la Fête de l’Humanité.Vive la solidarité de combat avec les travailleurs et le peuple du Venezuela !
Rejoignez les 1396 signataires de la pétition du PRCF sur Change.org pour exiger du CSA qu’il fasse respecter le pluralisme démocratique concernant la situation politique du Venezuela. cliquez ici pour signer en ligne
REPUBLIQUE BOLIVARIENNE DU VENEZUELA
MINISTERE DU POUVOIR POPULAIRE POUR LES RELATIONS EXTERIEURESCOMMUNIQUE
Le Gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela manifeste son ferme rejet des regrettables déclarations du Président Emmanuel Macron dans le cadre d’une réunion d’Ambassadeurs à Paris, le 29 août 2017, qui constituent une nette ingérence dans les affaires intérieures de la République bolivarienne du Venezuela.
Des déclarations comme celle-ci portent atteinte à l’institutionnalité vénézuélienne et semblent suivre la permanente obsession impériale d’attaquer notre peuple, ignorant les principes les plus élémentaires du Droit international. Ces agressions ne contribuent nullement au bon état des relations que nous avons historiquement maintenues et cultivées entre les deux pays.
Le Gouvernement vénézuélien exige du Gouvernement français le respect de sa démocratie, construite sur la base des principes républicains universels et soutenue par la souveraineté populaire. La prise de position du Président Macron constitue une offense au Peuple et au Gouvernement démocratiquement élu du Venezuela ainsi qu’à ses institutions.
Les affirmations du Chef de l’Etat français révèlent une profonde méconnaissance de la réalité vénézuélienne, dont le peuple se trouve dans une paix absolue après l’élection populaire de la souveraine Assemblée Nationale Constituante, tandis que s’organise un nouveau processus électoral pour élire les Gouverneurs régionaux conformément à la Constitution nationale, avec la participation de tous les facteurs politiques du pays.
Nous exhortons le Gouvernement français à revenir à la position sensée de soutenir le processus de dialogue national, sans intervenir dans les affaires intérieures, dans le respect du droit à l’autodétermination de notre Peuple et posant les fondations de bonnes relations bilatérales.
Caracas, le 29 août 2017