Macron ose tout. Lui rappellerons nous ce que disait Audiard à ce propos : « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. »?
on, bien sûr, nous ne le ferons pas.
Car la chose est plus sérieuse qu’une question de connerie.
Elle est éminemment politique. Et la politique qui se dessine derrière les mesures et les propos de Macron est grave et inquiétante.
Ce jeune banquier, déjà millionnaire grâce au système de l’argent fou, de la spéculation, de l’exploitation, bref du vol légal mais illégitime, ne craint pas d’insulter le peuple français : ses travailleurs, ses ouvriers, ses petits paysans, ses artisans et commerçants, ses fonctionnaires, ses chercheurs, ses étudiants et ses universitaires, bref tous les « fainéants ».
Il est vrai que le MEDEF est composé de vampires qui prospèrent en exploitant le travail d’autrui et que cela crée chez eux un complexe qui consiste à renvoyer au Travail une des grandes caractéristiques du Capital savoir qu’il ne fait rien. Qu’il ne produit rien. Qu’il ne fait que détourner à son profit les richesses créées par le Travail., seul et unique créateur de richesses. Seule l’appropriation privée des moyens de production, d’échange et de communication permettent une telle situation.
Les fainéants, les profiteurs… c’est la classe capitaliste
Comme les seigneurs s’appropriaient les terres et exploitaient le travail des serfs, les patrons s’approprient les moyens de création de la richesse et exploitent le travail des prolétaires, ceux qui n’ont pour survivre que la vente de leur force de travail.
Mes camarades excuserons ce bref et forcément schématique et réducteur exposé, mais il arrive que la simplicité du propos rappelle utilement quelques fondamentaux.
N’oublions pas les paroles de l’Internationale : « La terre n’appartient qu’aux hommes, l’oisif ira loger ailleurs »….les vrais fainéants, les exploiteurs du travail, les capitalistes. Ceux qui ont fait Macron, ce qu’est Macron.
Macron ou le visage haineux de l’eurofascisation
Que ce petit marquis arrogant ose ses insultes démontre une fois encore la pertinence et la cohérence de ce que le PRCF dit depuis l’apparition de cet individu : Macron est un visage de l’ euro-fascisation.
La bourgeoisie est en crise, son système est en crise. Elle ne parvient pas à régler celle-ci à son profit par les moyens traditionnels. Elle a donc monté « l’opération Macron ». Celle-ci a sa part de réussite puisque Macron est à l’ Élysée. Mais l’essentiel est ailleurs : une base de masse ridiculement faible et une masse largement majoritaire de notre peuple hostile à Macron et à sa politique.
Face à cette situation que les bourgeoisies ont historiquement déjà connues une des réponses est le fascisme. Le capital dépourvu du consentement d’une fraction du peuple impose sa politique par la force, la coercition, la terreur . En gros faire payer les pauvres à coup de schlague. Le fascisme du XXI e siècle se passera peut-être des chemises brunes ou noires mais certainement pas du fond de ce qui définit le fascisme.
Précisons que l’ UE, que quelques étourdis, aveugles et sourds, à moins qu’ils ne soient de conscients collabos, veulent « autre » ou « sociale » du PCF-PGE au FN, est une pièce centrale dans le dispositif du grand capital au niveau continental et même trans-atlantique pour construire cette euro-fascisation résumée par la fameuse phrase de Juncker, grand manitou de l’UE et futur employé de Goldman Sachs comme son prédécesseur Barroso, « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » Bref votez ce que vous voulez, l’UE veille et continuera à imposer par la force sa politique « pro-buisness » quitte à vous coller des lois d’exception, des états d’urgence, des interdictions de manifester, sans oublier, grâce « à l’ armée de réserve du capital » c’est-à-dire la masse des chômeurs et des précaires (car c’est le seul choix que ces messieurs nous offrent) la menace du licenciement et la promesse de la misère.
Mais cette perspective n’est pas inéluctable.
La classe ouvrière à leur tête, les masses populaires, la petite-bourgeoise paupérisée et précarisée, peuvent changer la donne. Cela fut fait en 1936 où grâce au Front Populaire la route fut barrée au fascisme.
Mais qui fut à l’initiative du Front Populaire ? Qui a organisé un syndicat de lutte et de masse au sein de la CGT-U ? Le Parti Communiste.
Sans un parti communiste, sans cet outil de l’émancipation sociale et nationale qui par son mode d’organisation donne clairvoyance, cohérence, force et discipline au camp ouvrier et populaire, qui unit les plis des deux drapeaux, qui unit internationalisme et patriotisme, qui unit le peuple en isolant le grand capital, qui ouvre des perspectives politiques aux luttes sociales bref qui crée les conditions de la révolution socialiste, les travailleurs et le peuple sont désarmés.
Le 4 novembre à Paris le PRCF célébrera le centenaire d’Octobre rouge. Cette célébration sera entièrement tournée vers l’avenir. Car le seul avenir autre que la barbarie capitaliste et la mort de l’humanité c’est le chemin indiqué par le marxisme et le léninisme dont l’actualité brûlante, exigeante, l’urgence même devrait s’imposer à tous les esprits libres.
Venez nombreux le 4 novembre pour affirmer, confirmer et conforter la seule alternative au malheur, le communisme.