Les puissantes fédérations du transports #CGT et #FO ont annoncé d’une même voix au soir du 25 septembre que la grève des routiers est reconduite.
Opérations escargot, barrages filtrants pour expliquer les dramatiques effets des ordonnances MACRON -UE-MEDEF liquidant le code du travail, les actions ont débuté très tôt ce 25 septembre, notamment sur les périphériques des grandes villes et aux abords des dépôts pétroliers.
Se vantant de la qualité du dialogue social, c’est à coups de matraque et de charges de CRS et de gendarmes mobiles que les routiers ont été traités aujourd’hui par le pouvoir Macron qui avait déjà opposé une fin de non recevoir à la demande de discussion proposée par la CGT et FO. On notera le désaveu total de Mailly par les syndicalistes FO qui peuvent constater les mensonges du premier secrétaire de FO, bien loin du monde du travail acoquiné qu’il est aux dîners du soir de l’Elysée avec son compère Berger.
Plus de 40 points de blocage ont été installés lundi et plus de 350 stations services étaient déjà à sec au premier soir du mouvement, un nombre qui va augmenter dans les prochains jours, malgré les mesures scandaleuses prises pour briser la grève par le gouvernement (augmentation du temps de travail des chauffeurs routiers de matières dangereuses).
Paniqué, c’est par la violence que le gouvernement répond aux travailleurs qui défendent leurs droits, ce qui devrait mobiliser la solidarité entre travailleurs. Samedi 23 septembre à Paris, la foule rassemblée appelait au tous ensemble et en même temps. Sans doute que le moment est venu de passer aux actes et de refuser le morcellement des luttes. Cela sans attendre ni le 28 septembre, ni le 10 octobre.
source : mon-essence.fr