Le ministère de la Défense russe a déclaré que le Département d’État des États-Unis avait admis que Tahrir al-Sham (HTS), le nouveau nom d’un groupe d’al-Qaïda en Syrie, détient et utilise des armes chimiques en Syrie.
« Le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), lié à Jabhat al-Nusra, utilise ‘des armes lourdes et légères, des engins explosifs explosifs improvisés et des armes chimiques’ opère dans cette province (Idlib). C’est la première fois que le Département d’État reconnaît non seulement la présence mais, je le souligne, l’utilisation d’armes chimiques par les terroristes de Jabhat al-Nusra dans cette partie de la Syrie pour perpétrer des attaques terroristes à propos desquelles nous avons alerté à maintes reprises », a déclaré le major général Igor Konashenkov, un porte-parole du ministère russe de la Défense.
L’utilisation d’armes chimiques à Khan Cheikhoun, une ville de la province d’Idlib, avait été auparavant imputée au gouvernement syrien et avait servi à justifier le lancement par les États-Unis de 59 missiles tomahawk sur une base aérienne syrienne.
L’histoire officielle entourant les attaques à Khan Cheikhoun par le ministère russe de la Défense vient après celle que l’armée de l’air syrienne a bombardé un dépôt de munitions qui contenait des stocks d’armes chimiques utilisées par les forces d’opposition, qui sont gravement infiltrées par des éléments radicaux comme le HTS.
Plus tôt dans le conflit, une enquête après les infâmes attaques à l’arme chimique à Ghouta Est en 2013, publiée dans la London Review of Books, suggérait que des responsables militaires et diplomatiques américains de haut rang, sous administration de l’ancien président Barack Obama, savaient que des forces d’opposition, dont Jabhat al-Nusra, avaient la capacité de produire et d’utiliser des armes chimiques depuis au moins 2013.
L’usage d’armes chimiques à Ghouta a conduit le gouvernement syrien de Bachar al-Assad à répondre positivement aux appels internationaux à renoncer aux stocks d’armes chimiques en Syrie. Les Département d’État des États-Unis a rapporté que cela avait été une opération réussie au moment de achèvement en 2014.
La question des armes chimiques en Syrie reste un débat brûlant dans le contexte du conflit à l’heure actuelle, mais les responsables russes suggèrent que le fait que le Département d’Etat américain admette ce fait est un pas en avant positif.
d’après https://www.telesurtv.net/english/news/State-Dep.-Admits-Opposition-in-Syria-Has-Chemical-Weapons-20171020-0006.html
traduction DG pour www.initiative-communiste.fr
Le 20 octobre 2017 – Source Telesur