Devant les élus et la population de Guyane, Macron a déclaré qu’il n’était pas le Père Noël. Ajoutant les insultes aux insultes, il a traité les manifestants guyanais de « délinquants ». Effectivement ce serait plutôt le Père Fouettard pour les pauvres et le Père Noël pour les riches. Car, sa principale tâche est de prendre aux travailleurs, aux couches moyennes et aux retraités pour donner aux riches, c’est Robin des Bois à l’envers.
Le saviez-vous, depuis des décennies, que ce soit sous les gouvernements de droite ou sous les gouvernements socialistes ou aujourd’hui avec Macron, avec la bénédiction de l’Union européenne, les riches, les multinationales et les banques ont reçu des milliards que l’État ne possédait pas. Ce qui a augmenté considérablement la dette de l’État. Pour atteindre les objectifs fixés par l’UE, les gouvernements d’hier et celui d’aujourd’hui prennent dans les poches des travailleurs créateurs de richesses et des retraités pour donner aux plus riches.
Eh oui ! Lorsque Macron et son gouvernement prennent de l’argent aux plus pauvres en baissant les APL et en augmentant la CSG pour les retraités, ils aggravent le déjà dramatique scandale des inégalités en France. En 20 ans, d’après le classement annuel de Challenges, les fortunes des plus riches ont été multipliées par 10. Les 10 plus gros milliardaires français ont vu leur fortune passer de 22,9 milliards d’euros en 1997 à 240,8 milliards d’euros en 2017 ! Soit une augmentation de plus de 10 fois plus importante que celle du PIB sur la même période.
Bernard Arnault, le riche PDG du groupe de luxe LVMH et magnat des médias a rempli ses coffres de près de 46,9 milliards d’euros. La famille Arnault augmentant sa fortune de 50% en un an. La famille Bettencourt, propriétaire de L’ORÉAL, est assise sur un tas d’or de près de 36 milliards d’euros, tandis qu’Axel Dumas et la famille Hermès peuvent remplir des piscines de billets, comme Picsou, avec leurs quelques 31 milliards d’euros. La France compte désormais 92 milliardaires, mais pour Macron l’urgence c’est de tailler dans les APL et de piocher dans les poches des retraités, des fonctionnaires, des locataires et des chômeurs.
Contre l’ensemble des contre-réformes inspirées de Macron-MEDEF et de l’UE (casse généralisée : marché du travail, statuts, diplômes, conventions collectives, salaires, libertés syndicales, logement social, salaires, pensions et indemnités chômage, produire en France, services publics, Sécu…, tout doit disparaître !), il est urgent de retravailler à la convergence des luttes pour monter au plus tôt, non pas vers des simagrées avec la CFDT jaune, ni à de lassantes journées « d’action » saute-mouton, mais vers une manifestation nationale de combat appelant au retrait des contre-réformes et au blocage du profit capitaliste avec appel à la grève interprofessionnelle reconductible .
Les grèves en cours :
- des éboueurs à Arras les 7 et 8 novembre 2017
- chez Konecranes à Saint-Vallier depuis le 7 novembre 2017
- des kiosquiers à Paris dès le 6 novembre 2017
- au collège Pablo-Neruda à Evreux du 6 au 10 novembre 2017
- Le Bus Direct entre Paris et les aéroports depuis le 5 novembre 2017
- à La Poste de Ris-Orangis dès le 30 octobre 2017
- à la maternité du Nouvel Hôpital d’Orléans dès le 23 octobre 2017
- illimitée des pompiers du Gard depuis le 23 octobre 2017
- chez Nidaplast à Thiant depuis le 23 octobre 2017
- à l’hôtel Holiday Inn de Clichy depuis le 19 octobre 2017
Les grèves à venir :
- dans les Ehpad du Gard le 9 novembre 2017
- nationale des fonctionnaires le 10 novembre 2017
- nationale du service client d’Engie le 14 novembre 2017
- générale et nationale le jeudi 16 novembre 2017
- nationale dans les magasins But le 18 novembre 2017
- nationale du social, médico-social et sanitaire le 20 novembre 2017
- dans le secteur pétrolier dès le 23 novembre 2017
- nationale chez Alstom le 30 novembre 2017
Revue de presse des luttes
1 – Les luttes gagnantes :
* Dans l’entreprise GAGGENAU (métaux 67)
Source : CGT
Le 19 octobre dernier suite à un débrayage de 3 h pour le respect et les conditions de travail, à l’appel de la CGT, 100% des salariés ont fait grève dans les 5 ateliers.
Ils ont obtenu :
- Les responsables ne change plus la semaine en cours.
- Respect des instances représentatives du personnel et plus particulièrement du Comité d’entreprise
- Une discussion avec le PDG et un mail a été lue à tous les salariés par les responsables d’ateliers, pour rappeler la volonté de la direction au maintien du dialogue social et le respect de la notion vie privée/ vie professionnelle
- Paiement des 3h de grève
Il aura fallu 3 heures pour que les salariés soient entendus par la direction, 15 adhésions ont été réalisées, l’objectif de 100 syndiqués dans la boite presque atteint.
* La CGT Flunch remporte les élections professionnelles (3 octobre 2017)
Au niveau national, de 28,31 %, la CGT est passée à 34,03 %, et renforce sa position de première organisation syndicale représentative au sein de l’entreprise Flunch.
De part cette victoire, la CGT fait la démonstration que les positions défendues reflètent bien l’état d’esprit des salariés au sein de l’entreprise.
La CGT continuera à œuvrer dans ce sens et n’hésitera pas à consulter les salariés.
Dans le contexte des ordonnances Macron, la CGT interviendra contre :
- La mise en place des ruptures conventionnelles collectives dont l’application supprimerait la notion de licenciement collectif et la mise en place de PSE ;
- Tout accord proposé par la direction de l’entreprise qui serait inférieur à la convention collective
La fusion des DP, CE, CHSCT, car elle mettrait en péril :
- Les moyens de se défendre,
- Le contrôle de la santé au travail,
Le financement des activités sociales et culturelles au CE.
> Le syndicat a remercié par un communiqué les électeurs qui ont choisi de voter massivement pour la CGT.
2 – Les luttes dans les entreprises
Bagnoles-de-l’Orne, les salariés de B’o Resort de nouveau en grève
Source : FR3 Normandie
Le 14 octobre 2017, les salariés de B’o Resort entamaient la première manifestation de leur histoire pour dénoncer leurs conditions de travail ainsi que leur rémunération, jugée trop basse. Quinze jours plus tard, une vingtaine d’entre-eux restent mobilisés.
« Nous n’avons rien obtenu sur l’amélioration des conditions de cadences, à savoir six heures d’affilée sans pause. On a simplement eu un toilette par étage et 31 salariés qui vont avoir une petite augmentation, mais rien sur la polyvalence, donc on reste en colère, explique Syvie Athenour Déléguée syndicale CFDT des Thermes de Bagnoles de l’Orne
150 employés de clinique de l’Europe ont manifesté ce matin pour réclamer de meilleures conditions de travail. Selon, le représentant de la CGT sur place, 16% du personnel soignant serait actuellement en arrêt de travail.
Les manifestants, de toutes les catégories professionnelles de la clinique, déplorent le manque de personnel et les non-remplacements des congés et des arrêts maladie.
Pour sa part, le directeur général de la Clinique de l’Europe a expliqué qu’il avait entendu les demandes des employés en grève.
Gard : les pompiers poursuivent leur grève ce week-end
Source : Franceinfo
Les sapeurs-pompiers réclament plus de moyens. Selon eux, certains camions ne sont plus aux normes.
Ajouté à cela, le nombre de missions qui a progressé de 20% en 15 ans alors que dans le même temps les effectifs diminuent selon les manifestants.
Soutenus par des habitants, les sapeurs-pompiers du Gard vont être rejoints dans les prochaines heures, par leurs collègues du Rhône et des Bouches du Rhône.
Brest. Nouvelle grève des bibliothécaires aux Capucins
Source : Ouest france
La médiathèque François Mitterand des Capucins est restée porte close une nouvelle fois ce dimanche. La raison : un mouvement social des bibliothécaires qui dénonce le manque de moyens humains pour mener à bien leurs missions.
Stoppé en janvier, le mouvement social des bibliothécaires de la médiathèque François Mitterand des Capucins semble bel et bien reparti en cette fin de mois d’octobre. Comme la semaine dernière, les portes de la médiathèque sont en effet restées fermées ce dimanche.
Il y a sept jours, au micro de nos confrères de la (web) radio citoyenne Radio-Pikez, les intéressés donnaient la raison de cette mobilisation. « Elles sont multiples mais la principale reste toujours la même : le manque de personnel, explique un des bibliothécaires. Il y a un vrai ras-le-bol quant aux tergiversations des élus par rapport à l’inscription dans la durée de quatre postes. Des postes que nous avions obtenus en début d’année et qui devaient être maintenus en 2018 s’ils étaient justifiés. Or pour nous c’est le cas mais pour autant nous n’avons aucune confirmation à l’heure actuelle. »
Sur place les usagers ne semblent pas du tout au courant de cette grève. L’agacement est palpable, quelques noms d’oiseaux fusent même. Cependant la plupart d’entre eux comprennent le bien-fondé de leurs revendications, mais aimeraient simplement « être prévenus histoire d’éviter de faire le déplacement pour rien ».
La médiathèque sera-t-elle fermée dimanche prochain ? Personne sur place n’a été capable de répondre à cette question.
Hôpital de Bastia : le personnel entame une grève de la faim
Source:France bleu
Comme ils l’avaient annoncé la semaine dernière, les personnels du centre hospitalier de Bastia ont lancé ce lundi 30 octobre une action de grève de la faim. Un mouvement qui vise à dénoncer notamment les suppressions de postes et le manque de matériel et de médicaments.
De nombreuses banderoles, des tables et des chaises ont été installées dans le hall d’accueil de l’hôpital de Bastia. Les blouses blanches et bleues, présentes en signe de solidarité, se comptent par dizaines. Comme annoncé la semaine précédente, les personnels de l’établissement ont lancé leur action de grève de la faim, à l’initiative de la CGT.
De manière symbolique et pour lancer le mouvement, les trois premières grévistes sont des responsables cégétistes : Josette Risterucci, Viviane Albertelli et Hélène Serra. Un mouvement ultime pour dénoncer les suppressions de postes et le manque de matériel et de médicaments. L’objectif, c’est aussi de réclamer des investissements et demander au ministère de la Santé la prise en charge par l’Etat des 50 millions d’euros de déficits.
Les agents de la fonction publique exigent d’être entendus par le gouvernement !
Source: Demosphére
L’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique (CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, Solidaires, CFTC, CGC,FA FP), réuni le 26 octobre 2017 au siège de l’UNSA, constate que les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur des attentes des agents publics exprimées notamment lors de la mobilisation du 10 octobre dernier en matière de pouvoir d’achat, de garantie des engagements pris et d’emploi public.
Elles ont donc acté la poursuite de la mobilisation unitaire sur la base des revendications communes portées le 10 octobre dernier avec le large soutien des agents publics (dégel de la valeur du point d’indice, non rétablissement de la journée de carence …).
C’est pourquoi, si la position du gouvernement n’évolue pas favorablement à l’égard de ces revendications aucune organisation syndicale ne se rendra à la convocation de l’Assemblée Plénière du Conseil Commun Fonction Publique du 6 novembre présidée par le ministre.
Les organisations syndicales appellent d’ores et déjà à un rassemblement militant le lundi 6 novembre devant Bercy à midi. Le principe d’une prochaine rencontre est déjà acté.
Rassemblement défense libertés syndicales devant le CNFPT
Source : UL CGT Paris12e
En juin 2016, 753 personnes avaient été poursuivies pour des faites de … contestation contre la loi travail. À ne pas en douter, le mouvement contre la Loi El Khomri a apporté un coup d’accélérateur à la répression syndicale.
Tous les jours, dans nos boites, des militants sincères sont harcelés, discriminés, menacés de licenciement. C’en est assez !
Le patronat, le gouvernement tentent par tous les moyens d’netravaer la liberté syndicale, en totale illegalité à l’article 3 de la convention 87 de l’OIT, dont la France est signataire depuis 1951.
Aujourd’hui, au CNFPT, Katel Corduant, secrétaire générale adjointe du syndicat CGT, membre de l’UL du 12e arrondissement de Paris et de la CE de l’UD de Paris, est victime d’une mutation-sanction.
« Casser du militant », briser des élans sociaux, créer des peurs, menacer les Bourses du travail… la répression syndicale reste en des moyens des employeurs pour freiner le développement du syndicalisme.
Pour la CGT, porter atteinte à un militant syndical, c’est porter atteinte à toute la CGT! La lutte contre la criminalisation de l’action syndicale, s’inscrit dans la démarche générale de la CGT de lutte contre toutes les formes de discrimination.
La solidarité, c’est une grande force dans notre CGT:
Rassemblement – pouvoir d’achat des retraité-e-s
Source : Demosphére
Après la mobilisation de près de 80 000 personnes le 28 septembre, les retraités-e-s ne lâchent rien.
Le jeudi 28 septembre, lors de manifestations sans précédent, près de 80 000 retraité-e-s ont répondu à l’appel des neuf organisations regroupant syndicats et associations (UCR-CGT, UCR- FO, UNAR-CFTC, UNIR-CFE/CGC, FSU, FGR-FP, UNIRS-SOLIDAIRES, LSR, E&S UNRPA).
La hausse brutale de la CSG qui va toucher 60% des retraité-e-s, l’annonce d’un nouveau gel des pensions pour 2018 et la baisse de l’APL qui s’ajoutent aux ponctions fiscales (CASA, suppression de la demi-part veuf/veuve, fiscalisation de la majoration familiale pour trois enfants, etc.) ont pour conséquence une baisse continue du pouvoir d’achat des retraité-e-s.
Tout ceci a contribué à mettre les retraités et les retraitées fortement en colère. Ils veulent massivement la suppression de l’augmentation de la CSG et voir leur pouvoir d’achat augmenter.
Lors de la rencontre du 28 septembre au Ministère de la Solidarité et de la Santé, les 9 organisations ont demandé la constitution de trois groupes de travail :
- Pouvoir d’achat des retraité-e-s,
- Financement des EHPAD,
- Fonctionnement du Haut Conseil de l’âge et des CDCA.
Le gouvernement n’ayant apporté aucune réponse à la colère des retraité-e-s, notamment lors de la rencontre avec Mme Buzyn le 28 septembre au Ministère de la Solidarité, le groupe des neuf organisations, tout en renouvelant sa demande d’être reçu rapidement par le Président de la République pour traiter de questions concernant la place du retraité dans la société, appelle, dans un premier temps, à une semaine d’initiatives du 6 au 11 novembre 2017 dans le cadre de la discussion des budgets au parlement (PLF et PLFSS).
Dans chaque département, les délégations iront à la rencontre des députés et sénateurs de la République pour leur rappeler ce qui constitue la colère des retraité-e-s. Ces délégations seront appuyées par des rassemblements devant les permanences locales des parlementaires.
Avec le même objectif, au niveau national les représentants des organisations de retraité-e-s rencontreront les représentants des groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale.
Des rassemblements accompagneront les délégations.
En ile-de-france
Nous appelons les retraite-es, à un rassemblement devant l’Assemblée nationale,
Place Edouard Herriot
le jeudi 9 novembre 2017 a 14 heures 30