Déclaration du secrétariat national du PRCF – 17 novembre 2017
Malgré l’engagement admirable du noyau militant combatif qui, de manifs en manifs, sauve l’honneur et l’avenir du mouvement ouvrier français, la « journée d’action » du 16 novembre n’a pas été à la hauteur de ce qui serait nécessaire pour arrêter Macron-Thatcher et la grêle de contre-réformes inspirées par le MEDEF et orchestrées par l’UE.
Les directions syndicales n’ont tiré aucune leçon de l’échec à répétition, depuis 2003, de ce que les militants syndicaux appellent des « journées saute-mouton », refusant même de mettre en débat l’idée d’une manif nationale de combat appelant à la grève générale.
Elles ont été incapables de faire le lien entre la casse sociale et l’euro-dissolution néolibérale de l’État-nation.
La journée du 16 fut conçue pour rabattre vers la journée de pseudo-action décidée pour le 17 novembre par la CES sur le mot d’ordre périlleux de « socle social européen ». De ce fait la journée du 16 novembre visait plus à dédouaner les États-majors syndicaux qu’à fédérer les travailleurs du privé, les fonctionnaires, les étudiants, les retraités et les chômeurs en dénonçant la cohérence des attaques gouvernementales (code du travail, conventions collectives, statuts, bac national, sécu, retraites, indemnités chômage. ..).
C’est pourquoi le PRCF appelle les militants politiques et syndicaux du progrès social à appeler un chat un chat et trahison la trahison.
Il faut travailler ardemment à la reconstruction d’un vrai parti communiste, c’est-à-dire d’un parti léniniste de combat.À la résurgence d’un syndicalisme de classe affranchi des illusions européistes. Et cela pour œuvrer sur tous les terrains à l’émergence d’une France franchement insoumise à l’UE du capital et à tous ceux qui servent l’oligarchie euro-atlantique, quelle que soit leur couleur revendiquée.
Se refuser à ce travail urgent ce serait prendre le risque d’accompagner les accompagnateurs de l’euro-destruction en cours de notre pays.
Bonjour.
«« Elles ont été incapables de faire le lien entre la casse sociale et l’euro-dissolution néolibérale de l’État-nation. »»
«« Les directions syndicales n’ont tiré aucune leçon…»»
Tant que la gauche (parti, syndicat, société civile…) ne trouveront pas une base commune clairement identifiée engageante, les » dissensions » persisteront.
La société civile a pourtant le potentiel d’amorcer un véritable mouvement de changement, en regard de « la multiplication des luttes dites sectorielles : féminisme, défense des minorités, écologie, progrès social… deviennent autant de démarches séparées et divisées » __ Entretien avec Manuel Salamanca (Parti Communiste Colombien)
Dans la mesure que ces luttes sectorielles prendront conscience de ce qui les unis, un vaste front pourra voir le jour. Alors la grève générale, et autres actions coordonnées seront possible.
« qui tranchent avec les revendications de la classe ouvrière que le marxisme avait réussi à unir et à doter d’un programme. » __ Entretien avec Manuel Salamanca (Parti Communiste Colombien)
Peut-être qu’il vaudrait la peine de revoir le contenu des revendications de la classe ouvrière, et aller plus loin dans la conception plus adaptée de la classe des travailleurs ?
Pour ma part la classe moyenne est centrale, mais doit être élargie par le concept de Travailleur-Citoyenne.
Comment rassembler la société civile et les revendications de la classe ouvrière ( l’ensemble des travailleurs).
Et bien macron réussira peut-être à unir les conditions ?
Remarquez que M. Maduro a initié la Constituante à point nommé: le retour de la spirale d’harcèlements,…. encore !
Nous avons un grand avantage, nous les peuples occidentaux, tout est là ( société et économie diversifiée ), il n’y a que nous, la société civile (citoyenne travailleur) qui n’y sommes pas, encore ! Une question de survie ?
«« construire une société où l’exploitation de l’être humain soit abolie »»
Cette question est la seule question, d’elle dépend les voies du changement.
Quel serait les éléments pour créer le fond, la base, le terrain unificateur…… Ils disent qu’ils aiment leurs enfants, et c’est pourtant eux* qui vont encore et encore aux fronts, maintenant, des guerres préventives (mot générique) du Nouvel ordre Mondial dérèglementé, quête des marchés oblige.
Vive la Constituante
Vive le nouveau pacte social
Vive le nouveau paradigme économique
Un système économique, nous le savons de plus en plus est une « convention » et un ensemble de rouages installés progressivement mais systématiquement ! Depuis les années 80, n’avons-nous pas vu de nouveaux instruments économiques apparaître au point qu’aujourd’hui l’économie « classique » ou normée en est bouleversée.
* mais aujourd’hui, comme hier, la guerre n’épargne plus personne. Ainsi, cela a-t-il toujours été.