Face à l’attaque sans précédent du gouvernement et du MEDEF sous les ordres de l’Union européenne contre les travailleurs et les retraités, les syndicats (états-majors) ne réagissent pas à la hauteur de la violence de la politique menée par le gouvernement Macron. Les grèves et manifestations saute-mouton n’ont aucun impact sur le gouvernement et le Medef et laissent le champ libre à la poursuite de leur sale politique.
Le 8 novembre s’est tenue une réunion avec le patronat et les syndicats dont l’objet était les retraites complémentaires des salariés du privé. La veille, les commentaires des journalistes avaient préparé l’opinion publique à une forte baisse progressive (cela passe mieux) des pensions, pouvant aller jusqu’à 9 %. Ce sera aux retraités de payer ce bizarre déficit de 2 milliards d’euros, alors qu’il y a seulement 5/6 ANNÉES les caisses de retraite complémentaire possédaient quelques milliards dans leur cagnotte. Dans 10 ans, à cette allure, NOUS AURONS TOUS UNE RETRAITE égale au minimum vieillesse ET TOUS LES SALARIES EUX AUSSI AURONT UN SALAIRE ÉGAL au SMIG. TOUT sera aligné vers le bas : salaires, retraites et allocations de toutes sortes.
Nous, anciens militants syndicaux de classe et de masse, membre de la commission luttes/syndicalisme du PRCF, appelons tous les militants syndicaux et politiques à entrer en résistance tous ensemble en même temps, en associant les luttes syndicales aux luttes politiques pour construire une énorme manif de combat à Paris associée à une grève générale interprofessionnelle avec blocage du profit.
José Minard — pour la commission luttes du PRCF
Les grèves en cours :
- nationale du social, médico-social et sanitaire le 20 novembre 2017
- illimitée des pompiers du Nord dès le 20 novembre 2017
- aux urgences de l’hôpital de Montluçon depuis le 18 novembre 2017
- du Vélib’ à Paris depuis le 14 novembre 2017
- au collège-lycée Jean Renoir à Bondy depuis le 14 novembre 2017
- au collège Saint-Exupéry à Ermont depuis le 9 novembre 2017
- à l’hôpital Guillaume-Régnier à Rennes depuis le 7 novembre 2017
- des facteurs de Carhaix depuis le 2 novembre 2017
- à La Poste de Ris-Orangis dès le 30 octobre 2017
- à la maternité du Nouvel Hôpital d’Orléans dès le 23 octobre 2017
Les grèves à venir :
- dans le secteur pétrolier dès le 23 novembre 2017
- dans les centres des impôts le 23 novembre 2017
- nationale chez Alstom le 30 novembre 2017
- des RER A et B les 12 et 13 décembre 2017
Revue de presse des luttes
1 – Les luttes gagnantes
A l’hôpital de Gimont (32)
Source : correspondant du PRCF
Après avoir usé de toutes les ressources de dialogue possible, le personnel de l’hôpital a décidé de se mettre en grève le 9 octobre pour dénoncer les très mauvaises conditions de travail, le sous-effectif chronique, les maladies (jusqu’à 32 AM), les accidents de travail ainsi que pour dénoncer les discriminations pratiquées auprès des personnes en situation de handicap.
Le personnel a décidé de lever la tête, il s’est mis en grève massivement, le 20 octobre dernier un accord de fin de conflit a été conclu avec la directrice, 100% des revendications ont été satisfaites en présence du délégué territorial de l’Ars du Gers, du maire de Gimont, du président du conseil de surveillance ainsi que 2 membres de l’UD CGT Santé du Gers.
Les agents reprennent le travail la tête haute, dignement et désormais plus légers.
Le syndicat CGT de l’hôpital a vivement remercié toutes les composantes de la CGT du département qui ont œuvré ensemble pour cette victoire collective des salariés et des usagers.
Fin de la grève des agents d’animation de la mairie de Vaires sur marne (77)
Source : CGT
Les agents d’animation ont mis fin à la grève entamée ce mercredi 8 novembre, dans la foulée d’une nouvelle rencontre de négociation en fin d’après-midi avec madame le Maire et l’élu en charge du personnel.
Le personnel d’animation a obtenu l’intégralité des revendications :
– financement des formations des responsables des structures non répertoriées au CNFPT ;
– annualisation et formation des vacataires ; – respect du déroulement des carrières ;
– différentes primes ont été accordées pour valoriser les salaires ;
– réactualisation des primes en janvier 2019 pour la mise en place du RIFSEEP.
Le syndicat a remercié chaleureusement l’ensemble des camarades venus les soutenir pendant le conflit.
Lutte gagnante des facteurs du centre courrier de Pierrefitte (65)
Source : CGT
Les facteurs du centre courrier de Pierrefitte en grève depuis le 26 octobre ont repris le travail le 8 novembre après avoir obtenu gain de cause sur plusieurs revendications.
Prétextant qu’elle répondait parfaitement aux souhaits des agents, la Direction imposait un scénario à 39h22 avec deux positions de travail avec « coupure méridienne » et deux reprises d’emploi.
Le personnel a clairement refusé et a argumenté en prenant appui sur le travail réel.
Il a été obtenu notamment :
Emploi :: comblement de 3 vacances d’emploi.
Conditions de travail : A été obtenu une prime de 200€ pour les titulaires des tournées à « coupure méridienne » et une prime supplémentaire pour les rouleurs en remplacement sur cestournées ainsi que sur les positions de travail IP et cabine.
Sur l’organisation du travail : des avancées significatives ont eu lieu :
«un scénario à 39h37 reprenant 0,16 PT sur le bilan,«aucune sécable ne sera programmée sur les périodes à trafic fort (hors structurelle),«le circuit des dépôts relais sera revu de façon cohérente,« e grade 2.1 pour la cabine et la compensation financière pour son remplaçant,« l n’y aura aucune forme de sécable du jour de la mise en place jusqu’au 31/12/2017,« es heures supplémentaires seront payées suite à la nouvelle organisation
Lutte des salariés de Caby (59) FNAF
Source : CGT
Le syndicat CGT se bat depuis des années pour le maintien de l’outil de travail, l’emploi, la qualité et le développement de la production.
Une bataille de longue haleine pour le transfert de l’usine dans un nouveau site à Comines (59).
À l’issue d’une nouvelle grève de 3 jours, la direction a décidé d’ouvrir les négociations avec la CGT.
Pour la CGT, il s’agissait de poursuivre l’activité avec les 250 salariés et de développer le potentiel industriel, ce qui est aujourd’hui acquis. Le transfert des salariés, programmé au 2ème semestre 2018, devait également aboutir sur un nouvel accord
sur le temps de travail. La proposition des dirigeants de l’entreprise était la remise en cause des 35h, d’un retour aux 40h payées 35h.
Dans cette bataille de longue haleine, le syndicat CGT a toujours fait le lien entre ataille industrielle, emplois, salaires, conditions de travail.
Après 3 jours de luttes :«Tous les emplois sont sauvegardés, ils ont obtenu 20 emplois supplémentaires en CDI sur le nouveau site où a été négocié une nouvelle rganisation du temps de travail de l’entreprise lors des transferts des salariés sur le nouveau site de production.Par la lutte de tous les salariés et de la CGT, un accord a été signé par la CGT intégrant la réduction du temps de travail à 32h.
2 – Luttes et manifestations
FORD : communiqué de la CGT
Source : Correspondant du PRCF
Le refus de Ford de s’engager lors du comité du suivi du 23 octobre pour l’avenir du site est un tournant
Nous avons décidé d’organiser des assemblées générales pour faire le point collectivement sur l’urgence de notre situation et dans la foulée de commencer à agir en manifestant entre les deux usines FAI et GFT (le 9 novembre).
Il s’agit bien d’une mobilisation sur la durée qu’il nous faut construire.
Mardi 21 novembre la CGT (où l’intersyndicale ouvrière, toujours pas de décision des autres organisations syndicales…) propose une action visible devant la logistique, de 10H00 à 18H00, permettant de mobiliser toutes les équipes, toutes et tous les collègues, par la grève ou en venant en dehors des heures de travail. Occupons le devant de l’usine pour exiger que Ford s’engage maintenant.
Tout soutien est la bienvenue, pour dire stop à la casse de l’emploi, notre région n’est pas épargnée, Gm&S, les fermetures des Techno-centre de Saintes et Périgueux (SNCF)..! Soyons nombreux !
Rendez-vous mardi 21 Novembre devant l’entrée Logistique de Ford Blanquefort à 10H00.
Vive la lutte !
Manifestation et blocage des lycées contre la sélection à l’entrée de l’université
Source : démosphère
Ca y est, APB c’est fini. Ca y est, APB va être remplacé. Fin du tirage au sort, mise en place de la sélection à l’entrée de l’université. Le système est mort, vive le système !
Aujourd’hui, en France, chaque bachelier a une place à l’université – quels que soient ses résultats scolaires. Chaque lycéen bachelier peut accéder à la filière de son choix, au-delà de toute considération sociale ou économique. Cela est la règle, mais les faits sont autres. Le nombre d’étudiants augmente chaque année – choc démographique des années 2000 – et la plupart des facs sont très largement surchargées, et de plus en plus de filières sont dites « en tension », c’est-à-dire que le nombre de voeux est supérieur au nombre de places. Cette situation mène à une mise en concurrence des lycéens et des étudiants pour accéder à la filière souhaitée ou pour y rester. Depuis trop longtemps les prémisses d’une sélection insidieuse sont donc déjà bien là. Or, Macron franchi maintenant un nouveau cap, considérable. Ce dernier veut, dès la rentrée prochaine, remplacer APB par un système de sélection réelle et assumée. Cela veut dire que, dès juin prochain, tous les bacheliers n’auront plus de place assurée à l’université. Dès juin prochain, les lycéens seront officiellement mis en concurrence et sélectionnés ou pas dans les filières demandées en fonction de leurs résultats scolaires, les facs auront accès aux bulletins et à l’avis unique de chaque prof. Le but étant de décharger les facs en envoyant plus de lycéens vers des filières technologiques ou professionnelles après le bac. Que vont donc devenir ceux qui n’auront pas été sélectionnés ?
Si tout le monde comprend ce que signifie sélection, il faut comprendre ce qu’elle induit – ou plutôt ce qu’elle ignore. Si le tirage au sort était arbitraire, la sélection entend être la solution en camouflant les réalités du système scolaire français dont elle est l’incarnation. L’incarnation d’un système méritocratique qui, par la mise en concurrence des élèves, efface les possibles solidarités entre ceux-ci. Autrement dit, un système qui ne réfléchit pas à ses faiblesses – qu’elles résident dans un certain déterminisme social, ou une reproduction des inégalités en milieu scolaire – et trouve comme issue pour sa survie de donner une valeur supplémentaire aux élèves. La sélection n’est que l’incarnation d’un système en fin de vie, essoufflé et essayant de recycler les mêmes réformes depuis 50 ans afin de se donner une consistance, de survivre. Au-delà de la sélection, c’est donc la survie et la signification de tout un système scolaire qui est ici remise en cause. À nous d’affirmer le système scolaire que nous voulons – ou plutôt de s’opposer à la poursuite de la libéralisation de l’école, et de l’affirmation de l’école et de la fac comme lieu de compétition capitaliste et de hiérarchisation sans questionnement social ni humain.
Depuis plus de 50 ans les gouvernements successifs veulent instaurer cette sélection, et ont toujours échoué face aux contestations massives. Alors, pourquoi réessayer aujourd’hui ? Macron profite de la faillite programmée d’APB pour justifier une mesure qui jamais ne serait acceptée en d’autres temps. Depuis près de quinze ans, tout le monde est au courant du choc démographique des années 2000 (environ 40.000 nouveaux bacheliers chaque année), or jamais les moyens ni les places des facs n’ont réellement été augmentés. Il est donc prévu depuis un moment que tout le monde n’aura pas sa place à l’université, et ce seraient les générations 2000 qui s’en feraient les cobayes. Ainsi, si la « crise d’APB » était prévue – et n’a pas été devancée – c’est bien pour justifier la sélection en espérant peu d’opposition. Ici la solution n’est surtout pas dans le tirage au sort ou la sélection, mais bien dans les moyens que l’on décide d’allouer aux universités. Au-delà du retrait de la loi Vidal, nous réclamons donc que chaque bachelier puisse accéder à la licence de son choix dans la fac de son choix – soit simplement libre d’étudier comme il le veut et non comme il le peut, selon des critères élitistes et socialement injustes.
Et, puisque la sélection ne suffit pas, Macron enchaîne une série de réformes contre la jeunesse – réforme complète de l’enseignement supérieur, baisse des APL et mise en plaise d’un service militaire obligatoire dès 2019 pour les 18 à 21 ans. Il est donc à nous de manifester notre opposition à ces réformes régressives et rétrogrades qui furent toujours abandonnées ou abolies, mais surtout de proposer une autre diagonale par laquelle la jeunesse peut échapper à cet avenir pré-sélectionné.
Nous appelons ainsi toutes les franges de la jeunesse, des lycéen.ne.s aux étudiant.e.s à faire grève et bloquer leur établissement afin de libérer du temps, mais surtout de faire pression en bloquant le lieu central de la conflictualité (le lycée, la fac) entre les élèves et le gouvernement quant à la sélection – et ainsi renverser le rapport de force. Nous appelons donc les lycéen.ne.s et les étudiant.e.s:
- à faire grève et bloquer leur établissement le mercredi 22 novembre, jour de l’examen du projet de loi Vidal en conseil des ministres.
- à rejoindre la manifestation du même jour, place de la République à 13h jusqu’à la place de la Bastille.
- à prendre la tête de la manifestation inter-syndicale du 16/11, contre la loi travail et son monde (14h place de la République).
- à rejoindre la marche nationale sur l’Elysée du Front Social le 18/11 (métro Pereire).
- à s’organiser localement au sein de leur établissement dès la rentrée (assemblée générale, occupation, comité d’action, etc.).
- à se joindre au personnel mobilisé de leur établissement (professeurs, AED, ATOSS, etc.).
Grève Air France: les négociations dans l’impasse
Source : Tahiti infos
PAPEETE, le 15 novembre 2017 – Vendredi dernier, la compagnie Air France assignait Usaf-Unsa en référé d’heure à heure devant le tribunal civil de première instance. L’audience avait eu lieu lundi. Après en avoir délibéré, le tribunal a débouté la compagnie. Les négociations restent donc au point mort.
Alors qu’un avion d’ATN s’est envolé ce mercredi avec les passagers qui devaient partir sur un vol Air France dimanche dernier, le tribunal civil de première instance a débouté la compagnie qui avait assigné son syndicat majoritaire sur l’irrégularité de son préavis de grève. Ne retenant pas l’argument du conseil d’Air France selon lequel il fallait s’en tenir à une durée de 5 jours, la justice a donné raison à Usaf-Unsa qui avait déposé son préavis le 19 octobre. Les personnels navigants commerciaux de la compagnie sont en grève depuis le vendredi 10 novembre.
Non au sabordage de la DGFiP !
Source : démosphère
Sous l’impact combiné des suppressions d’emplois et des évolutions du paysage institutionnel, la DGFiP et ses personnels subissent de multiples restructurations (ASR), fermetures et autres transferts de missions, dans un mouvement de concentration de plus en plus fort.
Il en résulte :
- Une destruction du maillage territorial au détriment de l’égalité d’accès et de traitement des administrés
- Un bouleversement des conditions d’exercice des missions
- Une détérioration de la qualité de service
De leur côté, les agents et les agentes :
- perdent leurs repères et le sens du travail,
- doivent supporter une pression au travail trop souvent toxique,
- vivent au quotidien des conflits éthiques
- voient leurs conditions de vie au travail se détériorer inexorablement.
Il faut désormais ajouter à ce tableau, les profonds reculs imposés par le Directeur Général en matière de règles de mutation dans leur ensemble donnant le pouvoir à l’arbitraire local qui, à terme, concernera la rémunération tout comme la promotion.
Toutes ces régressions sont liées d’une part aux réformes structurelles déjà en cours, mais elles préparent aussi le futur sombre de la DGFiP.
Les orientations du gouvernement concernant la Fonction publique sont désormais affichées avec CAP 22 : abandon, externalisation ou privatisation de missions pour absorber les 120 000 suppressions d’emplois annoncées et maintes fois confirmées. Et nos décideurs n’ont jamais caché que Bercy et singulièrement la DGFiP constituaient un réservoir inépuisable de suppressions d’emplois.
En s’attaquant aux dispositifs de mutation, la DG termine son œuvre de destruction des spécificités de la DGFiP et s’en prend aux droits fondamentaux des personnels.
Nous devons mettre un coup d’arrêt à ce sabordage de notre administration et :
- défendre le service public et les missions de la DGFiP
- exiger l’arrêt des suppressions d’emplois et des restructurations
- exiger le retrait des dispositions visant à modifier en profondeur les règles de mutation et l’ouverture de véritable négociations
- protéger notre statut pour permettre un traitement égalitaire de chaque citoyen
- exiger une amélioration concrète des conditions de vie au travail
- reconnaissance des qualifications par une très nette augmentation des promotions de grade
- Plan de transformations massives d’emplois de C en B et de B en A.
- revendiquer l’augmentation de la valeur du point d’indice et refuser tous les systèmes de rémunérations au mérite, aujourd’hui le RIFSEEP
- imposer une compensation pérenne de l’augmentation de la CSG accompagnée d’une augmentation de notre pouvoir d’achat.
- empêcher le rétablissement du jour de carence,
Face aux enjeux cruciaux pour la DGFIP et les agent-es, Solidaires Finances Publiques appelle l’ensemble des personnels à se mettre en grève le 23 novembre 2017 et à participer au rassemblement national à Paris.
35ème jour de grève au Holiday Inn Clichy
Source : démosphère
Les fantômes de la sous traitance vont chez Mme Calvez et au conseil municipal ce jeudi 23.
Continental, Intercontinental, mêmes voyous, mêmes combats!
Continental, multinationale américaine, n’a pas hésité à jeter à la rue en 2010 des centaines de salariés à la rue pour augmenter ses profits en délocalisant l’usine de fabrication de pneumatiques Clairoix en Roumanie.
Pourtant le rapport établi dans le cadre de la procédure d’information et de consultation sur le projet de fermeture du site de production de Clairoix mettait en évidence que la situation économique de Continental France SNC était saine et que la situation économique de Continental PLT, le secteur d’activité du groupe auquel appartient Continental France était « particulièrement florissante ».
Intercontinental, autre multinationale américaine, qui ne peut délocaliser ses hôtels, utilise, elle, la sous-traitance pour surexploiter les salariés de ses services hébergement et de plonge qui constituent pourtant le cœur de métier d’un hôtel.
Holiday Inn est l’une des marques du groupe hôtelier britannique IHG
Intercontinental Hôtels Group qui est actuellement le 1er groupe hôtelier mondial en nombre de chambres.
Le groupe, qui a fait 400 millions d’euros de bénéfices, détient pas moins de 4400 hôtels dans le monde. Son siège social est situé près de Londres. Le groupe détient 6 marques : Crowne Plaza Hotels&Resorts, IntercontinentalHotels&Resorts, Holiday Inn, Holiday Inn Express, Hotel Indigo et Staybridge Suites pour un parc de 4000 hôtels dans quelques 100 pays à travers le monde.
35 jours de gréve à l’Holiday Out Clichy et pas un seul contact !
Depuis le 19 octobre la majorité des femmes de chambre, gouvernantes et équipiers de la sous-traitance avec leur syndicat CNT-SO et avec le soutien de la CGT-HPE et de l’US CGT commerce de PARIS, sont en grève reconductible à l’hôtel Holiday Out de Clichy.
Les surexploité-es de la sous-traitance Hemera revendiquent :
- l’internalisation chez Holiday Inn et leur embauche directe
- le respect des contrats de travail
- la suppression de la clause de mobilité
- l’augmentation des qualifications et des salaires avec le passage en catégorie B
- le respect des accords de site passés avec l’ancienne société, sur la durée du travail
- le paiement de toutes les heures travaillées
- le versement d’une prime de panier, comme pour les salarié(e)s de l’hôtel
- l’attribution d’une prime de 13ème mois, égale à 1/12e du salaire annuel
- la suppression de l’abattement de 8 % sur la base des cotisations
Grand défilé costumé aux lampions
Les grévistes vous invitent à participer à un grand défilé costumé, tendance fantôme (draps blancs, chaines et boulet en carton noirs…) aux lampions (emmenez vos torches électriques, bougies,…).
Rendez vous est fixé ce jeudi 23 novembre à 17h devant l’Holiday Out de Clichy (2 rue du 8 mai 1945 à Clichy, métro mairie de Clichy, descendre la rue Martre dans le sens inverse de la circulation on tombe sur l’hôtel)
Nous partirons en manifestation pour nous rendre à la séance du Conseil municipal qui se tiendra à 18h30 afin de demander au Maire de Clichy le résultat de ses interventions sur le travail dissimulé et les PVs reçus abusivement par les grévistes, ainsi qu’une aide matérielle pour les salariés en grève dont plusieurs résident sur sa
ville.
Les propos très vagues sur le travail dissimulé tenus par Mme CALVEZ nous amèneront à retourner la voir le même jour avant de nous rendre au Conseil municipal.
Soyons solidaires, venons toutes et tous soutenir les
grévistes jeudi 23 novembre à 17h devant l’Holiday Out
Clichy
Banque de France : mouvement de grève sur le site de Cahors
Source : La vie Quercynoise
Cela fait plusieurs mois que l’intersyndicale de la Banque de France dénonce l’évolution de l’institution. En cause le plan « Ambitions 2020 » du gouverneur Villeroy de Galhau. Une nouvelle semaine d’actions est organisée jusqu’au 17 novembre. Mardi 14 novembre, Lydie Bruyère et Philippe Lac de l’intersyndicale expliquaient les raisons de ce mouvement, en dénonçant la rupture du dialogue social au sein de l’entreprise et la dégradation du service public dans nos territoires. Dans le Lot, les 7 agents de la Banque de France gèrent en moyenne 600 dossiers de sur-endettement de particuliers et 600 dossiers d’entreprises. Bientôt, la majorité de ces dossiers seront gérés depuis Toulouse. « On sera déconnecté de la réalité du terrain. On va perdre cette qualité », déplore Philippe Lac.
Tous les dossiers seront également numérisées. Les agents de la Banque de France craignent que les personnes les plus fragiles (en situation de sur-endettement) soient encore plus perdues. Ils dénoncent cette perte de proximité. « On perd l’essence même de notre activité » se désole Lydie Bruyère.
Philippe Lac rappelle que l’antenne lotoise de la Banque de France comptait 31 agents en 2004. Ils ne seront plus que 6 (+ l’agent d’entretien) en 2018.
Une répression syndicale « jamais vue » au ministère du Travail, selon des syndicats.
Source : Info Orange
Selon la CGT et SUD, des agents ont été sanctionnés « en raison de leur engagement syndical ».
Les syndicats CGT et SUD du ministère du Travail ont dénoncé mercredi une « répression syndicale jamais vue », exercée selon eux par leur ministère contre plusieurs agents « victimes de sanctions disciplinaires en raison de leur engagement syndical », des accusations rejetées par le ministère.
Deux militants syndicaux CGT d’Ile-de-France se sont vu infliger « un blâme pour avoir soutenu l’action de travailleurs sans-papiers » alors que dans le même temps, « le ministère discutait avec les confédérations pour faire avancer le droit de ces travailleurs », affirment la confédération CGT et l’Union fédérale des syndicats de l’Etat CGT (UFSE-CGT) dans un communiqué.
Plusieurs occupations de locaux par des travailleurs sans-papiers ont eu lieu à la direction générale du travail à Paris, à la DGEFP et à la Dirrecte d’Ile-de-France à Aubervilliers, fin 2016, au printemps 2017 et en début d’été. « Le ministère considère les agents, syndiqués, responsables de ces occupations, alors qu’ils étaient juste présents et ont participé à l’instauration d’un dialogue entre le ministère et les sans-papiers », selon ces syndicats.
Une militante en conseil de discipline pour avoir critiqué Muriel Pénicaud, selon la CGT
Selon la CGT, une autre militante, appartenant à SUD, s’est vu suspendre de ses fonctions à titre conservatoire pour « faute grave » jusqu’à la tenue d’un conseil de discipline prévu en décembre pour avoir critiqué la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, lors d’une manifestation en région parisienne à la mi-octobre.
Cette manifestation, à l’appel d’un collectif opposé à la réforme du code du travail, s’était tenue au Bois de Boulogne en marge d’un congrès de directeurs de ressources humaines à Paris où la ministre du Travail avait annulé sa venue. Les manifestants étaient appelés à la « chasse aux DRH ». Sept véhicules en stationnement avaient été dégradés dont trois incendiés, 41 personnes interpellées dont quatre placées en garde à vue.
Dans un courrier, le ministère reproche à l’agente d’avoir manqué à son devoir de réserve et de neutralité en s’étant « prévalue de (son) appartenance au corps de l’inspection du travail » devant la presse.
« Faux », dit Astrid Toussaint, membre du conseil national de SUD-travail, représentant l’Inspection du travail, puisque l’agente « intervenait clairement en tant que militante à SUD ainsi qu’en attestent les autocollants et drapeaux lors de la manifestation et le bandeau d’une vidéo », diffusée sur le site web du quotidien l’Humanité.
Dans cette vidéo, diffusée aussi sur youtube, l’agente en question est identifiée par sa fonction et en tant que militante syndicale SUD.
« Du jamais vu »
« C’est du jamais vu. Jamais une sanction disciplinaire pour faute grave n’a été engagée à l’encontre d’un représentant syndical dans le cadre de l’expression syndicale », s’insurge Mme Toussaint. « C’est d’une ampleur inégalée », renchérit Marie Corneloup, secrétaire générale du syndicat SNTEFP-CGT.
Selon Mme Toussaint, « les actions de l’administration visant à faire taire les militants syndicaux se multiplient auprès des militants CGT et SUD depuis l’arrivée » de Muriel Pénicaud à la tête du ministère .
Le ministère se défend de toute répression
Interrogé par l’AFP, le ministère s’est défendu d’exercer toute « répression et certainement pas syndicale ».
« L’action syndicale est tout à fait normale et ne doit pas excéder les limites propres à l’action syndicale et au devoir de neutralité des fonctionnaires », a déclaré Joël Blondel, directeur des ressources humaines au ministère du travail.
Celui-ci a dénoncé « la violence » des propos tenus par la militante SUD, « identifiée comme inspectrice du travail » dans la vidéo, ce qui « viole son devoir de neutralité et met gravement en cause son impartialité ».
Quant aux deux autres agents sanctionnés par un blâme, le DRH les accuse d’avoir participé à une « action illégale », tout en reconnaissant leur participation aux « discussions » avec le ministère autour du dossier des sans-papiers.