Les chiffres du chômage sont mauvais, très mauvais et montrent que la politique Macron, identique à la politique Hollande, identique à la politique Sarkozy et Chirac, – et pour cause puisque c’est l’application des ordres de l’Union Européenne et du MEDEF – mènent les travailleurs de France tout droit à la misère.
Les mois se suivent et se ressemble et les milliards d’euros données aux riches ont une conséquences dures et scandaleuse : plus de 6,5 millions de chômeurs. plus du quart de la population active, près de la moitié de la population salariés dans le secteur privé ! Alors la ministre de la casse du code du travail, Pénicaud la millionnaire qui s’est enrichi à coup de plans sociaux lorsqu’elle était DRH de Danone a trouvé une solution : censurer les chiffres du chômage. Elle refuse de commenter les publications mensuelles des chiffres du chômage par la DARES et ceux ci seront tout simplement supprimés en 2018. C’est de la censure dites vous ? et bien oui c’est de la censure. La statistique la plus importante pour les travailleurs de notre pays sera tout simplement effacée ! Mais son patron, l’ex banquier Macron a eu une idée encore plus géniale – soufflée directement par l’extrême droite, le MEDEF et la Commission Européenne – fliquer les chômeurs encore et toujours plus pour les radiers des listes : effacer les chômeurs en les obligeant à remplir des tas de paperasses inutiles c’est là la recette Macron pour faire baisser artificiellement le chômage.
Les vrais chiffres du chômage en Novembre 2017 : +0,7% sur un an
Contrairement aux annonces de la propagande des médias des milliardaires et des chaines publiques aux ordres de l’Elysée, voila les vrais chiffres du chômage selon le ministère du travail :
- le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A n’a pas varié entre novembre 2016 et novembre 2017 (-0,1%) à 3 454 100 demandeurs d’emplois
- Les chômeurs en catégorie B (+4,2%) et C (+9%) ont eux fortement augmenté
- résultat le chômage a progressé de près de 1% sur l’année 2017 avec le gouvernement Macron puis la présidence Macron avec 6 606 600 chômeurs enregistrés par le ministère du travail.
Dans le détail, le nombre de sorties du chômages par reprise d’emplois ( 105 700) sur la période sept-nov 2017 est en baisse (-0,8%) et est plus de cinq fois inférieure au nombre de nouvelles inscriptions enregistrées sur la période à Pôle Emplois ( + 516 000). Ce n’est que les radiations (+ 250 000) et maladie, retraite et maternité (+ 50 000) qui permettent d’éviter une explosion du nombre de chômeurs enregistrés.
Fliquer les chômeurs = diminuer les indemnités et faire baisser artificiellement les chiffres du chômage
Macron – en vacances au ski après s’être accordé des vacances au château de Chambord et être allé festoyé au Mali – stigmatise les chômeurs : ces derniers devraient faire face à de nouvelles tracasseries comme remplir un rapport de recherche d’emplois et surtout accepter n’importe quelle offre. Sinon, c’est la suppression des indemnités ! Les français auront donc assister à cette scène suréaliste d’un président vacancier qui chaussure de ski au pied traite les millions de travailleurs de ce pays, privés d’emplois ou menacés de l’être, de fainéant et exige qu’ils soient plus contrôlés. Cela avant de retourner ce dorer la pilule dans son chalet de de glandouiller sur les pistes de ski de La Mongie…
Les indemnités chômage : c’est notre salaire !
Faut il rappeler que les indemnités ce n’est ni la charité, ni l’aumône, mais bien le versement direct du salaire – mutualisé dans une caisse d’assurance chômage – appartenant à chaque salarié. Il n’y a donc aucune raison de les conditionner à quelques formes de flicage que ce soit : les indemnités chômages c’est notre salaire. Les réduire ou les supprimer c’est du vol ! Bien sûr cela permettra à Macron d’assurer le financement de la suppression d’une partie des cotisations chômages qui ont servie à masquer la hausse de la CSG pour les salariés ! Mais les perdant c’est l’ensemble des salariés, les gagnants étant à travers cette baisse de salaire massive qui ne dit pas son nom, les patrons, les banquiers, la classe capitalistes. Ces riches pour qui gouverne Macron.
Au passage, le tour de passe passe est bien connu : la poudre de perlimpinpin Macron c’est de renforcer les obligations des chômeurs pour faire sortir des listes des centaines de milliers de privés d’emplois et ainsi faire baisser le nombre d’inscrits à Pôle Emploi, et inverser ainsi artificiellement la courbe du chômage.
Tout cela est inacceptable et scandaleux. Interrogés par par Initiative Communiste, des militants du PRCF soulignent que cette politique n’est pas une surprise pour Jacques
» tout cela fait partie de l’exécution des ordres très précis inscrits dans le véritable programme du gouvernement Macron que sont les GOPE, recommandations par Pays édictés par la Commission Européenne pour chaque pays européen et qui ciblaient en 2017 tout particulièrement le code du travail, la sécu et l’assurance chômage : on nous fait croire que Macron bosse jour et nuit, la vérité c’est qu’il est au ski et ne fait qu’appliquer les ordres données par ailleurs et promulguer les lois directement écrites par le MEDEF. J’exagère pas la réforme de l’assurance chômage, le flicage des chômeurs c’est le n°2 du ministère du travail qui l’a écrit, qui était avant d’être appelé par Pénicaud au coté du n°2 de FO, le n°2 du MEDEF ».
Ils appellent à la mobilisation et à un sursaut de classe. Salvador explique
« les jeunes avec la casse du BAC, la sélection à l’université, les travailleurs avec les ordonnances, les chômeurs avec la baisse des indemnités, les retraités avec la CSG, les fonctionnaires avec la baisse des salaires et des centaines de milliers d’emplois supprimés… on est tous frappés par la politique de MACRON UE MEDEF : c’est tous ensemble qu’il nous faut répliquer. Sans attendre et tous ensemble et en même temps, nous les travailleurs, on doit passer à la contre offensive ». «
JBC pour www.initiative-communiste.fr
Communiqué de la CGT Chiffres du chômage de novembre 2017 La hausse de la précarité comme tendance lourde et les sanctions pour les aggraver
Les nouveaux chiffres du chômage montrent une baisse de la catégorie A (-0,8 % sur 1 mois, -2,4 % sur 3 mois) mais somme toute minime sur un an à -0,1 %.
La catégorie B a baissé sur 3 mois (-2,4%) mais continue d’augmenter sur 1 an (+ 4,2 %).
On relève surtout une explosion de la catégorie C, celle des demandeurs d’emploi ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois, avec plus + 4,5% sur 3 mois et + 9,2% sur 1 an.
La timide reprise économique s’accompagne de ce que nous dénonçons depuis désormais des années : la reprise de l’emploi se fait par les emplois précaires.
Et si le chômage des jeunes a tendance à légèrement baisser (-4,2% sur 3 mois et -1,6% sur 1 an), celui des seniors continue d’exploser (+1,1% sur 3 mois) et plus 5,5 % sur 1 an.
Les intentions du gouvernement pour durcir le contrôle des chômeurs ne feraient qu’aggraver cette augmentation de la précarité, encore une fois au profit des employeurs déjà largement gâtés en « flexibilité » par les ordonnances Macron.
La CGT ne laissera pas le gouvernement et le patronat insulter et culpabiliser les demandeurs d’emploi. Ces derniers ne demandent qu’à être accompagnés pour retrouver des emplois durables et pas des petits boulots destinés à confisquer encore plus les richesses produites par le travail de toutes et tous !
Montreuil, le 27 décembre 2017