Contre le pouvoir et ses régressions sans limite, qu’adviennent enfin les jours heureux
Si les travailleurs ne parviennent pas à contrer l’offensive du pouvoir incarné par Macron, le président des riches et des gros actionnaires, les vœux de bonheur pour l’année 2018 resteront des vœux pieux pour la très grande majorité de la population.
Au contraire, c’est la casse généralisée de toutes les conquêtes et de tous les acquis qui va se poursuivre et s’amplifier, conformément aux injonctions européennes, dans la foulée de la destruction du code du travail : santé et hôpitaux, retraites, bac et université, allocations chômage, services publics de proximité, transports, logement…
Cela traduit le fonctionnement même du système économique capitaliste qui ne peut se survivre qu’en augmentant sans cesse l’exploitation des travailleurs et en insécurisant toujours plus leurs conditions de vie. C’est ce qui explique que tous les centres capitalistes développés subissent les mêmes évolutions, des EU à l’UE en passant par le Japon et qu’une spirale guerrière et impérialiste met le monde à feu et à sang comme cela a déjà été le cas avant les deux guerres mondiales du XXème siècle.
Présenter la régression sans fin, la destruction des liens sociaux et collectifs, la promotion de l’imbécillité et de l’obscurantisme via les médias aux ordres comme le signe du Progrès et de la Modernité prouve que ce système est entièrement pourrissant et que ses dirigeants n’ont plus que le mensonge et la violence pour se maintenir.
C’est le capitalisme qui condamne les travailleurs aux reculs sans fin, la planète à la destruction de l’environnement, les peuples de nombreux pays aux guerres et aux divisions.
Cette situation n’est pas une fatalité enchaînant l’espèce humaine et à travers elle tout l’écosystème à un effroi sans fin.
C’est pourquoi le FSC présente ses vœux pour l’année qui commence en formulant l’espoir que les résistances quotidiennes dans de nombreuses entreprises et services publics parviendront et à se généraliser et à gagner enfin en appuyant les luttes sur la nécessité vitale de changer de société, d’arracher le pouvoir des mains d’une classe sociale parasite prête à tout pour se maintenir en place, de construire une société fondée sur la propriété collective des grands moyens de production et d’échanges et sur une véritable démocratie économique et sociale.
Front Syndical de Classe
http://www.frontsyndical-classe.org/2018/01/qu-adviennent-enfin-les-jours-heureux.html