La commission luttes du PRCF adresse ses meilleurs vœux à tous les travailleurs de France et du monde.
En 2018, le PRCF et sa commission luttes fera toujours son maximum pour soutenir ceux qui souffrent et ceux qui luttent, poursuivront leur dénonciation d’une Union européenne aux ordres des intérêts capitalistes qui, par ses directives, impose aux gouvernements des budgets d’austérité dont les services publics et les usagers sont les premières victimes.
En 2016 et 2017, malgré une forte mobilisation des travailleurs contre les contre-réformes et notamment « la loi travail » nous n’avons pas réussi à faire reculer Hollande et Macron. La responsabilité de cet échec incombe en partie à toutes les confédérations syndicales qui n’ont pas eu la volonté d’organiser sur le plan national un « tous ensemble en même temps » concrétisé par une grande manifestation nationale sur la capitale et un appel au blocage de l’économie pour faire reculer le pouvoir politique et le MEDEF…
Sur le plan politique, l’abandon par le PCF d’une stratégie révolutionnaire marxiste-léniniste, de la dictature du prolétariat au congrès de 1976, du centralisme démocratique au congrès de 1994, de la lutte pour le socialisme au congrès de 1996, a eu pour conséquence d’engager la CGT sur une ligne
réformiste ayant pour conséquence l’abandon d’un syndicalisme révolutionnaire en rupture avec le capitalisme et l’on constate malheureusement les conséquences de cet abandon de la lutte révolutionnaire.
En 2018, les conséquences des contre-réformes Macron de son gouvernement et des députés de la majorité vont être dramatiques pour les travailleurs et leur famille. La refonte du Code du travail va permettre au patronat de licencier comme on jette un kleenex à la poubelle, de marginaliser les instances représentatives des travailleurs pour laisser le champ libre aux chefs d’entreprise d’agir comme ils l’entendent sans concertation véritable avec les représentants des salariés. La disparition des CHSCT va avoir également des conséquences dramatiques sur la santé des travailleurs. Depuis l’accession au pouvoir du Banquier Macron, nous assistons à un retour au XIXe siècle en ce qui concerne le monde du travail.
Face à cette déferlante de contre-réforme, nous devons poursuivre le combat non seulement pour résister aux terribles coups qui nous sont portés sans répit par Macron et son gouvernement, mais surtout par une Union européenne aux ordres des intérêts capitalistes.
Pour mettre fin aux reculs qui se succèdent depuis plus de 20 ans et qui menacent aujourd’hui le cœur des acquis historiques issus de la Résistance et du Front populaire, les travailleurs devront donc aussi trouver les forces et les moyens de se battre contre ce syndicalisme réformiste et jaune. Continuer à exiger un « tous ensemble en même temps », renouer avec l’héritage anti-capitaliste, anti-fasciste, anti-impérialiste, anti-Union européenne exprimé majoritairement lors du referendum de 2005 établissant une constitution pour l’Europe..
Heureusement qu’il existe le PRCF et les JRCF, organisations passionnément engagées dans la convergence d’action des forces communistes et progressistes, pour reconstruire avec vous un Parti communiste révolutionnaire indispensable aux travailleurs. C’est pourquoi nous appelons à l’unité d’action des vrais communistes pour les « quatre sorties » (de l’euro, de l’UE, de l’OTAN, du capitalisme) !
Jo Hernandez pour la commission luttes du PRCF
Les grèves en cours :
- des ambulanciers de Côte-d’Or dès le 2 janvier 2018
- des médecins régulateurs de Haute-Garonne dès le 1er janvier 2018
- nationale chez Transavia du 1er au 5 janvier 2018
- à l’hôpital Saint-André à Bordeaux depuis le 27 décembre 2017
- à l’aéroport d’Orly du 22 décembre 2017 au 5 janvier 2018
- SNCF en Bourgogne-Franche-Comté du 21 décembre 2017 au 8 janvier 2018
- SNCF en PACA du 20 décembre 2017 au 8 janvier 2018
- des bus Le Met à Metz dès le 18 décembre 2017
- du SMUR à Chambéry / Aix-les-Bains depuis le 18 décembre 2017
- à l’hôpital Pasteur à Cherbourg dès le 13 décembre 2017
Les grèves à venir :
- à la Maison de la petite enfance à Longwy du 4 au 12 janvier 2018
- des pompiers du Rhône le 8 janvier 2018
Indiquez vos grèves, manifestations et actions, toutes les luttes qui se déroulent autour de chez vous en commentaires !
Revue de Presse :
Grèves et manifestations
À Toulouse, les médecins régulateurs du 15 se mettent en grève
Source : actu Toulouse
Les médecins régulateurs qui accompagnent le Samu se mettent en grève en Haute-Garonne à compter du 1er janvier 2018. Ils dénoncent un système à bout de souffle et injuste.
Leur grève n’a pas de conséquence, la continuité du service public obligeant leur réquisition, mais reste symbolique. Les médecins régulateurs libéraux de Haute-Garonne, qui travaillent aux côtés du Samu pour recevoir les appels, sont en grève illimitée à compter du lundi 1er janvier 2018. Ils dénoncent une disparité de rémunération avec leurs homologues dans d’autres régions et une dégradation du service.
Transavia France : grève d’hôtesses et de stewards du 1er au 5 janvier
Source : Europe 1
Un syndicat d’hôtesses et de stewards de la compagnie low-cost Transavia France appelle à la grève la seconde semaine des vacances scolaires.
La compagnie low-cost Transavia France prévoit d’assurer « l’ensemble de son programme de vols » du 1er au 5 janvier inclus, malgré une grève initiée par un syndicat d’hôtesses et stewards (PNC) non représentatif, a indiqué vendredi la direction. « Des perturbations de dernière minute ne sont néanmoins pas à exclure », prévient-elle dans un communiqué.
Les clients seront informés. L’évolution du trafic sera communiquée sur le site Internet de la compagnie et les clients éventuellement touchés par la grève seront tenus informés par textos et emails la veille de leur vol. Le préavis de grève, déposé par un syndicat PNC non représentatif et un collectif d’hôtesses et de stewards, court du 1er janvier 00h01 au 5 janvier 23h59, soit la seconde semaine des vacances scolaires. Les revendications des grévistes portent sur des points déjà abordés lors de précédentes négociations, d’après la direction qui n’a pas précisé lesquelles.
Strasbourg : les agents de la vidéo-surveillance renoncent à la grève la nuit de la Saint-Sylvestre
Source : france bleu
A Strasbourg, le préavis de grève des agents de vidéo-surveillance de l’Eurométropole a été levé ce vendredi 29 décembre. Les syndicats ont rencontré ce matin le président de l’Eurométropole Robert Herrmann.
La CGT indique que « la collectivité s’est engagée à garder le même rythme de promotions pour les agents du centre de vidéo-surveillance, que celui des dernières années dans le respect des dispositions réglementaires ».
Prise en compte de la pénibilité et de la technicité accrues
Concernant le régime indemnitaire, « une attention particulière sera portée pour envisager une prise en compte de la pénibilité et de la technicité accrues des missions des opérateurs de vidéo surveillance de la salle de vidéo protection ».
Les 21 agents en charge de cette mission scrutent 400 caméras installées dans l’Eurométropole (contre 150 en 2009). Ils réclamaient une revalorisation de leur poste et prévoyait une grève la nuit de la Saint-Sylvestre, particulièrement chargée à Strasbourg. La ville avait menacé de les réquisitionner.
Valenciennes : suppressions d’emplois à Peugeot-Citroën suite au nouveau code du travail
Source:France info
PSA veut profiter du nouveau code du travail pour réduire ses effectifs, via la rupture conventionnelle collective. Une nouvelle procédure qui permet à l’employeur de se séparer de salariés sans justification économique, et sans passer par un plan social.
« On a transformé le monde du travail en far-west »
Pour Julien Poix, militant de la France Insoumise, cet outil est dangereux dans une région déjà touché par le chômage de masse. « On a transformé le monde du travail en far-west. Tout est permis, les patrons peuvent se comporter en shérifs, et vous avez des gens qui, du jour au lendemain, sous prétexte d’une baisse de profit dans une entreprise, vont pouvoir planifier un licenciement », explique le militant. « Si on affaiblit l’industrie automobile ici, c’est le chômage qui va repartir à la hausse. »
Pour le gouvernement au contraire il s’agit de relancer l’activité en améliorant la flexibilité de l’emploi. Mais dans l’ancien bassin minier encore marqué par la disparition des aciéries, on s’inquiète de voir d’autres groupes utiliser cette procédure pour licencier. « J’ai été moi-même chef d’entreprise; je sais ce que c’est que la flexibilité et je sais ce que ça ne marche pas forcément comme on pourrait le souhaiter », explique Ludovic Zientek, maire DVG de Bouchain.
« En tout cas il y a déjà de la flexibilité avec les emplois interim, et ce n’est pas pour autant que ça a créé énormément d’emplois. Là encore, on n’a pas suffisamment mesuré les garde-fous, qui doivent être également du côté des bénéfices. On ne peut pas indéfiniment accumuler des bénéfices et affaiblir un salarié, ce n’est plus possible »
Pour l’instant aucune information n’a été donnée concernant le nombre de salariés qui pourrait être concerné par cette rupture conventionnelle. Avant tout départ, les syndicats devront donner leur accord. Une réunion de négociation aura lieu le 9 janvier prochain.