En Grèce, Syriza cette branche du Parti de la Gauche Européenne dont Pierre Laurent le leader du PCF est un dirigeant principal continue de s’en prendre aux travailleurs. De la plus honteuse des façons, en s’en prenant notamment au droit de grève. De fait, entre l’Union Européenne du Capital, l’euro des monopoles capitalistes et les travailleurs, leur choix est clair, c’est celui de l’euro et de l’UE. Face à un peuple grec qui s’est levé, debout contre l’euro austérité et le pillage du pays, qui en 2015 a voté NON par referendum de façon écrasante aux memorandum d’euro austérité, Tsipras avec le soutien de Pierre Laurent fait le choix de la fuite en avant dans le durcissement de la dictature du capital, appliquant avec zèles les ordres donnés à travers la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne et le Fond Monétaire Internationale pour faire les poches aux travailleurs grecs. Pour baisser les salaires, détruire les droits sociaux et supprimer les libertés. Dont oui le droit de grève.
Heureusement, les grecs peuvent compter sur un parti communiste fort et organisé, et sur un front syndical puissant avec le PAME. www.initiative-communiste.fr le site web franchement communiste du PRCF se devait de donner la parole à nos camarades grecs en ces heures graves
Le soir du 15 janvier, le projet de loi qui prévoit de nouvelles mesures antipopulaires a été adopté en plénière au Parlement après un vote par appel nominal demandé par le KKE. Parmi ces mesures, il convient de mentionner l’attaque contre le droit de grève, l’extension des ventes aux enchères électroniques pour des dettes envers l’administration fiscale et les fonds de sécurité sociale, les réductions des prestations pour enfants et des prestations d’invalidité, etc. L’autre aspect du projet de loi est les privilèges et les nouvelles exonérations fiscales pour les groupes d’entreprises.
Le Secrétaire général du Comité Central du KKE et les autres députés du parti ont révélé les véritables buts et objectifs anti-ouvriers que la nouvelle loi et la ligne politique du gouvernement dans son ensemble servent, et ont démontré l’accord substantiel de la ND avec un certain nombre de mesures antipopulaires. Les députés du KKE ont souligné qu’avec cette ligne politique le gouvernement SYRIZA-ANEL « sème le vent et récoltera la tempête ».
Dimitris Koutsoumpas, le SG du CC du KKE, en prenant la parole, s’est adressé au Premier ministre A. Tsipras avec les mots suivants:
« Vous vous leurrez si vous pensez que la classe ouvrière, le peuple vont accepter cette situation comme un fait accompli. Nous vous disons que nous n’abandonnerons pas sans combattre les droits acquis par la classe ouvrière de son sang: vous nous trouverez constamment sur votre chemin, quelle que soit la quantité de boue que vous jetez, quelle que soient les calomnies que vous utiliserez, indépendamment de l’autoritarisme que vous possédez, quel que soit le nombre de laquais que vous payez; et nous vous rappelons que rira bien qui rira le dernier ».
En effet, ces derniers jours, des dizaines de milliers de travailleurs ont participé à la grève du 12 janvier dans tout le pays, ainsi qu’aux autres mobilisations organisées par les syndicats de classe la semaine précédente et le soir du 15 janvier pour dénoncer la ligne politique antipopulaire du gouvernement. Le Front militant de tous les Travailleurs (PAME) appelle les travailleurs à continuer sur la voie du combat, de la lutte collective, à utiliser toutes leurs forces pour améliorer le fonctionnement des syndicats, à changer de manière décisive la corrélation des forces au sein du mouvement ouvrier et syndical, pour mettre fin aux mesures et aux lois antipopulaires dans leur ensemble.
Communiqué du KKE – parti communiste grec
Retrouvez les photos des manifestations à l’appel du PAME le 12 janvier en Grèce :
https://www.flickr.com/photos/155109736@N06/sets/72157692293270485/with/24851219307/