POUR UN NOUVEAU PRINTEMPS DU PEUPLE !
Communiqué du PRCF à propos des luttes de février
1er février, 6 février, 8 février 2018… : engagement total du PRCF et des JRCF aux côtés des secteurs populaires en lutte contre la macro-destruction de l’école et des autres services publics !
Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, Gilliatt De Staërck, animateur national des JRC, Jo Hernandez, secrétaire du secteur Luttes du PRCF,
Usant de sa mainmise sur les médias, fort de la complaisance des confédérations euro-formatées à l’égard des « ordonnances » scélérates, conforté par le soutien qu’apportent à ses contre-réformes l’UE, le MEDEF et les transnationales, Macron s’imaginait avoir maté le peuple et la jeunesse de France.
Mais le plus dur est devant lui comme le montre la succession des grèves sectorielles dures. Après celle des employés d’EHPAD, des agents hospitaliers, puis des personnels pénitentiaires tenus de gérer l’ingérable, les lycéens, étudiants et professeurs montent au créneau contre la contre-réforme du bac, des facs et du lycée. Macron et Blanquer prennent les jeunes et les profs pour des sots s’ils croient qu’ils vont accepter sans révolte une « réforme » qui détruit le caractère national du bac, renforce le tri à l’Université, désarticule les disciplines et les filières d’étude, dévalue tous les diplômes passés et à venir en leur conférant un caractère local, flexibilise à outrance le service des enseignants et déstabilise les conventions salariales nationales ancrées sur les diplômes délivrés par l’Education nationale et l’Université.
Par ailleurs une manif nationale des cheminots est prévue à Paris pour stopper le train fou de l’euro-privatisation et de l’empannage systématique de la SNCF, une entreprise jadis performante que trente années de casse maastrichtienne portée par tous les ministres du transport, y compris par le pseudo-communiste Gayssot entre 97 et 2002, ont gravement détériorée pour préparer son démantèlement final. Il y a en outre fort peu de chances que les fonctionnaires laissent tranquillement le sympathique G. Darmanin détruire leur statut, comme il vient de l’annoncer, tout en supprimant encore plus de 120 000 postes de travailleurs utiles à la population.
Non seulement le PRCF et les JRCF appellent tous les citoyens conscients à prendre part à ces luttes, mais nos organisations franchement communistes apportent leur contribution politique à la construction du rapport de forces indispensable pour balayer les contre-réformes : concernant la contre-réforme de l’Education, il importe de faire le lien entre la destruction des diplômes nationaux, la casse des statuts et la démolition des conventions salariales nationales ; opposons à la cohérence des macro-destructions le tous ensemble gagnant, jusqu’au bras de fer social (incluant l’idée d’une manif inter-pro combative à Paris pour aller vers la grève générale) des jeunes, des agents publics et des salariés du privé. Il faut aussi démasquer ce gouvernement « ni droite ni gauche », dont la vraie feuille de route, dictée par le MEDEF et l’UE, vise à dissoudre ce qui reste des conquêtes sociales et démocratiques de 68, 45 et 36 dans l’acide sulfurique de la pseudo-construction européenne pilotée par l’Axe Washington-Berlin.
A l’encontre des euro-réformistes qui nient le lien entre la casse sociale et l’euro-casse de la nation, le PRCF appelle les éléments combatifs de la jeunesse et du monde du travail à dénoncer le mensonge de « l’Europe sociale ». Osons revendiquer la sortie par la gauche, par le Frexit progressiste, de l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, de l’UE, cette broyeuse de peuples, de l’OTAN, cette machine à augmenter les dépenses militaires tout en brisant la défense nationale, et du capitalisme, ce système destructeur du progrès social, du droit à l’éducation, de l’environnement et des nations libres.