BRUNO LE MAIRE LAQUAIS DU GRAND CAPITAL. Par Antoine Manessis.
Bruno Le Maire, reconnaissons-lui ce « mérite », n’a jamais caché son étiquette de droite. Ayant obtenu 2,4 % des voix aux primaires de la droite, il a prudemment décidé de passer chez Macron. Le plan de carrière a ses servitudes…
Macron étant, « de droite et de droite », il s’est donc entouré d’une garde de droite (LR) et de droite (PS).
Et parmi ceux de la droite-LR Bruno le renouveau.
Face à un camarade de la CGT de Peugeot-Mulhouse, le ministre Le Maire a choisi l’invective et la provocation : disant aux syndicalistes CGT qu’ils "font partie de ces gens qui mènent le pays à la ruine". Que "Le peuple français compte plus que trois syndicalistes qui ne veulent pas discuter, c’est lui que nous écoutons", a dit encore M. le ministre Le Maire. Puis il a conclu avec les mâles accents de celui qui a la force "Nous ne nous laisserons impressionner par personne. Nous avons reçu des Français le mandat de réaliser enfin la transformation du pays et nous irons jusqu’au bout de cette transformation". Un mandat pesant 24% des suffrages exprimés, avec 56% d’abstentions au second tour des législatives, rappelons-le.
Mais finalement entendre Le Maire confirmer qu’il est animé d’une hargne de classe contre les militants syndicaux n’est franchement pas une surprise, même pour les plus inattentifs de nos concitoyens.
En revanche les propos du patron de Le Maire, à savoir M. Carlos Tavarés président de PSA, sont encore plus révélateurs.
"Vous êtes l’avocat de Carlos Tavarès (le président de PSA), vous êtes le copain des patrons", avait lancé Salah Keltoumi, délégué CGT chez PSA Mulhouse.
Comme pour confirmer ces propos, on a pu entendre Tavarés éructer à son tour contre la CGT-Peugeot :
"La CGT est le seul syndicat qui n’a pas signé l’accord de compétitivité "Nouvel élan pour la croissance" en 2016. Les autres syndicats, représentant 80% des salariés, co-construisent l’avenir de l’entreprise", a ajouté Tavarès, qualifiant les organisations signataires de "réformistes". "Seule la performance protège véritablement l’entreprise. Nos organisations syndicales signataires, réformistes, l’ont parfaitement compris", a-t-il déclaré.
Hommage patronal aux syndicats collabos et/ou jaunes, attaques contre la CGT Peugeot, soutien à son laquais Le Maire, Tavarés indique ainsi aux travailleurs qui sont leurs ennemis (le MEDEF, le pouvoir macroniste et leur chère UE qui impose ces régressions dans toute l’ Europe) et qui sont leurs fidèles et courageux représentants (les syndicalistes qui se battent pied à pied comme les camarades CGT de Peugeot) .
Le 22 mars ripostons comme il se doit aux exploiteurs capitalistes et à leurs roquets, tous ensemble et en même temps sans craindre d’aller au bras de fer et de le gagner !
Je partage cette diatribe salutaire puisqu’il est difficile de faire autrement que d’etre ferme avec ces demolisseurs. A leur violence de classe on ne peux opposer que la force determinee de ceux qui produisent les richesses.