Sans véritable alternative progressiste organisée et ayant une audience de masse les Italiens ont le choix entre la fausse gauche du PD, la droite de Forza Italia, l’extrême-droite de la Ligue et le MsE le Mouvement des 5 étoiles qui navigue entre Ukip et Podemos tout en donnant de plus en plus de gages au patronat et à l’UE au fur et à mesure qu’il approche du pouvoir.
Donc un choix qui n’en n’ai pas un.
Certes des groupes tentent de faire entendre une orientation plus progressiste mais sans atteindre la masse critique qui permet de peser sur l’élection.
Aussi les Italiens qui restent plongés dans une crise très prégnante (moins 6% du PIB en 10 ans, un chômage de masse particulièrement chez les jeunes, la précarisation du travail grâce au « Job act » de Renzi et de l’UE , 120.000 Italiens (jeunes et diplômés ) qui émigrent etc….) sont tentés pour une part par des votes de désespoir et pour une autre part par l’abstention qui risque d’être massive.
On constate dans cette situation italienne combien l’assassinat, la pulvérisation du PCI par ses dirigeants traîtres pèse sur l’ensemble de la vie politique italienne, sur les travailleurs et le peuple italien dépourvus d’une organisation capable de construire une alternative de progrès social. C’et la démocratie et la République italienne elle-même qui est menacée de ce fait.
On voit combien est indispensable de préserver un espace politique de gauche et combien il est urgent de faire renaître le Parti communiste .
Saluons donc les efforts de nos camarades du vaillant Fronte Popolare et des communistes d’Italie qui luttent pour la renaissance du Parti de Gramsci et de Togliattil.
Antoine Manessis pour la Commission internationale du PRCF.