Emmanuel Macron au soir des manifestations crache (encore une fois) aux visages du peuple de France depuis l’étranger.
Il faut dire que le coup a porté et que les centaines de milliers de manifestants ont démontré que la capacité de résistance populaire face à la tenaille antisociale est réelle. Aussi, la tête de gondole de l’oligarchie européenne en France s’est empressée de déclarer à Bruxelles
[Les réformes entreprises sont ]« ce que nombre de nos partenaires, et en particulier l’Allemagne, attendaient depuis de nombreuses années, et à juste titre. Nous continuons à le faire et cela, je crois, renforce plutôt la crédibilité »
Eclairant du même coup l’une des facettes du « et en même temps « cher à la macronie.
Plein de morgue face à ses concitoyens « et en même temps » servile face à ses maitres, voilà le Président des riches !!!
Cette réponse foncièrement anti-nationale et toute en soumission à l’Allemagne de Merkel met en lumière la tenaille exercée par la construction européenne sur le Contrat Social français: l’abandon de la souveraineté du Peuple français contre le soutien des élites patronales européennes dans le combat contre les conquis sociaux.
Elle démontre que si l’on veut poursuivre le combat pour stopper la privatisation :
- Notre système de Santé: hôpitaux dans lesquels des patients meurent maintenant sans soin sur des brancards, Ephad dans lesquels les vieux sont finissent leurs jours dans la crasse et la souffrance tous cela sous les yeux désespérés de soignants épuisés.
- Notre système éducatif, étouffé lui aussi par l’austérité, tandis que la jeunesse est abandonnés aux affres de la concurrence sauvage et de la sélection.
- Nos transports et spécialement nos trains (après avoir privatisé Air France et les autoroutes et détruit le service public national de l’équipement avec les conséquences visibles de tous).
- Et plus généralement une société dans laquelle le statut et les garanties collectives sont un rempart contre la mise en concurrence de tous contre tous, (c’est-à-dire la baisse des salaires et la précarité universelle) et dans laquelle les services publics servent l’intérêt général et non les appétits particuliers de richards aussi avides que cupides.
Il faut plus jamais briser les chaînes de l’Union Européenne !
Foin des fables pour naifs servie par les sociaux-traitres de tous bords qui depuis des années mêlent les mouvements sociaux à la défaite, après cette réponse qui ne peut voir la nature intrinsèquement anti-sociale et anti-démocratique de la « construction européenne » ?
Le mouvement social ne peut plus céder au mirage de « l’europe sociale » qui n’a jamais existé : l’U.E est un cartel patronal visant à la mise à sac des conquis sociaux de tous les peuples, via les plans d’austérité et les Grandes Orientations de Politique Européenne (Gope).
Il n’y a pas de différence entre la politique de Macron et la politique de l’U.E c’est une même stratégie réactionnaire servie par les même hommes liges. Aussi, tenter de faire reculer ce gouvernement sans poser la question de la sortie de l’U.E (et de l’O.T.A.N et plus loin du capitalisme), c’est lutter contre les flammes sans arrêter le pyromane.
Alors tous ensemble et en même temps clamons dans les manifs, le P.R.C.F fut le premier à le faire :
Sortie de l’U.E (et de son bras armé l’OTAN), sortie du capitalisme !