MERCI AU CAMARADE MADURO, PRESIDENT DU VENEZUELA qui, en déclarant que « MACRON, LE TUEUR A GAGES DE L’OLIGARCHIE, CASSE LA FRANCE », fait d’une pierre trois coups:
a) il renvoie la balle à la volée à Macron, l’homme des USA, qui ne cesse de s’ingérer dans les affaires intérieures du Venezuela
b) il fait montre d’internationalisme envers le peuple travailleur de France en lutte
c) il fait honte aux éléments euro-complaisants du camp progressiste français qui jugent nationaliste de dire « MACRON CASSE LA FRANCE », comme le fait le PRCF qui nomme chat un chat.
Après le message internationaliste de John Catalinotto, président du World Workers Party des USA, tout montre que la nouvelle bataille du rail peut et doit prendre un tour à la fois patriotique – car les cheminots se battent pour l’intérêt national -, et internationaliste, comme c’était déjà le cas en 95 quand ils ont les premiers affronté les conséquences désastreuses du traité de Maastricht.
Et honte à ceux qui ont appelé en mai 2017 à voter Macron, pour « barrer la route au fascisme », comme si les Thatcher et autre Macron n’étaient pas des ferments permanents de la fascisation avec leur politique anti-ouvrière!
«Ce que me dit [Emmanuel] Macron me passe au-dessus, [Emmanuel] Macron est un pantin de la politique de [Donald] Trump contre le Venezuela» : le président vénézuélien Nicolas Maduro a sèchement répliqué au locataire du palais de l’Elysée lors d’une conférence de presse le 5 avril.
Le président du Venezuela a rappelé un principe essentiel de la démocratie il n’appartient qu’au peuple souverain du Venezuela du juger du scrutin de la présidentielle, qui se tiendra la 20 mai prochain et lors duquel il cherche à obtenir un second mandat de six ans. Et certainement pas aux dirigeants des pays impérialistes occidentaux aboyant à la suite de Washington. En recevant des dirigeants de l’extrème droite venezuélienne Emmanuel Macron a déclaré que le scrutin ne pouvait pas être «juste et libre». Comprendre qu’un scrutin « juste et libre » ne peut porter au pouvoir que les représentants désignés non par le peuple vénezueliens mais par les Etats Unis.
Nicolas Maduro n’a pas manqué de souligner que l’ingérence du président de la République française critiquait contre un scrutin démocratique intervient alors que Macron – qui est minoritaire dans les urnes et ne doit son élection qu’à l’extrème droite – impose une violente politique anti soicale en refusant le débat parlementaire qui a provoqué en France une «grève générale de toute la classe ouvrière» et des «travailleurs».
Maduro a ainsi fait le constat que :
«Il est en train de détruire la France. [Emmanuel] Macron a été mis à la tête de la France pour faire office de tueur à gages, [Emmanuel] Macron est un tueur à gages de l’oligarchie financière chargé de détruire les droits sociaux du peuple français», a ajouté Nicolas Maduro. «Nous aurons des élections, nous aurons des résultats et il y aura un président légitime du Venezuela et je me fous de ce que dit [Emmanuel] Macron», a-t-il conclu.